Mardi 11 mars 2008 à 22:51
Ne plus écrire pour ne pas se répéter, pour ne pas ressasser les mêmes idées, les mêmes problèmes jamais résolus par faute de résolutions.
Ne plus écrire et se sentir frustrée par cette absence, ce manque.
Ne plus écrire par manque d'idées, de talent et de temps/
Et pourtant, vouloir continuer à écrire, avoir besoin de laisser les lettres s'envoler même si cela ne sert à rien, même si cela n'empêche ni le chagrin, ni le déclin. Continuer à écrire parce que ce blog est là pour ça, pour absorber toutes les inepties que mon cerveau fournit, toutes les nullités que mon cervelet crée.
Je continue. Je n'ai pas envie, pas la possibilité de m'arrêter. Ecrire c'est me donner la possibilité de ne plus penser, de ne plus y penser, de ne pas m'enfermer dans cette spirale ridicule de la frustration qui omnibule. Ecrire c'est permettre au clavier de prendre la place de mes idées, c'est permettre aux mots de prendre la place des maux. Comme il est facile se rapprochement futile, tant de fois utilisé, vide de toute profondeur. Et pourtant, je vais mal ce soir, je vais mal parce que je ne parviens pas à réaliser la coupure, parce que je subis et que c'est dur d'être toujours dominée, de ne pouvoir décider.
J'avais pourtant tout prévu, tout organisé. Mais tout ça m'a l'air bien inutile puisque lui ne décide pas, ne maîtrise pas.
Injustice, a-t-on le droit de prononcer ce mot? A-t-on le droit de plaindre l'être absent? Il est vrai que l'adultère est une relation futile, niant la quotidien, l'utile. c'est certainement pour cela que cette relation nous plait. Parce qu'elle n'entre pas dans notre quotidien, parce qu'elle ne nous entrave pas d'implacables liens. Pourtant, la routine s'installe, l'habitude s'emballe.
JE continue à écrire et je reviens à ce sujet de conversation favori qui devrait être nié, niais.
J'aimerais tant avoir autre chose à raconter, parler du dernier film visionné. Mais, cela ne me correspond pas. Je ne sais pas parler lorsque tout va.
je vais cesser d'écrire parce l'article serait trop long, parce qu'il est inutile de faire du remplissage, parce qu'il est inconvenant de rester devant cet écran.