Dimanche 26 décembre 2010 à 17:36

C'est ici que je mettrais les mots que je ne peux pas t'envoyer, c'est ici que je me libèrerai de la pression que l'absence et le silence créent. Tu ne me donnes pas le droit de t'écrire, d'entraver ta liberté, de te montrer que j'ai envie de partager avec toi. Alors, pour avoir le droit d'encore te voir, d'avoir encore l'espoir de te manquer, je fais contre nature, j'agis à l'encontre de mon bien être et je me tais. Ca me tue et me rend parfois complètement sur les nerfs mais je ne peux faire autrement puisque c'est toi qui mènes les rennes, qui décides de tout, de ce qui m'est permis, de ce que tu me tolères.
Etretat, il y avait plusieurs semaines que j'avais envie d'y aller mais jamais je n'ai osé te le proposer. A chaque fois que je propose quelque chose, tu m'arrêtes, me montres que j'ai tort.

J'ai relu de nombreux mails que tu as écris et les ai mis en lumière par rapport à ce que je savais; je me rends compte combien tu as pu être perfide, calculateur et je comprends pourquoi tu nous as rendu folles et mal toutes les deux. Tu n'as jamais décidé d'être seul, complètement seul. Tu es toujours passé de l'une à l'autre sans transition. Elle te laissait, tu venais me chercher, ce fut le cas en juillet 2008, en septembre 2008, en avril puis juin 2009. C'est en agissant ainsi que tu as donné à chacune des raisons d'espérer et que tu as détruit tout le monde.

Je me rappelle en juillet, juste en janvier, quand pour la première fois j'ai décidé de te laisser, le soir même tu te rendais au cinéma, sans même me laisser du temps pour accepter cela. Pour toi, c'était normal mais tu n'imaginais pas combien c'était cruel. Mais, dès que je te laissais, tu faisais des efforts pour rentrer chez toi, tout mais jamais seul.
Rappelle-toi en septembre 2008, lorsqu'elle t'a mis à la porte, que tu vivais chez Mado, tu ne cessais de venir me voir, tu as même passé de longs moments le vendredi 19, juste avant de la retrouver. Comment veux-tu que cela soit supportable? Tu as été ignoble et je ne te le pardonnerai jamais.
J'ai découvert que tu devenais irascible quand il y avait longtemps que tu ne m'avais pas vue, que tu étais sans nouvelle mais que tu étais plus agréable quand nous avions passé des moments serein ensembles.

C'est terrible de savoir ce que je sais et profondément humiliant pour tout le monde.

Finalement, si je t'avais quitté, tu serais resté chez toi. Tu aurais vécu avec elle une relation fraternelle car tu n'aurais pu réussi à bander. Mais, au moins, tu préservais la face, tu gardais tes acquis. Comment peut-on être aussi pragmatique et froid? Comment peut-on aussi peu se soucier des sentiments des autres. Tu savais qu'elle te voulait amoureux, entièrement tourné vers elle et tu savais que tu ne pouvais lui procurer ce plaisir mais il fallait que tu fasses semblant pour garder ce que tu avais, le droit aux réunions de famille, aux retrouvailles entre amis, aux situations simples. Tu ne pouvais la rendre heureuse mais tu pouvais te permettre la tranquillité. Je ne sais pas comment tu as pu faire cela, comment on peut rester avec toi en sachant cela.

D'ailleurs, je me demande parfois, si je ne reste pas, à mon tour parce que c'est plus simple, parce que ça m'évite de remettre une fois de plus ma vie en question. Peu importe, tant que tu ne prendras pas la décision de partir, je resterai, quoi qu'il en coûte, quelles qu'en soient les conséquences. Je resterai à Cresserons et continuerai à formuler des projets d'avenir.

On est dimanche, je vais enfin profiter de jours seule avec mes filles et je crois que cela va me faire du bien.

Dimanche 19 décembre 2010 à 20:09

il faut que j'accepte l'inacceptable et il voudrait que j'aille bien, il voudrait que je puisse faire comme si de rien était. Je n'avais aucune place dans ces vacances

Dimanche 5 décembre 2010 à 3:33

JE me croyais sereine mais jje suis allée trop vite. J'ai cru que je pouvais le quitter alors qu'il était encire trop dominant. J4ai tent" de le faire et ai eu comme réaction son indifférence, sa tranquillité.
Maintenant, j'ai gâché les rares chances que j'avais de pouvoir profiter de mes vacances. Rien, il me laisse seule et ça ne lui fait rien.
On recommence comme en octobre, comme en aout. Il se fout de moi mais je ne le laisserai pas faire

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