Mardi 23 novembre 2010 à 17:14

je croyais que je pourrais m'en sortir mieux maintenant que j'étais sûre qu'il m'avait aimée, que j'étais sûre qu'il ne me quitterait pas pour retourner là-bas mais en fait c'est toujours aussi dur. Il n'y a pas de crise, pas cette incapacité de vivre mais il y a cette douleur, cette profonde tristesse. Il me manque, les vacances s'annoncent très compliquées et je me sens seule. ALors, avec la fatigue, la peur du lendemain, la maladie qui est encore là, je me sens malheureuse.
Je ne suis pas sûre que cette solitude lui est bénéfique, lui permet de faire le point. Je sais juste que je cela me fait mal et m'entraîne vers le néant.

Lundi 22 novembre 2010 à 0:15

On a parlé des heures et je lui ai dit ma douleur mais mon accord pour partir et maintenant, je me retrouve, là; seule dans cette maison sans lui avec les angoisses qui renaissent parce qu'il n'a même pas pris la peine de me laisser un mot, parce qu'il me laisse sans adresse.
Je pleure des larmes sans bonheur et je comprends que l'amour affleure et qu'il le tue de son malheur alors nous allons nous quitter pour qu'il puisse subsister sans qu'il prenne la peine de s'en aller, sans qu'il me laisse sans pleurs.
Je me tais comme je ne peux lui dire et je me doute qu'il profitera de ces jours pour me quitter mais je sais que je lui parlerai, lui conterai ce qu'il a expliqué;
Je l'aime et j'ai cru qu'on s'était retrouvé mais il n'a joué la comédie que pour pouvoir me sauter et me fait payer les heures passées avec mes filles sans me soucier. J'étais persuadée que je reviendrais ce soir, tellement persuadée que j'ai laissé là-bas les reliquats de mes heures. Je ne pensais pas qu'il me demanderait de ne pas le voir et surtout qu'il ne me répondrait nullement, qu'il me laisserait avec ce blanc.
Je vais le laisser faire et me laisser voguer au grès de ces heures relativement disparates.
Il a tué notre histoire et je me défendrai pour expliquer ce que j'ai été.

Mercredi 17 novembre 2010 à 20:44

Il faut que j'écrive, que je narre la paix intérieure qu'enfin je découvre, je déguste. Il faut que je mette sur ce blog ce qu'enfin j'ai compris, attendu depuis si longtemps, ce qu'enfin je ressens.
je suis toujours ici, à Cresserons et je l'aime toujours autant mais aujourd'hui je sais que j'aurais la force de partir, que ce n'est pas lui ma béquille mais que c'est bel et bien lui qui a  besoin de moi. Aujourd'hui, je sais qu'il m'a aimée plus que tout mais qu'il ne pouvait tout simplement pas assumer, qu'il n'en était pas capable car il n'a pas de courage, pas de force pour s"assumer. Il a vécu ainsi et aujourd'hui enfin, notre rupture ne me ferait plus honte car j'en serais la maîtresse. Il n'aura pas fallu grand chose, une réponse enfin osée à un nouveau mail, la lecture de mails qui ne m'étaient pas destinées et l'écriture de ce que je ressentais. Oui, il a joué, triché, menti. Oui, il a cru qu'il pourrait nous garder l'une et l'autre. Oui, il a été lâche et nous a détruites toutes les deux.
Mais aujourd'hui, tout cela est pour moi terminée. Je lui ai dit qu'il pouvait me mettre à la porte parce que j'avais dorénavant la force de partir parce que je sais qu'il m'a aimée, énormément, plus qu'il n'a jamais aimé et que ce n'est que sa lâcheté, son manque de courage qui nous a entraînés dans ce bas-fond.
Alors, je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve mais je sais que je vais m'en sortir.

Cela va être difficile car il faut apprendre une autre organisation, parce que nous sommes dans cet entre-deux et parce que je ne suis pas maître de ma situation, Là, par exemple, j'aimerais aller lui parler mais j'ai les filles et il faut que je m'occupe d'elle avant tout. Elles ont tout de même le droit à ça. Et puis, ce n'est pas facile de supporter son indifférence, son silence. Je l'ai appelé hier soir, lui ai dit de m'envoyer un sms s'il avait envie de nous voir et j'ai rien reçu. Il n'a même pas pris des nouvelles de ma santé pourtant très défaillante. Je sens que nous sommes au bout de notre histoire, qu'il ne correspond plus à l'homme que j'ai aimé et qu'il est trop égoïstte pour que je le supporte. Il ne se soucie que de lui-même et de ce qui lui sera profitable.

Voilà, je ne sais pas si je vais continuer comme ça. Je crois que personne ne souffrira de ma séparation avec Michel, bien au contraire.


Samedi 13 novembre 2010 à 0:07

elle ne le laissera jamais tranquille, je le sais. Elle fait même semblant de ne pas lire mes mails pour avoir le droit de se leurrer mais il est certain que ces mots envoyés m'ont fait du bien, que d'avoir enfin le dessus m'a permis de passer deux jours agréables.
Il a également décidé de m'offrir une belle journée pour avoir le droit de s'en aller et je veux lui montrer que c'est ainsi que l'on y arrivera, que c'est ainsi qu'on s'en sortira. En prenant soin l'un de l'autre, en se donnant des droits l'un à l'autre.
Finalement, son départ me permettra certainement de passer des moments agréables jusqu'à dimanche, de ne pas être mal pour la reprise lundi et de me faire du bien. Quant à lui, il recevra toujours ces mails qui lui feront du mal, elle utilisera toujours ses enfants, les amis, sa soi-disante folie pour le saper le moral mais peu à peu il s'en sortira si je ne lui mets pas de pression supplémentaire, si je peux enfin réussir à affirmer mon existence.
Finalement, il était inutile de sortir des mots douloureux, il suffisait d'être sincère, de dire ce que je pensais, ce que je vivais et j'ai su avant elle renvoyer les mails qu'elle m'envoyait car je n'avais pas envie de poursuivre cette correspondance. Je lui ai dit ce que j'avais sur le coeur et ça m'a fait du bien. Elle ne pourra maintenant plus dire qu'elle ne savait pas, que ce n'était pas clair. Elle devra tout juste supporter cette nouvelle réalité.
Je ne vois pas cela comme une victoire, que sa manière de voir est étriquée, je vois juste cela comme la conséquence normale de notre relation.
Finalement, si je ne me laisse pas aller à ma rancoeur, si je lui fais confiance, si je lui donne l'énergie qu'il n'a pas, si je le pousse à agir, tout cela m'amuse et on peut ainsi passer des journées comme celle-ci, pleine de bonheur, de complicité et de plaisir.

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