Lundi 27 juillet 2009 à 20:51

J-4 et on pourra enfin se retrouver quelques jours loin de tout, loin du marasme de ce quotidien plein de pression, loin de cette folie quotidienne, loin de tout mensonge. Dans 4 jours à peine nous plongerons vers un océan de délices ou un précipice, on ne sait encore.
La peur demeure toutefois avec ce jour qui marque son retour, qu'en sera-t-il? Comment le manipulera-t-elle? Caprice, jalousie, dépression et refus de laisser l'autre partir. Je la comprends parce que je me suis souvent demandé s'il n'était pas qu'un trophée mais j'ai réalisé qu'il n'était pas cela. Peut-être cela aurait-il été plus simple.
Cette nuit, à la faveur d'un repos, d'un rêve éveillée, j'ai cru que je pouvais mettre un terme, lui signifier que je ne partirais pas mais je ne le peux pas. Dès le matin arrivé, il me manquait. Bien sûr, j'ai été fort occupée et n'ai pas eu le loisir d'entrer en contact avec lui mais dès la moindre opportunité, j'ai saisi l'occasion de le retrouver et le revoir ainsi avec ce sourire, cette relative tranquillité m'a complètement chavirée. Il était pourtant relativement froid, ne partageant pas avec moi la liesse du départ annoncé.
Il a organisé ce séjour, me laissant croire qu'il lui plaisait de le réaliser. MAintenant, reste à vivre ces moments privilégiés et à tenter de comprendre ce que l'on peut espérer, ce que l'on veut développer.
DAns 4 jours le départ, visa pour un nouvel espoir?

Mardi 21 juillet 2009 à 23:03

Il est à peine 23 heures et je me retrouve seule, il est rentré chez lui parce que là-bas il fait chaud, parce que là-bas il faut qu'il y soit. Là-bas, ce lieu qu'il ne cesse de me narrer, ce lieu qu'il ne manque pas de bichonner. Il est à peine 23 heures et il me laisse ne comprenant pas combien ce départ me rend maussade, me ramène à ma place, mon absence de place, me montre combien il n'a pas l'intention de faire durer notre relation; Il faudrait que je me protège, que je taise moi aussi ce lien qui me fixe à lui. Il ne voit donc pas que son attitude entraîne le contraire de ce qu'il demande. Odél devient un obstacle, une impossibilité pour construire notre histoire. Il me demandait de ce temps dont je bénéficiais avec elle mais m'oblige à la vouloir éloignée.
Je le déteste lorsqu'il part ainsi, je déteste sa mesquineie, je déteste cette situation qui fait de moi une sangsue, une fille perdue dans les méandres de l'illsuion.
Je voudrais que tout soit clair mais seule ma clarté me convient. Je refuse de voir ce qui pourtant saute aux yeux. Il n'est pas heureux avec moi, je ne lui manque pas. Il ne veut pas de moi dans sa vie, il veut juste quelques instants sans conséquence.
Je pluere, je me lamente et le laisse à son mépriS. Je vais tenter de le laisser puisque de moi il ne veut. Je vais tenter de me persuader que je peux me contenter de quelques moments. Je vais tenter de vivre mon avenir autrement parce que j'en ai marre de pleurer le soir parce que monsieur préfère être chez lui qu'avec moi, ici.
Et maintenant? Ecouter tous les bruits, espérer son retour et attendre, attendre en sachant qu'il restera chez lui parce qu'il en a décidé ainsi même si ça me fait mal, me rend malade et me meurtrit; Ce qui compte toujours, c'est sa décision à lui!

Dimanche 19 juillet 2009 à 1:27

Le retrouver mais ne pas retoruver la magie parce que se sentir trop mal, trop frustrée, trop hors de la vie; Lui en vouloir pour ce jeu auquel il m'oblige, pour ce leurre, pour ce mensonge qu'il entretient. Je le voulais dans notre vie, la mienne mais aussi celle de mes enfants mais il n'en veut pas, il ne l'envisage pas. Je ne serai que sa maîtresse et rien d'autre. Alors, il est parti, me laissant seule une nuit de plus, une nuit de trop. Quand j'ai compris qu'il n'avait pas envie de rester là, j'ai commencé à baisser le rideau, à voir en lui l'homme qui ne cesse de me faire souffrir, languir, qui ne cesse de me mentir. Finalement, il n'a pas besoin de moi. Ses réticences, ses difficultés, son malaise sont plus importants que son envie d'être avec moi. Quand il couchait avec l'une ou l'autre, le malaise ne devait pas être trop important, mais là, alors que j'avais viscéralement besoin qu'il dorme avec moi, que j'avais un tel désir de ses bras, cela n'avait pas d'importance, je devais comprendre et le laisser partir sans un mot, sans un regret, ni une larme.
Il est donc parti comme on quitte une maîtresse, avant le lever du jour, sauf qu'on n'a même pas fait l'amour. Il est parti me laissant à mon désarroi et à l'élaboration toujours grandissante de mes incertitudes. Il n'avait plus envie de moi, il n'a plus besoin de moi. Notre histoire pour lui est une parenthèse qu'il ouvre et referme au gré de ses envies. Je le savais, ces derniers jours n'ont fait que corroborer ce que je redoutais.
Mon corps n'est plus désirable, mon manque d'enthousiasme n'est plus enviable et il est rentré "à la maison". Parce que c'est là-bas chez lui, là-bas qu'il envisage sa vie; Je ne suis plus bonne à baiser, il convient donc de me quitter.
Moi qui ai passé toutes ces journées à l'attendre, à espérer ces retrouvailles, je me retrouve de nouveau seule, isolée, perdue avec pour seule compagnie la pensée de lui. J'ai laissé mon ancienne vie pour lui mais il n'avait rien demandé et surtout ne le souhaitait et je me retrouve toute seule, insupportbalement seule.
Je devrais lui écrire mais à quoi bon, il sait qu'il a toujours raison car si le langage me donne souvent l'avantage, il organise les faits et me rend obligée de ses décisions. Aujourd'hui, je sais que je ne suis rien, qu'il rentrera chez lui lorsque la rentrée des classes sonnera. Pour lui, ce ne sera qu'une ligne désirée, ce qu'il a toujours affirmé. De toute façon, il ne me désire pas, aucune raison de rester avec moi. Comment veut-il que je me sente bien lorsqu'il me dit qu'il n'a pas envie de moi, comment veut-il que je ne vois aucune incindence sur le fait qu'il ne reste pas là.
J'aurais voulu d'autres retrouvailles et je vais donc devoir prendre ce qu'il faut pour trouver un semblant de sommeil parce que les pleurs rendent les nuits infernales. Mais lui, il rentrera chez lui, appellera Mélanie et oubliera ce que je vis, ne penseras pas à l'offense que je subis.
Quel salaud n'est-ce pas. Je ne suis pas sûre qu'Odéline ait grand chose à voir dedans. Je voudrais le supplier, l'obliger à me retrouver mais je démissionne, je le laisse avec sa matronne.
J'ai honte à mon âge de vivre un tel outrage. Mais que pouvais-je espérer d'un homme qui peut baiser avec deux femmes en même temps mais ne pas me réconforter simplement parce qu'il n'en ressent pas l'utilité. Je dois avouer quand il parle de malaise, de problème de conscience, je me mets doucement à rigoler et me dis que l'excuse est difficile à avaler.
Si je pourvais cesser de l'aimer autant, comme lui je serais indifférent, je pourrais vivre l'absence sans tourment et me sentir bien malgré tous ses manquements.
je me suis laissé avoir une fois de plus, je croyais avoir un peu d'importance, je m'imaginais que son mutisme était de la résistance mais finalementr il ne sit que ce ce qu'il pense, que ce qu'il arrange et je suis loin de tout cela. Pourtant, ces CD si bien choisis, ces coups de fil, ses confidences démunies pouvaient me laisser croire que j'avais plus qu'une simple maîtresse mais cela devait faire partie du jeu, pour que je sois encore plus docile, encore plus fragile. Il sait que je l'aime, je lui dis trop et ne prend donc pas la peine de me séduire, de me ravir. il pense que j'en fais trop et se contente de mon corps tant qu'il était désirable. Maintenant, il préfère être dehors! Ca fait mal, terriblement mal. Il est retourné dans sa maison et le manque de tact est une trahison. Mais quant il s'agit des autres, il sait le voir venir mais quand c'ets de son fait, il ne peut le saisir. Pourtant, me demander de préparer l'appart pour qu'il soit visité c'était comme me demander de mettre un terme à mes projets, mes souhaits. Partir d'ici pour retpurner dans cette maison, c'est faire peu de cas de mon besoin, de notre relation. Parler de ses travaux en s'imaginant vivre dans cette véranda c'est me rappeler que je suis rien dans tout ça. J'en passe mais je dois me préparer à ce drame redoutable puisque je n'ai plus l'aspect désirable, puisque je ne suis plus qu'une maîtresse agréable, puisque ça lui permet une vie plus confortable.

Vendredi 17 juillet 2009 à 22:42

 
Retour des doutes, de l'impression d'abandon, de la fin du sursis. Il n'a pas voulu que je le retrouve mais nous avons poursuivi le lien et j'ai réussi à lui expliquer ce que je ressentais.
Mais il aura fallu ce détail, ce manque de tact, cette nécessité liée à une visite pour que le chateau de cartes s'écroule. Il doit laisser son studio à la fin août sans me dire ce qu'il compte faire après, me laissant dans l'expectative, dans la crainte de son retour chez lui. Il ne me dit rien, me promet que l'on en reparlera mais finalement ne m'aide pas à aller bien. Il parle de ses fenêtres comme d'un endroit qu'il habitera, m'évoque le désarroi ressenti face au silence de celle qui est encore sa femme et ne me dit jamais ce qu'il ressent pour moi, ce que je représente à ses yeux. Je suis là, espérant avoir de l'importance mais je doute et me rends compte que je n'ai que peu de chance qu'il m'aime et quitte sa maison; peu de chance et mon corps qui s'enlaidit chaque jour davantage le rebutera, l'éloignera. Me voilà presque grosse, sans aucun avantage. Je ne pourrai le séduire avec un corps aussi gras tant je me déteste et que je n'oserai plus l'aimer, retrouevr ses bras.
Il sera là demain, il me reste encore 24 heures et ensuite il me faudra jongler avec les doutes, les espoirs et les coups de poignards. Il me faudra attendre, espérer, craindre son désespoir. Tenter de nous faire confiance, de ne pas me laisser happer par la peur et l'obsession d'un avenir sans sa présence.

Mercredi 15 juillet 2009 à 18:34

Il ne veut pas me voir alors qu'il me manque, qu'il crée un vide dans mon petit monde bien rétréci. Plus seule de jour en jour malgré ses sourires à elle, malgré ses pensées éternelles, ses preuves d'amour. Je me sens seule; si loin de lui, je me sens seule et je voulais ses bras, ses bras protecteurs, baladeurs, enjoleurs. Je le voulais lui mais il ne me veut pas et il ne comprend pas la douleur que je ressens à ses envies de distance, à son désintérêt face à mon souhiat de le retrouver. Je voulais aller l'embrasses, il me demande de ne pas le faire, et me désespère.
On est mercredi, les jours seront longs, terriblement longs et je n'espérais que lui.
Il ne comprend pas que je voulais retrouver ses pas, il ne comprend pas que je n'ai aucune place, que son attitude me terrasse et me montre que je n'aurai jamais aucune place. Il trouve que je n'ai eu qu'une mauvaise idée, ne comprends pas que je puisse lui en vouloir et je comprends sans doute que notre nous n'est pas son espoir.
Je l'aime, certainement trop, certainement mal mais aimer ne peut rimer avec cette raison qu'il m'impose et qui me semble si morose.

J'ai grossi, trop, tellement que chaque gramme se ressent, que je me vois si énorme que je me débecte. Son regard m'aurait peut-être aidée à mieux m'accepter mais il ne veut pas me voir et je sais que ce corps boudinant n'a rien d'enthousiasmant.
Je voulais l'aimer, je ne le peux plus. Il ne sait pas que voir mes cuisses me semble si écoeurant que j'ai du mal à trouver le plaisir, le déisr d'avant. Je déteste mon corps, je me déteste, et il cloue mon sort par un out que j'abhorre.

L'avoir au téléphone et des mots qui assomment. Ne pas avoir l'humour, la distance nécessaire et dans chacun de ses mots retrouver une réalisté qui désarçonne. Oui, je ne suis pas une maison bien puisque je lui la femme avec qui l'on baise mais pas celle que l'on montre, bien au contraire. Oui je ne suis pas celle que l'on a envie de voir mais celle qui complique, qui crée la panique. Je ne suis pas celle qui apaise, je suis celle qui crée le malaise. Il me parle de mon adiposité sans ressentir ma douleur, mon mal être. Il me parle de ce que je dois faire,  de ce que je ne ferai pas mais il ne me parle pas de moi, de nous, ne me dit pas que je lui manque parce qu'il y a des mots que l'on ne peut forcer. Alors, j'ai mal et j'encaisse chaque coup de canif sans lui montrer combien ses mots sont maladroits.

je ne sais pas cve que je vais faire, je me sens prisonnière. Je n'aurais pas dû le prévenir, j'aurais dû accourir et me taire. Parce que maintenant, je n'ai plus rien, plus d'autres solutions que le somnifère et je sais que je resterai amère et une moins bonne mère.
Il m'envoie balader!

Dimanche 12 juillet 2009 à 0:54

Veille de départ, tout devrait être prêt, tout devrait être gai mais les larmes perlent, la mélancolie règne et le manque domine; je lui en veux mais je n'en ai pas le droit. je lui en veux de me laisser à distance, de ne pas tout faire pour que l'on puisse passer du temps ensemble, je lui en veux d'être aussi calme.
Je ne lui manque pas, il n'a pas besoin de moi en ces moments difficiles. Je suis trop triste, trop enfermée dans mon mal être, mon petit monde égoïste. Je ne lui manque pas parce qu'il sait que je suis là, que je l'aime. Il donne l'impression de ne pas supporter les échecs, les affronts, les exclusions. Elle le laisse à distance, refuse de le voir, de lui parler, elle sait qu'il ne va pas l'accepter, que cela va l'enfoncer et qu'il ne pourra pas le supporter, qu'il finira par la retrouver parce qu'il ne peut pas laisser quelqu'un avec une mauvaise image de lui-même.
J'ai mal de l'aimer autant et finalement d'aller aussi mal. Je devrais vivre ma vie sans me soucier de lui, agir de la même manière que lui, sans prendre en compte ses soucis, ses obligations. Je devrais ne pas tout organiser pour que l'on puisse se retrouver. De toute façon, rien n'est possible.
Bien sûr qu'il est normal qu'il soit là-bas, qu'il soit près des siens mais est-il normal qu'il ne souhaite pas que je monte le voir? N'a-t-il pas simplement peur que je l'empêche de vivre ou est-ce parce que le retour des USA est prévu pour le 18 et qu'il préfère qu'elle soit là, et par conséquent préfère que je n'y sois pas.
Je donnerais tout pour profiter quelques instants de ses bras mais visiblement les miens ne lui manquent pas. Dois-je jouer ce jeu ridicule, me taire, me montrer distante. Pourquoi devrais-je être ce que je ne suis pas? J'ai envie de lui, je rêve qu'il ait ma folie, j'ai envie qu'il vienne me retrouver dans ce camping redouté, je rêve qu'il me demande de venir, qu'il ait envie de me voir; je ne peux faire semblant de l'oublier alors que mon corps, mon coeur ne cessent de le réclamer.
Veille de départ, passer quelques jours en mère célibataire, amputée de deux de mes filles, douleur et peur de ne pas être à la hauteur. Les jours à venir s'annoncent compliqués, comme le sera certainement tout l'été voir plus si affinité, puisque demeurera l'incertitude, la peur qu'il ne veuille plus cette nouvelle habitude.
Je l'aime malgré tout, je l'aime malgré tous ces obstacles réels, ou que l'on se crée.
J'aurais besoin de parler maisje ne peux que me taire parce qu'il a assez de cette douleur insupportable, de ce départ inévitable, et je voudrais le soutenir mais il ne m'en donne pas le droit.
Je l'aime et c'est horrible cet amour là.

Samedi 11 juillet 2009 à 0:58

Vouloir remonter le moral mais en être incapable parce que le manque est trop fort, l'absence incontrôlée, le besoin non partagé. J'avais envie de le retrouver, j'avais imaginé des vacances plus rapprochées mais il en a été autrement. Je voudrais pouvoir l'aider mais les événements s'enchaînent et m'entraînent vers cet isolement que je redoute tant. Je ne parviens pas à sourire, je ne parviens pas à tenir; Tout me fait peur, tout me semble insurmontable et je bouffe, je bouffe comme pour remplir le vide qui peu à peu m'habite. Je devrais le soutenir et je suis là avec mon mal être et mes soupirs.
J'ai peur, peur de ces jours sans lui avec Odél. Bien sûr quand elle a voulu aller à Saint Malo, j'ai trouvé l'aubaine extraordinaire et maintenant, je m'en veux d'avoir osé faire un projet, d'avoir osé espérer; je n'ai pas le droit, je n'ai pas la possibilité de l'aimer. Je suis peut-être stupide mais j'imagine que la vie est en train de nous le démontrer.
J'ai voulu braver le destin, lui parler de cette chambre d'hôte non loin mais il ne veut pas me voir, il n'a pas besoin de moi et de mes idées noires, la douleur, il la vit assez comme ça.
Aller voir un film, espérer que la légèreté pourra revenir mais se sentir triste, très triste et n'avoir personne pour me consoler, n'avoir aucune force pour tout surmonter, n'avoir pas le droit en plus d'être attristée.
NE plus pouvoir élaborer aucun projet, ne plus pouvoir espérer, juste attendre et ne plus le supporter.
J'aurais aimé découvrir les lieux de son enfance, j'aurais aimé connaître ceux auxquels il pense mais je ne suis rien, n'ai aucune existence, il me faudrait le comprendre et vivre sans cet amour sur ma conscience.
J'aimerais tant qu'il soit là, j'aimerais tant être dans ses bras. J'aimerais tant, juste un instant lui manquer, qu'il ait envie de me retrouver, qu'il m'encourage à le retrouver.
J'ai peur, je ne me sens plus aucun courage, je ne suis d'aucune utilité. J'ai peur, je sombre, je perds mon identité. Je voudrais avoir plus de force, être plus frivole, j'aimerais finalement être folle.
Mais je déteste ma solitude, je me déteste de la détester car les raisons sont si graves que je devrais ne pas y penser.

Vendredi 10 juillet 2009 à 9:56

Attente: espoir et certitude. Lorsque la fin s'annonce, il n'y a plus de mot. L'entourer de mes bras, lui insuffler mon amour et être là, sans un mot.

Dimanche 5 juillet 2009 à 0:14

tu es là-bas, là où sont tes origines, avec ta femme, tes enfants, ta famille, tu es là-bas et je suis là, avec mes enfants, mon mari et demain ma famille. est-ce qu'on ne peut pas etre plus séparés qu'en ce week end. Et pourtant, je ne ressens pas cette douleur de ce dernier WE à Valencienne, je ne ressens pas ce mal-être malgré la migraine et l'absence d'énergie. J'ai la certitude de te retrouver demain, de te serrer enfin et de préparer avec toi cette journée près de gens que je ne connais pas. Une petite inquiètude et une certaine jubilation. T'aimer au grand jour, t'aimer malgré les autres.

Je t-aime, j'ai envie de te le crier; Je t'aime et je veux l'éprouver.

Les questions se succèdent, la peur de cet inconnu qui peu à peu nous enchaîne. Se voir davantage et vouloir se voir toujours plus, se voir encore et encore, partager les petits gestes du quotidien, être ensemble, être bien. Ressentir ton chagrin, ta douleur et tenter de ne pas te le reprocher mais te comprendre, t'aider. Ressentir tes difficultés, tes peurs et t'aider à les surmonter et oublier, taire les miennes pour ne pas nous effondrer.
Ne pas trop se projeter pour ne pas s'enflammer, s'impatienter, s'effrayer. Ne pas trop se projeter et tenter de profiter de ces moments particuliers, ces havres de plaisir et de complicité.

Envie de partager ces quelques jours de vacances avec toi, près de tes amis même si pour moi, ils resteront loin. Envie, terriblement envie d'être dans ta vie.
T'aimer malgré les doutes, les peurs, la possible déroute. Te regarder te détruire, te voir vieillir et pourtant t'aimer et aimer ces bras qui me font aller bien.

Mercredi 1er juillet 2009 à 19:33

Nous sommes le 1er juillet et en ce moment, j'écris peu, très peu parce que je le vois beaucoup. Impression d'un saut dans l'inconnu, d'un impossible secours, d'un appel que l'on ne peut taire. Le voir, le toucher, lui parler, l'aimer. Aimer l'aimer sans interdit, aimer me retrouver près de lui, l'aimer et n'aimer plus que lui.
1er juillet et tout pourrait apparaître possible, envisageable, accessible, 1er juillet mais un nuage parfois passe et lasse la félicité.
Je voudrais des vacances avec lui, des moments à ses côtés. Je voudrais lui présenter mes amis, le côtoyer jour et nuit.
M'aime-t-il? Rien n'est moins sûr. Il aime l'amour, mon corps toujours prêt à le recevoir, il aime mon attachement, mon amour mais est-il prêt pour ne pas les décevoir.
1er juillet: 18 mois dèjà et tout encore à rêver

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