again...
Toujours les mêmes mots, les mêmes douleurs, les mêmes impossibles confidences.
Toujours la même peur, la même certitude, la même incapable solitude.
Toujours la même tristesse, la même mélancolie, la même insoutenable folie.
Toujours le même amour sans écho, le même soin de sa peau, le même incontrôlable éros.
Toujours, encore, toujours et toujours encore. l'étau se resserre et la vie me perd
verone
penséééés
Dimanche 30 septembre 2012 à 13:52
Vendredi 28 septembre 2012 à 21:49
L'amour c'est une histoire qu'on accepte de se raconter à deux. Quand on a fait couler trop d'encre ou parce qu'on a renversé l'encrier, la plume crisse et arrache le papier.
Lundi 24 septembre 2012 à 11:39
Je veux juste une pause, arrêter le temps quelques instants pour poser ma tête sur son épaule et écouter le vent!
Une pause, j'ai besoin d'une pause...
Une pause, j'ai besoin d'une pause...
Mercredi 19 septembre 2012 à 21:39
Mon rêve!
Mardi 18 septembre 2012 à 21:20
A- privatif m'a t-on appris depuis l'école primaire alors qu'on me contait radical préfixe... A privatif mais privé de quoi?
Est-ce la quête de l'ataraxie qui me condamne à cette a.......?
Les kilos défilent et la balance s'envole ou plutôt s'écrase vers la ligne rouge, celle qu'il ne faut pas franchir, celle qui demande des semaines pour rebondir. Grammes après grammes, mon corps s'essouffle, mon esprit se délite dans cette brume où les mots se perdent, la raison s'égare. Cette douce illusion d'un nuage qui vous transporte m'entraîne vers un monde sans douleur, un monde où tout s'efface.
Cet estomac baromètre dévoile les symptômes trop connus, le froid qui s'installe dans chaque pore, les yeux qui s'ouvrent trop grand comme pour appréhender un monde où tout va trop vite, le coeur qui s'emballe et le corps qui témoigne de son existence par ces petits coups de lames, par ces muscles qui se tendent. Et pourtant, l'envie de manger est là, la faim existe mais, sans savoir pourquoi quand vient l'heure de prendre le repas, la raison défaille et la nausée vous guide vers un jeun avide.
Maîtriser son corps et ses besoins tel un stoïcien pour oublier que la vie part en couille et que vous ne pouvez maîtriser son coeur, maîtriser sa faim pour garder un lien, maîtriser ses besoins pour lutter contre ce besoin à jamais insatisfait.
La solitude de ces repas méridiens entraîne sans doute un repas de moins mais même le soir lorsqu'il me demande "as-tu faim?", ou plutôt "veux-tu manger?", c'est un non timide que je lui transmets. Et lorsque son soupir agacé m'oblige à dîner, c'est au-dessus de la cuvette que se termine ma soirée.
Alors, je mens, à l'un je dis que je dinerai avec les autres tandis qu'aux autres je prétexte avoir diné avec l'un. Ne pas vouloir montrer, tenter de masquer par des pulls plus larges, des ceintures plus petites, toujours mentir pour croire que tout va très bien madame la marquise!
Est-ce la quête de l'ataraxie qui me condamne à cette a.......?
Les kilos défilent et la balance s'envole ou plutôt s'écrase vers la ligne rouge, celle qu'il ne faut pas franchir, celle qui demande des semaines pour rebondir. Grammes après grammes, mon corps s'essouffle, mon esprit se délite dans cette brume où les mots se perdent, la raison s'égare. Cette douce illusion d'un nuage qui vous transporte m'entraîne vers un monde sans douleur, un monde où tout s'efface.
Cet estomac baromètre dévoile les symptômes trop connus, le froid qui s'installe dans chaque pore, les yeux qui s'ouvrent trop grand comme pour appréhender un monde où tout va trop vite, le coeur qui s'emballe et le corps qui témoigne de son existence par ces petits coups de lames, par ces muscles qui se tendent. Et pourtant, l'envie de manger est là, la faim existe mais, sans savoir pourquoi quand vient l'heure de prendre le repas, la raison défaille et la nausée vous guide vers un jeun avide.
Maîtriser son corps et ses besoins tel un stoïcien pour oublier que la vie part en couille et que vous ne pouvez maîtriser son coeur, maîtriser sa faim pour garder un lien, maîtriser ses besoins pour lutter contre ce besoin à jamais insatisfait.
La solitude de ces repas méridiens entraîne sans doute un repas de moins mais même le soir lorsqu'il me demande "as-tu faim?", ou plutôt "veux-tu manger?", c'est un non timide que je lui transmets. Et lorsque son soupir agacé m'oblige à dîner, c'est au-dessus de la cuvette que se termine ma soirée.
Alors, je mens, à l'un je dis que je dinerai avec les autres tandis qu'aux autres je prétexte avoir diné avec l'un. Ne pas vouloir montrer, tenter de masquer par des pulls plus larges, des ceintures plus petites, toujours mentir pour croire que tout va très bien madame la marquise!
Dimanche 16 septembre 2012 à 12:22
Ne pas faire ce que l'on s'était fixé par lâcheté et lassitude.
Rester là, alitée malgré le soleil et l'été qui offre ses derniers atouts.
Etre seule et ne pouvoir quitter son image, son escapade avec celle qu'il a quittée pour moi mais qu'il va retrouver pour eux.
Ne pas réussir, sentir cette nausée envahir ce sternum alourdit. Les vapeurs de l'alcool peinent à se diluer et répandent dans cette gorge nouée l'aigreur de leur réalité.
Les grammes s'envolent comme les mouches chassées d'une bouse, La barre fatidique sera-t-elle à nouveau franchie? déjà les os de mes genoux s'entrechoquent. Quand la faim se fera-t-elle sentir? Quand l'idée de la nourriture ne s'accompagnera plus d'un rejet, d'une viscérale envie de vomir. Se préparer à l'affront, se servir quelque denrée appétissante et renoncer avant même d'avoir commencé. L'esprit s'emmêle et les pensées peinent à s'organiser, les mots se cherchent, les spasmes se multiplient. Apprécier trop cette impression de planer, de ne plus faire face au quotidien mais ne plus pouvoir travailler et rester là, seule, dans ce lit qui semble me protéger.
La fin est toujours difficile à marquer comme on peine à quitter la salle lorsque le film est terminé alors que les lumières s'allument et que vos voisins se lèvent, vous restez là, à écouter le silence qui s'installe, à ne pas vouloir quitter cet univers qui vous a transporté parce que vous avez oublié que vous n'étiez qu'une intruse, que cet univers qu'on vous a offert n'était pas pour vous, existait sans vous. Le film est en train de se jouer là-bas, dans un salon ou dans un parc, le film de l'amitié et de la convivialité, des retrouvailles tant espérées. Le film se joue mais vous n'avez pas été conviée et vous comprenez que votre réalité n'est qu'un leurre, que vous n'avez jamais existé. Vous souffrez de les imaginer, prenez presque un certain plaisir à convoquer votre douleur, à reprendre le scénario, à déverser la douleur dans vos veines et de vous en nourrir. Ils sont là-bas, il est là-bas et il ne vous parle pas, ne communique pas. Il se tait et vous savez qu'il vous détruit ainsi et il le sait aussi mais ne veut plus faire autrement.
Le scénario se dessine et vous en comprenez les conséquences, vous en écrivez une suite forcément lacrymale, pathétique, tragique. Vous n'imaginez pas une fin heureuse, elle ne vous envelopperait pas de cette douleur qui vous déculpabilise de n'être rien, de ne rien faire et de n'avoir pas eu le courage de faire ce qui était prévu.
Il est 12h21 en ce dimanche 16 septembre et vous avez trop mal pour sortir de ce lit...
15.51: un regain de force! Et l'attente qui commence! les heures qu'on décrémente. Encore 4 heures! Au mieux mais je crains le pire.
Un retour, certes, à l'heure prévue mais on n'efface pas aussi simplement toutes les rancoeurs, toutes les douleurs, on ne peut se retrouver quand l'un a vécu et l'autre a dû s'oublier, s'enterrer pour ne pas perturber.
Que dire quand on sait que ce qu'on a vécu déplait, comment partager quand une part ne peut être dit, ne saurait être partagée.
La moindre remarque, la moindre allusion et les poils se dressent, la colère renfermée explose. Alors se taire, se concentrer sur ce match sans intérêt, se concentrer sur ces écrits très laborieux et ne pas ouvrir la bouche pour garder en soi le mal et l'irrespect.
Ne plus pouvoir, ne plus avoir la force. Sans doute faudrait-il crever l'abcès mais les mots risqueraient de dépasser la pensée. Et puis les mots deviennent inutiles, le mal est fait, la douleur a été assumée, le mépris a été organisé. Il faut maintenant oublier mais peu à peu, les blessures se superposent et la guérison devient impossible.
Rester là, alitée malgré le soleil et l'été qui offre ses derniers atouts.
Etre seule et ne pouvoir quitter son image, son escapade avec celle qu'il a quittée pour moi mais qu'il va retrouver pour eux.
Ne pas réussir, sentir cette nausée envahir ce sternum alourdit. Les vapeurs de l'alcool peinent à se diluer et répandent dans cette gorge nouée l'aigreur de leur réalité.
Les grammes s'envolent comme les mouches chassées d'une bouse, La barre fatidique sera-t-elle à nouveau franchie? déjà les os de mes genoux s'entrechoquent. Quand la faim se fera-t-elle sentir? Quand l'idée de la nourriture ne s'accompagnera plus d'un rejet, d'une viscérale envie de vomir. Se préparer à l'affront, se servir quelque denrée appétissante et renoncer avant même d'avoir commencé. L'esprit s'emmêle et les pensées peinent à s'organiser, les mots se cherchent, les spasmes se multiplient. Apprécier trop cette impression de planer, de ne plus faire face au quotidien mais ne plus pouvoir travailler et rester là, seule, dans ce lit qui semble me protéger.
La fin est toujours difficile à marquer comme on peine à quitter la salle lorsque le film est terminé alors que les lumières s'allument et que vos voisins se lèvent, vous restez là, à écouter le silence qui s'installe, à ne pas vouloir quitter cet univers qui vous a transporté parce que vous avez oublié que vous n'étiez qu'une intruse, que cet univers qu'on vous a offert n'était pas pour vous, existait sans vous. Le film est en train de se jouer là-bas, dans un salon ou dans un parc, le film de l'amitié et de la convivialité, des retrouvailles tant espérées. Le film se joue mais vous n'avez pas été conviée et vous comprenez que votre réalité n'est qu'un leurre, que vous n'avez jamais existé. Vous souffrez de les imaginer, prenez presque un certain plaisir à convoquer votre douleur, à reprendre le scénario, à déverser la douleur dans vos veines et de vous en nourrir. Ils sont là-bas, il est là-bas et il ne vous parle pas, ne communique pas. Il se tait et vous savez qu'il vous détruit ainsi et il le sait aussi mais ne veut plus faire autrement.
Le scénario se dessine et vous en comprenez les conséquences, vous en écrivez une suite forcément lacrymale, pathétique, tragique. Vous n'imaginez pas une fin heureuse, elle ne vous envelopperait pas de cette douleur qui vous déculpabilise de n'être rien, de ne rien faire et de n'avoir pas eu le courage de faire ce qui était prévu.
Il est 12h21 en ce dimanche 16 septembre et vous avez trop mal pour sortir de ce lit...
15.51: un regain de force! Et l'attente qui commence! les heures qu'on décrémente. Encore 4 heures! Au mieux mais je crains le pire.
Un retour, certes, à l'heure prévue mais on n'efface pas aussi simplement toutes les rancoeurs, toutes les douleurs, on ne peut se retrouver quand l'un a vécu et l'autre a dû s'oublier, s'enterrer pour ne pas perturber.
Que dire quand on sait que ce qu'on a vécu déplait, comment partager quand une part ne peut être dit, ne saurait être partagée.
La moindre remarque, la moindre allusion et les poils se dressent, la colère renfermée explose. Alors se taire, se concentrer sur ce match sans intérêt, se concentrer sur ces écrits très laborieux et ne pas ouvrir la bouche pour garder en soi le mal et l'irrespect.
Ne plus pouvoir, ne plus avoir la force. Sans doute faudrait-il crever l'abcès mais les mots risqueraient de dépasser la pensée. Et puis les mots deviennent inutiles, le mal est fait, la douleur a été assumée, le mépris a été organisé. Il faut maintenant oublier mais peu à peu, les blessures se superposent et la guérison devient impossible.
Samedi 15 septembre 2012 à 16:02
Lapidaire froid et destructeur!
Quand on a deux vies, il est plus facile d'en rayer une pour profiter de l'autre. Il faut juste se trouver du bon côté!
Quand on a deux vies, il est plus facile d'en rayer une pour profiter de l'autre. Il faut juste se trouver du bon côté!
Samedi 15 septembre 2012 à 0:49
J'attends là son retour pour qu'elle puisse dormir sereinement. J'attends là dans cette maison qui fut un jour la mienne et que j'ai délaissée stupidement sans doute, naïvement surement. J4attends là, mes yeux se ferment et l'aigreur pointe tout doucement son nez tant la fatigue m'oppresse et la douleur me caresse. Il paraît qu'il y a une forme de satisfaction à perpétuer la douleur parce qu'elle garde en mémoire l'être aimé.
J'attends là, la nausée se fait plus forte, la volonté de déverser ce trop plein de colère surgit chaque jour, chaque fois que mon estomac se remplit. Se vider, tout vider et se sentir forte de ces vertiges, de ce pouvoir mystérieux de ce corps en manque. Maîtriser ses organes quand on ne maîtrise plus sa vie.
J'attends là, la nausée se fait plus forte, la volonté de déverser ce trop plein de colère surgit chaque jour, chaque fois que mon estomac se remplit. Se vider, tout vider et se sentir forte de ces vertiges, de ce pouvoir mystérieux de ce corps en manque. Maîtriser ses organes quand on ne maîtrise plus sa vie.
Samedi 8 septembre 2012 à 21:40
Elle se propage... Qui la colporte? qui la niera?
Comme une impression de ne plus rien maîtriser, comme un besoin de tout arrêter.
Se taire. Pour toujours
Jeudi 6 septembre 2012 à 20:43
Je voudrais m'enfuir!
Je reste!
Je me déteste!
Je voudrais haïr
Je continue de vomir
Je reste!
Je me déteste!
Je voudrais haïr
Je continue de vomir
Mercredi 5 septembre 2012 à 19:35
Ce n'est que la deuxième et pourtant déjà une habitude! Les mêmes têtes, les mêmes attentes, les mêmes plaintes, les mêmes questions et les mêmes impossibilités, les mêmes espoirs.
23 paires d'yeux qui vous regardent et déjà leurs oreilles sont ailleurs, et pourtant, ils sourient, réagissent, s'étonnent et finalement espèrent malgré tout et enfin écrivent. 45 lignes, pas une de moins, consignes sévères qui ne viennent que corroborer une "mauvaise?" réputation trop vite répandue.
"Je vous aime bien" a écrit celle-ci après avoir rappelé qu'ils l'ont tous mise en garde "tu travailleras beaucoup", "elle est troooop sévère"! Et pourtant du haut de mes 163 cm et mes à peine 48 kilos (enfin pour le moment, pourvu que ça dure!), comment puis-je inspirer la peur?
Ce n'est que la deuxième! En quittant ces lieux tellement appréciés, je pensais que je pourrais vivre de nouvelles aventures mais la routine est déjà là, les mêmes remarques, les mêmes réactions, la même trop facile autorité. Dois-je m'en plaindre? Demain, celle-ci que tout le monde redoute, que personne ne veut avoir et que j'ai donc fini par accepter me montrera-t-elle que tout est finalement très fragile et qu'il suffit d'un mauvais départ pour que tout soit irrémédiablement impossible.
Ce n'est que la deuxième mais cela fait maintenant 15 ans que j'arpente les couloirs et 15 ans que chaque année j'attends avec enthousiasme, tendresse et une petite pointe d'appréhension ces (re)trouvailles. Alors, cette année nous dévorerons Molière, nous accueillerons Racine, Voltaire et autre Rabelais, nous apprivoiserons (peut-être) ce chef d'oeuvre inconnu et cette oeuvre dantesque. Apollinaire et Verlaine ne seront pas très loin et Ces strophes pour se souvenir seront dans nos mémoires. Aimeront-ils, oseront-ils? Que je regrette de ne pouvoir leur en donner plus, que j'exècre ma culture limitée, mais par dessus tout, j'espère que mon émotivité ne viendra pas ternir cette nouvelle année.
23 paires d'yeux qui vous regardent et déjà leurs oreilles sont ailleurs, et pourtant, ils sourient, réagissent, s'étonnent et finalement espèrent malgré tout et enfin écrivent. 45 lignes, pas une de moins, consignes sévères qui ne viennent que corroborer une "mauvaise?" réputation trop vite répandue.
"Je vous aime bien" a écrit celle-ci après avoir rappelé qu'ils l'ont tous mise en garde "tu travailleras beaucoup", "elle est troooop sévère"! Et pourtant du haut de mes 163 cm et mes à peine 48 kilos (enfin pour le moment, pourvu que ça dure!), comment puis-je inspirer la peur?
Ce n'est que la deuxième! En quittant ces lieux tellement appréciés, je pensais que je pourrais vivre de nouvelles aventures mais la routine est déjà là, les mêmes remarques, les mêmes réactions, la même trop facile autorité. Dois-je m'en plaindre? Demain, celle-ci que tout le monde redoute, que personne ne veut avoir et que j'ai donc fini par accepter me montrera-t-elle que tout est finalement très fragile et qu'il suffit d'un mauvais départ pour que tout soit irrémédiablement impossible.
Ce n'est que la deuxième mais cela fait maintenant 15 ans que j'arpente les couloirs et 15 ans que chaque année j'attends avec enthousiasme, tendresse et une petite pointe d'appréhension ces (re)trouvailles. Alors, cette année nous dévorerons Molière, nous accueillerons Racine, Voltaire et autre Rabelais, nous apprivoiserons (peut-être) ce chef d'oeuvre inconnu et cette oeuvre dantesque. Apollinaire et Verlaine ne seront pas très loin et Ces strophes pour se souvenir seront dans nos mémoires. Aimeront-ils, oseront-ils? Que je regrette de ne pouvoir leur en donner plus, que j'exècre ma culture limitée, mais par dessus tout, j'espère que mon émotivité ne viendra pas ternir cette nouvelle année.