Vendredi 25 février 2011 à 8:58

Il fallait que ça éclate, que ça craque, il fallait que je lui montre ce qu'il fait de moi. MAis comme à chaque fois que la crise est forte, il a fui, il s'est éloigné encore un peu plus. Une excuse bidon et une folle envie de le tuer mais finalement c'est moi qui paie, c'est tout.
J'aurais voulu qu'il ne me dise pas, qu'il oublie, j'aurais voulu qu'il fasse en sorte que ça n'est aucune incidence sur moi mais il n'a pas pris la peine de regarder cela, il n'a pas essayé de m'épargner.
Je suis une adulte et je suis frustrée. Comme toutes les personnes frustrées, je pète les plombs, je me jette sous un train chaque nuit.
Il fait de ma vie un désastre et je lui fais payer mais lui ne paie rien car il sait très bien se protéger.
Je vais dormir et laisser les heures passer.
JE ne peux pas aller au concert ce soir car j'ai été absente aujourd'hui. Qu'importe.
Je liu en veux mais je n'aurai pas le droit de lui dire.
je le tiens pour responsable mais je me garderai rien de lui expliquer.
JE vais le quitter et écrirai ce que j'ai sur le coeur car je n'en peux plus de passer pour une poufiasse

Mardi 15 février 2011 à 18:59

Je crois que c'est simple, j'"en ai marre de ma vie, j'en ai marre d'être traitée avec le peu de considération qu'il m'octroie, j'en ai marre d'avoir l'impression de n'exister que lorsque nous sommes ensemble. Son dernier mail fut si froid et si impersonnel que je n'ai même pas eu le courage d'aller faire les courses.
J'ai froid, je suis à Authie, il faudrait que je prépare mon évaluation pour demain mais je n'en ai pas le courage. Je crois, d'ailleurs, que demain, ils auront la surprise de ne pas avoir de contrôle mais plutôt une mise au point et une préparation pour le contrôle de jeudi car je n'ai vraiment pas le courage de le préparer.
Je suis épuisée par cette nuit sans sommeil, par cette soirée sans amour mais en distance et en douleur.
Je n'ai plus envie de patienter, plus envie de faire des efforts, plus envie de me prendre la tête. Je voudrais juste pouvoir prévoir les vacances, me demander ce que je ferai pour compenser l'absence de neige... Tous ces petits trucs sans importance, frivoles mais qui font du bien.
Je suis un peu patraque et sans doute cela ira mieux demain mais ce n'est pas sûr. Je ne suis pas sûre d'aller bien un jour!
Je crois que demain je vais me faire payer une bière chez Nico s'il est chez lui car j'ai besoin de voir un peu de monde. A moins que je passe chez Clarisse lui rendre son bouquin. Mais bouger, j'ai besoin de bouger!!!
Je l'aime et mon amour est fort mais il me rend malheureuse, ma vie n'est pas mieux qu'avant, elle est même pire. Les filles préparent leur voyage au Nicaragua et moi je passe du temps à ne rien faire, à attendre, à marcher sur des oeufs.
Voilà, on ne peut pas dire que cela soit pire, on ne peut pas dire que cela soit mieux. On gère sans doute de mieux en mieux les crises mais elles sont toujours là et je ressens comme un ennui lancinant, quelque chose qui ne s'en va jamais.

Samedi 5 février 2011 à 10:40

Il a répété ces mots, ceux que je ne voulais plus entendre, ceux qui me meurtrissent au plus profond de mon âme. Il a de nouveau affirmé qu'il ne pouvait pas, qu'il ne voulait pas. Pire encore, il m'a dit combien il ne voulait pas divorcer, à quel point il n'était pas désireux de vivre avec moi, qu'il n'a fait que subir la pression que je mettais. tout est ma faute parce que lorsque j'ai enfin accepté de le quitter il était trop tard. Ce n'est que parce qu'elle ne voulait plus de lui qu'il a enfin accepté de vivre à mes côtés, comme un pis aller. De cette vie avec moi, il ne veut pas, il n'en éprouve aucun plaisir. Tous les moments agréables que nous avons vécus n'existaient pas, il faisait semblant, ne m'aimait pas. Je nous voyais complices, bien ensemble mais lui affirme le contraire.
Il veut me quitter et je ne peux rien faire si ce n'est me laisser sombrer, me laisser dériver. Je n'ai plus envie de lutter, je vais attendre, tout juste attendre.
C'était ma fête hier et voilà le cadeau qu'il m'a préparé:  mon horrible destin, son aveu terrible que je ne suis rien pour lui, que je ne vaux pas la peine qu'il se batte.

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