Ils sont sortis les uns après les autres, souriants, soulagés, amusés, irrités, ils sont sortis criant, lançant, murmurant ces bonnes vacances que je leur rendais. Puis, j'ai refermé la porte, me délestant pas à pas des heures difficiles, des moments fragiles, tranquilles, volubiles et chaque seconde me rapproche de la sortie, éloigne la fatigue de mon esprit.
La douceur a salué cette parenthèse qui s'ouvre, le vent effleurait les corps. A la terrasse de ce café, les amitiés se retrouvent, les mêmes conversations, les mêmes sourires se déliant, les mêmes espoirs. Le soleil nous entoure et je respire sereine cette heure qu'il nous reste. Je laisse la quiétude m'envahir, je rejette les peurs, les hésitations, les jours à venir, les longs kilomètres à parcourir, je souris
Dans la douceur de ses yeux, j'ai rebroussé chemin et retrouvé ces lieux quittés au petit matin.
Et pendant ce temps là, Manosque nous revoilà!