Lundi 31 mars 2008 à 12:40

Prendre le train pour un voyage hors du temps et de la vie. Oublier pendant quelques heures que notre nous n'est qu'un leurre et divaguer dans les rues de Paris. L'écouter défiler l'histoire, son  histoire et aimer la partager avec lui, sensation agréable de l'accompagner au delà de ces instants définis. L'embrasser, sourire, rire, délirer... l'aimer davantage. Un samedi de délice.

Rester avec lui quelques heures sans montre assassine, vaporiser la douceur, délayer les envies.

Moments faciles, futiles, puérils, mais moments magiques d'un amour edéniste.

Jeudi 27 mars 2008 à 21:06

Elle avait si bien commencé. Nuit sans escale, soleil matinal, mail inaugural, une journée qui aurait pu être formidable.

Une propoition refusée mais qui vous donne de la gaieté.

Des foulées partagées dans de langoureux baisers.

C'était une belle journée.

20h10: un mail, une nouvelle jetée comme si elle était favorable, c'est le moral qui devient détestable...

C'était une belle journée...

Mardi 25 mars 2008 à 17:32

ADIEU

Malgré le plaisir

ADIEU

Malgré ton sourire

ADIEU

Malgré le désir

ADIEU

T'aimer mais souffrir

Mardi 25 mars 2008 à 1:49

Les cours à l'université s'achèvent... 

nous achèvent...

étiolent une félicité brève.

                                                                           

Samedi 22 mars 2008 à 18:16

Croire qu'on saura être forte. Tenir malgré tout.

Elles roulent, s'écoulent et ne se refoulent

18h12: S'EFFONDRER

Vendredi 21 mars 2008 à 0:42

Il était là devant moi, assis à ses côtés; pas franchement aimant, pas franchement distant, dans cet entre deux qui fait taire les gens.

Il était là, devant moi, à faire comme s'il ne me voyait pas, comme si je ne le regardais pas. Il était là et je ne voyais que ça, je ne pensais qu'à ça.

Il était là alors j'ai joué à cette jeune écervelée, à cette fille qui s'épanouit sans lui.

J'ai joué mais j'ai perdu. La cigarette tue!

Mercredi 19 mars 2008 à 17:34

Ne pas oser parler pour ne pas prononcer ces paroles qu'il ne saurait entendre.

Ce week end isolée ou cet autre rêvé; je ne pourrai lui dire les méandres de mon esprit.

Préféré se taire parce qu'il est des silences moins douloureux que les mots.

La parole se libère lorsque la confiance en soi se développe. Il ne s'agit pas de craindre l'autre ni de le mépriser. Il s'agit simplement de se convaincre que ce que l'on a à dire vaut la peine d'être entendu.

Mardi 18 mars 2008 à 23:18

J'aurais tant aimé ne pas apprécier cette journée mais il est des journées que l'on ne peut qu'aimer.

Il est de ces journées où tout vous va si bien, où tout vous semble à portée de mains. Il est de ces journées où même le soleil vous réveille et vous émerveille. Il est de ces journées où vous souriez aux gens, où vous leur parlez simplement. Il est de ces journées où vous pouvez aller loin, où vous ne demandez plus rien, où vous sentez...bien.

J'ai vécu cette journée avec effervescence, plaisir et romance. J'ai vécu cette journée et j'aimerais qu'elle recommence!

Lundi 17 mars 2008 à 16:12

Savoir arrêter dans l'euphorie et l'allégresse?

Savoir arrêter sans que le mal n'apparaisse?

Savoir arrêter pour que sa vie renaisse?

Savoir arrêter avant qu'on ne se blesse?

No lo sé, no lo puedo!

Samedi 15 mars 2008 à 1:34

Naïve!

Comment peut-on l'être autant? Comment ai-je pu croire que tout serait possible voire simple? Comment ai-je pu espérer que cette vie alternative puisse exister et me satisfaire?

Naïve!

Il aurait pourtant fallu que je me regarde, que je me représente pour me rendre compte que tous ces rêves n'étaient que chimères, qu'il n'était pas possible que cette autre vie survive.

Naïve

Cette naïveté me fait mal, me démolit, me paralyse. Comment a-t-il pu ne pas me le dire, Comment a-t-il pu entamer cette histoire s'il savait qu'il ne pourrait pas lui donner de temps, de lattitude?

Naïve

Et pourtant, serai-je capable de prendre les bonnes décisions, de faire le bon choix? Serai-je capable de cesser cette escapade misérable? Serai-je capable de renoncer à cet aubade.

Naïve

Je n'aurais jamais cru que je pouvais me laisser happer à ce point. Je n'aurais jamais cru que je pourrais m'oublier à ce point, me délaisser pour le moindre moment partagé.

Naïve, il faut cesser cette naïveté et dès que possible tout arrêter.

La douleur sera forte mais au moins peut-on espérer qu'elle sera brève:

Vendredi 14 mars 2008 à 18:05

Je ne peux pas lui écrire, cela ne servirait à rien, cela ne permettrait pas de le faire venir. Je sais qu'il n'y peut rien, je sais qu'il aimerait bien. Et pourtant, il n'est pas là, je ne suis pas avec lui et je ne le serai certainement plus aujourd'hui. Ce soir, est-ce le soleil, la journée d'hier, la fatigue, la lassitude, ce soir, je ne supporte pas cette absence, je ne supporte pas son silence et j'ai envie de hurler. Hurler pour qu'il m'entende, pour qu'il puisse comprendre que la douleur devient insupportable.

Il n'aurait dû s'agir que d'un flirt innocent, il n'y aurait pas dû y avoir de sentiments mais on n'y peut rien, on ne maîtrise rien, on ne résiste pas au fait d'aller bien, de se sentir bien, à nos étreintes. On ne résiste pas au désir qui s'enflamme, à la douleur qui se trame, on ne résiste pas et pourtant, il n'est pas là!

Si au moins je pouvais retenir mes larmes!

Mercredi 12 mars 2008 à 18:36

Je veux,

Je ne peux pas!

Il ne peut m'offrir ,

ce que je ne saurai lui quérir!

Une histoire trop belle

Pour s'achever ce soir

Une harmonie trop réelle

Pour être dénuée d'espoir

Mardi 11 mars 2008 à 22:51

Ne plus écrire pour ne pas se répéter, pour ne pas ressasser les mêmes idées, les mêmes problèmes jamais résolus par faute de résolutions.

Ne plus écrire et se sentir frustrée par cette absence, ce manque.

Ne plus écrire par manque d'idées, de talent et de temps/

Et pourtant, vouloir continuer à écrire, avoir besoin de laisser les lettres s'envoler même si cela ne sert à rien, même si cela n'empêche ni le chagrin, ni le déclin. Continuer à écrire parce que ce blog est là pour ça, pour absorber toutes les inepties que mon cerveau fournit, toutes les nullités que mon cervelet crée.

Je continue. Je n'ai pas envie, pas la possibilité de m'arrêter. Ecrire c'est me donner la possibilité de ne plus penser, de ne plus y penser, de ne pas m'enfermer dans cette spirale ridicule de la frustration qui omnibule. Ecrire c'est permettre au clavier de prendre la place de mes idées, c'est permettre aux mots de prendre la place des maux. Comme il est facile se rapprochement futile, tant de fois utilisé, vide de toute profondeur. Et pourtant, je vais mal ce soir, je vais mal parce que je ne parviens pas à réaliser la coupure, parce que je subis et que c'est dur d'être toujours dominée, de ne pouvoir décider.

J'avais pourtant tout prévu, tout organisé. Mais tout ça m'a l'air bien inutile puisque lui ne décide pas, ne maîtrise pas.

Injustice, a-t-on le droit de prononcer ce mot? A-t-on le droit de plaindre l'être absent? Il est vrai que l'adultère est une relation futile, niant la quotidien, l'utile. c'est certainement pour cela que cette relation nous plait. Parce qu'elle n'entre pas dans notre quotidien, parce qu'elle ne nous entrave pas d'implacables liens. Pourtant, la routine s'installe, l'habitude s'emballe.

JE continue à écrire et je reviens à ce sujet de conversation favori qui devrait être nié, niais.

J'aimerais tant avoir autre chose à raconter, parler du dernier film visionné. Mais, cela ne me correspond pas. Je ne sais pas parler lorsque tout va.

je vais cesser d'écrire parce l'article serait trop long, parce qu'il est inutile de faire du remplissage, parce qu'il est inconvenant de rester devant cet écran.

Dimanche 9 mars 2008 à 9:27

Se lever, allumer l'ordinateur, se connecter et attendre la sentence fatidique, message ou pas message.

S'enflammer dès que le chiffre 1 apparaît, se hâter lire les quelques mots expédiés et ... attendre à nouveau.

Comment peut-on créer une telle dépendance, un tel attachement à un écran? Comment ll'espoir de quelques mots jetés peut emprisonner?

Ne pouvoir s'empêcher d'attendre, ne pouvoir s'empêcher de cliquer, d'envoyer. Ne pouvoir se raisonner lorsque l'énervement vous gagne, motif: ordinateur occupé! Ne pouvoir accepter un écran muet.

Jeudi 6 mars 2008 à 16:25

Aller mal à trop s'imaginer, espérer, rêver puis... réaliser que rien n'a changé, rien ne changera jamais.

Il y a les jours où tout va bien, où cette relation épisodique vous convient.

Il y a les jours moins bien où la frustration, le manque vous atteint. Ces jours où les pleurs s'écoulent pour rien, où l'on est moins que rien, où l'on se persuade que l'autre ne ressent plus rien.

Il y a les jours chagrins!

Un week end, une soirée, un ciné: ne pouvoir le demander, ne pouvoir l'imaginer.

Un midi, un restau, s'imaginer le meilleur, s'exercer au bonheur.

Les rêves sont assassins lorsqu'on commence à y croire...

Mardi 4 mars 2008 à 23:50

Regarder pousser l'arbre et finalement y grimper. Malgré les interdits, ne pouvoir s'empêcher de s'y percher. Les branches sont fragiles, elles vont nous faire tomber: il nous faut amortir la chute ou très fort s'accrocher.

La branche la plus pourrie, pourra-t-on l'éviter?

La branche la plus solide est-elle à notre portée?

De cet arbre, le plus simple, ne serait-il pas d'en descendre?

Passer des heures à ses côtés et ne pouvoir le quitter.

Dimanche 2 mars 2008 à 1:46

Je m'efforçais de ne jamais prononcer ces mots si souvent galvaudés. Je voulais m'en préserver.

Il a usé de tous ses charmes, employé toutes ses armes: naïve, j'ai craqué, j'ai capitulé. Son égo satisfait?

Et maintenant? Les jeux sont faits: il a gagné. Fin de la partie? Amère comédie!

Je n'ai su que l'effleurer: il m'a touchée, je me suis coulée!

Apprendre à se séparer pour ne plus le déranger dans sa petite vie bien réglée.

Samedi 1er mars 2008 à 14:08

Week end familial. Balades, discussions, visites. Week end banal.

Préparer leur venue: ravioles, lasagnes, charlotte; leur offrir du temps.

Week end tranquille même si l'esprit dérive, ne cesse de le convoquer. Plaisir du souvenir réveillé.

Week end sans message et le bien être se fait la malle. Un message et se dissipe le nuage, le sourire retrouve votre visage.

Un week end pour Elles.

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