verone
penséééés
Mercredi 28 mai 2014 à 23:20
Il va partir, sans doute, peut-être, sûrement, tout dépend des jours mais il va partir. Le sud, près de 1000km pour l'atteindre, pour atteindre la chaleur qu'il ne trouve plus ici, la liberté qu'il pense avoir perdue. Le sud pour soi-disant se rapprocher d'eux mais surtout pour fermer la parenthèse qu'il n'a jamais su laisser ouverte, pour des mots qu'il ne voulait pas écrire. Le sud pour me laisser sans ressource, sans avenir, sans envie. C'est toujours ceux qui ont donné le plus qui ont le plus à perdre, ceux qui ne se sont pas protégés qui sont les plus attaqués mais c'est aussi eux qui vivent le plus, qui peuvent sans doute le mieux s'accepter.
Il va partir et le désarroi me gagne, un sentiment d'injustice, d'abandon, de dégout. La certitude que je ne pouvais rien faire, que tout était écrit, que les jeux étaient joués, les dés pipés. Il va partir et mon corps, mon coeur se désolent. Mon esprit lui refuse de prendre en compte ses mots, et laissent la réalité adoucir la peine. Il va partir et les dernières heures pèsent des tonnes. Les mots ne se trouvent plus, les mains ne se recherchent plus. La partie est abandonnée avant même qu'elle ne se termine.
Il va partir parce que la vie ne nous est pas permis, parce que les projets ne nous sont pas autorisés. Il nous les interdit, il nous les condamne et me condamne au silence, à l'infamie. Je voudrais rêver à ces contrées lointaines, ces coups de pédale à multiplier mais son silence m'ont contrainte à taire mes rêves, sa tyrannie douce m'ôte tout entrain. Il est interdit d'interdire, alors, il n'interdit pas, il dégage une pression qui amène mon auto-censure, ma peur de parler, peur de m'imposer, peur de lui poser les questions nécessaires,. Peur. JE vis depuis toujours avec la peur, cette peur de le perdre qui me tenaille depuis que je le connais.
Il est resté tant qu'il en était obligé, tant que le départ lui était difficile, l'obligeait à des actes compliqués. Il est resté tant que cela lui coûtait de partir mais aujourd'hui où plus rien ne le retient, sans me prévenir, il a laissé notre toit, notre lieu quotidien. Non seulement il part mais avec lui part mon nid.
Il va aller retrouver ce qu'il n'a jamais vraiment quitté, ce qui lui assure un quotidien tranquille, facile. Et moins je m'enfonce parce que je n'ai pas su me prémunir, je ne sais pas vivre seule, je ne sais pas vivre sans désir, je ne sais pas mentir.
Vendredi 23 mai 2014 à 0:07
J'ai pas tout lu parce que, dès le départ, je n'arrive pas à comprendre.
J'ai pas tout lu alors je n'ai qu'entendu "droit pour le beau-parent". Tu parles s'il est beau le parent, souvent un être voleur, un être qui rime avec douleur.
Alors, je me pose une question, toute bête, pourquoi les parents ont-ils le droit de perturber ainsi la vie de leurs enfants? Qu'ont-ils demandé ces petits pour être trimbalés de place en place, de têtes en têtes? C'est quoi être parents? C'est forcément être amoureux? C'est forcément être un couple? Alors, quand l'amour s'envole, quand le couple éclate, pourquoi sont-ce les enfants qui gambadent, qui volent?
Pourquoi la résidence alternée devrait être pour les enfants? NE sont-ils pas les plus fragiles, ceux qui ont le plus besoin de stabilité? Pourquoi ne sont-ce pas les parents qui déménagent toutes les semaines? LEs enfants sont-ils obligés de découvrir des visages inconnus, de partager leur intimité avec une femme, un homme qu'ils ne connaissent pas?
Pourquoi celui qui n'est que l'amoureux-se du père, de la mère aurait-il des droits? Quelle est la place qu'on accorde à celle/celui qu'on a bien souvent laissé pour contre? au parent qui doit déjà supporter la douleur de ne pas vivre avec son enfant au quotidien.
Vous supporteriez devoir changer de repères chaque semaine, chaque week end?
Quand on devient parent ne devient-on pas contraint? Si on estime un enfant capable de changer de résidence toutes les semaines, alors, laissons cette obligation aux parents et cessons de toujours tout faire assumer aux plus petits qui eux, n'ont jamais demandé que leurs parents divorcent.
Mercredi 21 mai 2014 à 14:47
Il y a les bonnes nouvelles, la section internationale obtenue haut la main par la demoiselle, les envies de l'une, les félicitations de l'autre, et tout ce petit monde qui s'émerveille.
Lulu34200
Dimanche 4 mai 2014 à 0:16
SGT: Trouble neurologique caractérisé par des tics moteurs et verbaux. Malgré l’évidence que le SGT a une forte composante héréditaire, l’anomalie génétique exacte est encore inconnue.
www.tourette-romandie.ch/docs/sgt.pdf
Elle a, sur cette photo, l'âge où la maladie est apparue, insidieuse, "silencieuse". Peu à peu, elle a pris toute la place puis de moins en moins. La solution: pas de miracle mais beaucoup, beaucoup de mots, d'explications, d'attention et surtout, le regard des autres, leur acceptation, leur tolérance, leur oubli et bien sûr un suivi psychiatrique et psychologique lourd.
Ma fille est atteinte du syndrome Gille de la Tourette. Depuis ses deux ans, elle souffre de migraine, à l'âge de 7 ans, elle clignait des yeux en permanence, à 9 ans, elle ne cessait de renifler, à 10 ans elle poussait des cris, elle mimait des gestes obscènes sans savoir même qu'ils l'étaient, s'insultait, se dénigrait. Elle poussait des petits cris du matin au soir, ne dormait pas. Mais, jamais, jamais elle ne se plaint, jamais elle ne se donne d'excuse, de droits liés à sa maladie. Elle pourrait avoir 30% de devoirs en moins, 30% de temps supplémentaire pour réaliser ses contrôles, elle pourrait profiter de la situation mais elle préfère se battre, elle préfère aller de l'avant, elle préfère vivre. Et elle est en train de gagner, elle est en train de prouver que leur attitude, leur acceptation ont eu raison de ses angoisses, de ses tics, de ses cris. Ils avaient pourtant l'âge où l'on dit les enfants cruels mais ils n'ont pas ri, ils ne l'ont pas délaissée, ils ont continué à l'apprécier, à l'aimer. Sans eux, sans ce respect,sans ces enseignants qui se sont adaptés, sans elle qui leur a expliqué les maux, le syndrome, rien n'aurait été aussi "simple", rien n'aurait été possible. Parce que lorsque l'enfant crie, bouge, rien n'est pire que de lui demander de se taire, rien n'est pire que de se moquer, rien n'est pire que de le stigmatiser. Taisez-vous, laissez-faire et peu à peu les tics s'estomperont et alors, il sera temps de l'aider à les rendre socialement, intimement supportables. Parce que, même si l'on est tolérant, il est insupportable d'entendre crier tout le temps. Parce que laisser faire tout le temps, ce n'est pas non plus l'aider.
Aujourd'hui, elle a 15 ans, est toujours atteinte de ce syndrome mais parvient plus ou moins à le dompter. Elle est une collégienne épanouie, brillante, sportive, attentionnée, curieuse.
Ma fille est atteinte du syndrome Gille de la Tourette mais c'est avant tout ma fille!
Samedi 3 mai 2014 à 10:59
Je me demande pourquoi je choisis d'écrire ici et non là les mots qui parfois gonflent, m'échappent et s'arrachent comme un sparadrap qui viendrait se coller ailleurs. Le besoin incompréhensible, incompressible d'écrire, de divulguer, de noircir.
Ecrire alors qu'on n'a pas de plume, alors qu'on n'a pas d'informations utiles à colporter, comme cette critique lue aujourd'hui qui regrette que le nombrilisme de Catherine Millet n'apporte rien, ne transmet rien. Sa vie sexuelle apportait un éclairage, un souffle, une énergie, ses derniers mots ne semblent qu'une péroraison destinée à son seul psychanalyste.
J'ai souvent honte de mon manque de mots, de tournures, d'efficacité, manque d'autant plus étonnant que je suis censée les maîtriser, les inculquer, les corriger! Je peux rédiger un écrit journalistique, tant ce style m'est familier mais suis incapable de littérature, de beaux mots, de mots justes.
J'aime la définition balzacienne de la littérature, de ce réalisme qui ne doit dire le vrai mais le reconstruire en cherchant le mot juste, le terme évitant détour et fioriture. J'aime cette lecture qui nous plonge dans un univers qui nous semble familier, crédible et pourtant si puissamment romanesque. C'est sans doute lorsqu'on ment qu'on permet d'accéder à la vérité. C'est ainsi que parlait Jorge Semprun lorsqu'il affirmait qu'il ne pouvait pas dire, décrire mais qu'il ne pouvait que mettre en scène, recréer pour parvenir peut-être un jour à transmettre. L'écriture ou la vie.
Je, ce pronom, tant de fois répété dans tous ces articles qui prospèrent. C'est sans doute pour cela que son blog à elle fonctionne sans doute plus que les autres, parce que les "ils"prennent le dessus, parce que son regard porte vers l'ailleurs, vers l'autre. Et pourtant, il y a aussi ce blog à elle qui m'envoûte, uniquement blog du "je" mais dont l'écriture me fascine, dont le regard semble dépasser sa propre expérience pour être une transmission onirique. Elle se raconte et pourtant elle semble nous raconter. Et puis il y a cet autre, fait de petits détails, d'anecdotes du quotidien de la tanière, un quotidien qui est aussi le mien mais que jamais je ne pourrais relater avec autant de tendresse, d'humour et de réalité. Il y en a ainsi plusieurs que j'aime à parcourir et je me demande pourquoi, j'aime ça.
La vie que l'on dévoile est-elle celle qu'on vit? Relire les articles, ou plutôt les parcourir tant la lecture en est indigeste, décrit une vie tourmentée, torturée, chaotique. Semblent écartés tout bonheur, toute futilité, tout enthousiasme, toute sérénité. Est-ce cela la vie que je mène? Devenue très sensible aux couleurs, aux détails, je ne relate pas la douceur d'un pas qui s'avance dans la chambre d'à côté, les bruits d'une maison calme, apaisée, vivante, les odeurs d'un déjeuner partagé, le jaune de ces champs, les coquelicots qui m'émeuvent et me semblent des tableaux éphémères que j'aime à retrouver sans aucune lassitude, avec un émerveillement sans cesse renouvelé. Peut-on dire, quand on n'a pas les mots, l'émotion ressentie à la vue de cette balançoire, à la perception de ces voix qui me sont si chères et qui heureusement ne se sont pas tues. Non ma vie n'est pas que tracas, elle est surtout quiétude, facilité parce que je vis dans une société qui me le permet sans que j'aie à me battre, parce que je ne connais pas la crise, parce que certes ma vie sentimentale, de par mes choix, est compliquée mais jamais je n'ai à lutter réellement pour vivre. Ce n'est sans doute que parce que j'ai cette vie si simple que je peux prendre tout ce temps pour me plaindre.
Je n'éprouve aucune honte à avoir ce que j'ai, ce que je "possède". Ces "acquis", je ne les étale pas parce qu'ils ne sont pas si importants que cela, parce qu'ils ne sont que des utilitaires. Parce que l'important bien sûr est ailleurs. Mais il est facile de ne pas avoir le goût de la propriété quand on est propriétaire. Il est facile de ne pas hurler lors des paiements des impôts quand on les paie sans misère. Oui, je ne hurle pas derrière les taxes. Non, je ne trouve pas que je suis mal payée, ni trop d'ailleurs. Oui, je ne comprends pas, je suis heurtée par ces entreprises qui demandent toujours plus d'avantages et ne redistribuent rien, ou tellement mal. Oui, je préfèrerais une politique sociale plus à gauche, moins libérale mais non, je ne dis rien, ne fais rien pour parce que je ne pense pas être qualifiée pour donner mon avis, gérer, décider.
J'admire ceux qui savent, ceux qui osent, ceux qui s'assument. Je suis un ermite, une personne socialement introvertie, maladivement timide à l'apparence fière et hautaine. Je croule sous les doutes, les incertitudes et les masque derrière une assurance indéfectible. Je ne parviens pas à maîtriser le jeu social, dire ce que je ne pense pas, m'intéresser à ce qui m'indiffère, déballer ma vie, me libérer, cesser de réfléchir. Je suis chiante, ennuyeuse, incapable de folie. C'est étrange, cette impression d'être sans cesse le spectateur d'une scène dont on n'a pas le scénario. Je suis celle qu'on ne recherche pas, celle à qui on ne parle pas, celle qui ne connaît personne. Et pourtant, on pense que je maîtrise, organise, assume, suis incapable de flancher. Comment peut-on leurrer ainsi?
Mes lacunes, incompétences se cachent derrière une façade assurée. Ils pensent que je connais tout moi qui ne sais rien. Je m'amuse de cette popularité moi qui suis tellement sévère, incapable de laxisme. Il s'étonnait de ce calme qui régnait. Je me rappelle cette réflexion, elle me régénère quand je doute, "j'avais envie de m'asseoir au fond et de rester là" alors qu'elle était entrée face à ce groupe qu'on disait enragé et avec qui je conversais. Je ne sais pas pourquoi cela se passe comme ça. Et pourtant, il y a eu aussi ces groupes avec lesquels, jamais, je n'ai réussi à travailler. Des douloureuses expériences que jamais je n'ai cachées. Sans doute est-ce cela mon secret, toujours dire les difficultés, ne pas forcément les considérer comme des échecs personnels, refuser le masque lorsqu'il s'agit de dire les problèmes rencontrés.
Je m'égare. J'en reviens toujours à moi. Quel intérêt? Je pourrais parler de ce que je lis, comme ils sont nombreux à le faire, et parfois avec un talent que j'admire, mais je commente très mal et lis par à-coups. Lui, je l'ai aimé aussi pour cela. Pour ces passages qu'il me lit, pour sa capacité à mettre en valeur un dialogue, une description, pour le son de sa voix lorsqu'il lit, me lit ce qui l'émeut. Là, encore, belle contradiction. je ne cesse de les exhorter à lire et ne dois lire que quelques livres par mois. Et souvent j'abandonne avant d'avoir achevé la lecture parce que je déteste les fins. Ces derniers jours, à la faveur des vacances, j'ai dévoré le garçon d'à côté, re-re---découvert les oeuvres de Racine, retrouvé Makine... et m'oriente vers Maalouf. Mes plus nombreuses lectures, ce sont leurs écrits, ces lignes et lignes que je me dois de vérifier, commenter, noter. Oublié le crayon rouge mais l'acte reste le même. Tenter de complimenter, de repérer les réussites et pourtant, achever les espoirs par une note sans mérite. Mais, les vrais livres, je ne fais parfois que les parcourir. Je suis très loin de la lecture dévorante de C. qui depuis qu'elle a appris à lire dévore. Elle avait 8 ans quand elle a décortiqué Dumas. Alors qu'on lui demandait de rédiger les fiches de lecture des derniers livres lus, elle avait demandé à sa maîtresse si elle devait le faire pour chaque livre. Cette dernière avait tout d'abord répondu par l'affirmative. J'avais ce jour-là récupéré une petite fille chagrinée, sa passion devenait une charge. Heureusement, les premières fiches rendues, la maîtresse a cessé ses "exigences" et a compris l'ampleur de la charge. En effet, elle terminait deux à trois romans par jour puisqu'elle devait puiser dans la bibliothèque de l'école dont les oeuvres ne comportaient que quelques dizaines de pages. En Ce2, les élèves devaient présenter les livres qu'ils avaient préférés, pour elle, c'était Les trois mousquetaires. Et sans se rendre compte de ce qu'elle faisait, c'est ce roman, trouvé dans notre bibliothèque qu'elle a promu devant un public médusé et une enseignante amusée. Elle a ainsi "présenté" 20 ans après puis le comte de Monte Cristo. Après Dumas, elle a découvert Zola. Et c'est le Bonheur des Dames et Le Rêve qu'elle évoquait devant ces jeunes gens qui peinaient parfois à achever le dernier J'aime Lire. Cela ne l'empêchait pas de les lire et de les apprécier ces "j'aime Lire" et toute littérature jeunesse. Il nous fallait juste faire attention à ce qu'elle prenait dans la bibliothèque pour ne pas qu'elle soit trop choquée. Et oui, "Le grand cahier", c'est innocent comme titre mais pas tellement adapté ! Ensuite, c'est elle qui est devenue "mon testeur de livre". Ses goûts étaient souvent pertinents et lorsque je cherchais un roman pour mes collégiens, je lui proposais ma sélection et elle choisissait pour eux. Aujourd'hui, alors qu'elle a beaucoup grandi, elle joue encore ce rôle pour mes lycéens et peut lire tant Proust que Suzanne Collins, mais aussi Gavalda que Claude Ponti. Elle a terminé la Comédie humaine, les Rougon-Macquart mais aussi Le Monde de Narnia, le royaume de Tobin, ou les romans d'Anne Perry. Tout ce qui se lit trouve grâce à ses yeux.
Alors, non, je ne saurai pas rédiger des critiques littéraires, ni cinématographiques d'ailleurs malgré un budget ciné conséquent (enfin, pas tellement car chez nous la place est à 4 euros). J'ai adoré IDA, ai été chahutée par eastern boys, ennuyée par "Apprenti Gigolo" et "l'ombre de Mary", amusée par "qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu", sans surprise mais délassée par "les yeux jaunes des crocodiles" ou " de toutes nos forces", tenue en haleine par "diplomatie" ou "her". Et là, je m'apprête à découvrir "pas son genre", "conversation animée avec Noam Chomsky" et "the amazing superman". Mais, quel intérêt vous dire que j'ai aimé alors que je n'ai aucune culture cinématographique. En littérature, je saisis souvent la qualité littéraire d'un écrit mais je prends parfois beaucoup de plaisir à lire un récit pourtant si mal raconté parce que l'histoire me plait. Ainsi, j'ai ri en lisant Gavalda alors que la lourdeur des phrases me dérangeait, la caricature, les poncifs, les phrases sans originalités me pesaient. Mais voilà, l'histoire était simple, entraînante, attachante. C'est la même chose avec Claudie Gallay et ses romans qu'on lit et oublie malgré le plaisir immédiat ressenti alors que je peux lire et relire Samarcande sans jamais me lasser et en apprécier la force et la poésie. A quoi bon vous dire que qu'un roman est bien alors que c'est mal écrit. Et dévoiler les mots qui vous touchent, les qualités littéraires me semblent souvent d'une pédanterie injustifiée.
Alors, je continuerai sans doute à étaler des mots sans intérêt si ce n'est celui de la catharsis.
Long article, telle une logorrhée, une diarrhée qu'on ne saurait tarir. Sans doute parce que les vacances avec elles se terminent, que l'Espagne avec lui se profile et que ce grand écart oblige à divaguer ailleurs pour ne pas penser à ce statut de SDF que je peine à surmonter.