Jeudi 12 septembre 2013 à 15:54

Regarder en arrière quand le présent ne vous sourit plus, quand vos choix ne vous mènent pas vers l'avenir escompté, revenir en arrière à la faveur d'un lieu revisité, d'une balade renouvelée, d'une chanson réécoutée. Revenir en  arrière et se rappeler mais constater qu'on est le seul à se rappeler, qu'on est le seul à avoir espérer, qu'on est le seul à vouloir continuer.

Regarder en arrière et renier le présent tel qu'il est pour un futur meilleur, un avenir différent.

Je n'y crois plus et pourtant il y a longtemps que je ne me suis pas sentie aussi bien, aussi dynamique, aussi épanouie. Je recherche en d'autres lieux les sources de mon bien être et récolte radieuse les quelques pétales offerts.

Il y a elles auprès desquelles je me sens sereine et fière. Il y a eux que je vois sourire et repartir sans effroi ni ennui. Il y a lui que je contacte avec plaisir et qui booste ma vie ou encore lui qui me soutient et me ramène à la vie.

Regarder en arrière et se dire que ça aurait dû être bien, qu'on aurait pu se rendre heureux mais qu'il fallait être deux et que seul on ne peut rien. Regarder en arrière et comprendre qu'on ne peut rien pour lutter contre la dépression, la peur de vieillir, la peur de changer  et qu'il faut alors savoir se sauver pour aller bien.

La terre continuera de tourner malgré tout et je me plais à leur expliquer que "on" c'est souvent aussi un peu "nous"


Et parce que ça n'a rien à voir mais parce qu'il faut s'y précipiter (même si pour moi la distance rend le détour impossible)
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Samedi 7 septembre 2013 à 19:22

Des familles sont scandalisées parce qu'on a refusé que leurs filles de 13 ans viennent en short à l'école.
QUEL SCANDALE! quel outrage, quel acte barbare et inadmissible. Descendons dans la rue, armons nous, ne laissons surtout pas faire cette cruauté.

Quoi? Vous n'êtes pas déjà partis manifester?
Comment? Vous aussi interdisez à votre fille d'aller à l'école en short!
Que dites-vous? Elle n'est pas traumatisée mais au contraire, épanouie et cultivée!
Mais alors? Vous ne ferez jamais la une des journaux!

Heureusement que le journal de 20heures était là pour nous prévenir de cet acte immonde et qu'il en a fait son titre principal.

Et sinon?
Ah oui, il y a des enfants gazés en Syrie mais on ne va quand même pas faire un reportage pour si peu!

Samedi 7 septembre 2013 à 18:04

Elle est de ces gens persuadés d'être sans valeur.
Elle est de ces gens qui vous mettent sur un piédestal parce que vous avez, vous, "fait" des études.
Elle est de ces gens qu'ils ne respectent pas parce qu'elle est là pour ça!
Elle est de ces gens qui vous sourit et qui font de vos salles un lieu de vie.
Elle est de ces gens qui vous touchent par leur discrétion et leur efficacité.
Et hier, elle a été celle qui a illuminé ma journée.


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Merci pour ces mots qui me prouvent que peu à peu, malgré tout, je vais mieux.

Lundi 2 septembre 2013 à 23:16

salledesprofs_31 http://www.belzaran.fr/tag/emploi-du-temps/

qu'on a de la chance!
et qu'on espère que l'avantage qui est donné permettra de mieux faire et de mieux résister.

Samedi 31 août 2013 à 3:01

Un aller par les pré-Alpes, un retour par la mer. Si la seconde nourrit les rêves, les premiers nous ont ensorcelés.

Tels des escargots, nous avons emmené durant ces 720 km notre modeste maison au toit enchanteur. C'est sans doute dans ce strict minimum que réside la réussite de l'évasion.

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Pédaler chaque jour, se poser pour la nuit, et chaque jour repartir en ayant oublié la fatigue de la veille. Se reposer parfois, à Menton ou près de  Toulon pour quelques visites touristiques ou amicales mais ne se sentir libre que sur cette fière monture.
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Et bien sûr, elles furent nos alliées:
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MV.AVELO.OVER-BLOG.COM (si vous voulez tout savoir sur le parcours)

Lundi 29 juillet 2013 à 22:48

Des mois d'effort et...http://verone.cowblog.fr/images/IMGP5066-copie-1.jpg




























                                                                                                       quelques minutes pour tout ruiner!


Samedi 13 juillet 2013 à 0:26

C'est trop souvent lorsque le soleil disparaît qu'on en apprécie la chaleur.

Est-ce pour cela qu'on verse des larmes? Pour mieux apprécier le bonheur?

Jeudi 11 juillet 2013 à 23:08

... Venise s'envole pour un autre projet plus raisonnable parce qu'il me faut aussi peindre, tapisser, enduire, installer un lavabo (euh, comment on branche?)...
Une journée particulière, douloureuse et affectueuse.
     
 

Mardi 9 juillet 2013 à 18:19

Le soulagement est de mise sans doute, l'évanescente tristesse n'est que l'effet d'une vie qui s'effile.

Mercredi 26 juin 2013 à 8:53

attristée, elle est venue me dire que je ne pourrais plus
apaisée, j'ai répondu que je n'en voulais plus

                              Et pourtant, aujourd'hui la question se pose
                              et la réponse s'impose?

Et me laisse dans le tourment
de cette vie en suspend.



Lundi 24 juin 2013 à 21:47

Toujours le meme refrain mais avec le sourire. Pour eux c'est une première pour nous une écrasante habitude et j aime à imaginer ce qu'ils ont fait avant d arriver là. Les journées sont longues, les éclats peu nombreux mais je sais que c'est ce que je fais de mieux. Je pense à eux et j espère. Cette année fut vraiment particulière et il me reste ces adieux chaleureux. Et je me dis qu'ils ont un tout petit peu changé ma vie, et peut etre que moi aussi, une minuscule poussière dans cette année passée à la vitesse de la lumière.

Dimanche 23 juin 2013 à 21:48

Entre choix et non choix chacun avance comme il peut. C'est finalement comme une partie des cartes, on ne maîtrise pas la donne mais à nous de jouer avec, en écrasant son adversaire, en le respectant, ou sans adversaire, en communauté pour le plaisir du jeu, du vivre ensemble. Parce que vous avez raison, ce n'est pas difficile de vivre ici, parfois même je pense que c'est trop facile, trop facile d'ouvrir le robinet pour boire à sa soif, d'avoir une éducation pour pas un rond, de pouvoir se soigner en toute sérénité... oui, c'est trop facile et c'est sans doute cette facilité qui entraînent tous ces élèves sans but ni envie, qui oublient l'énergie qu'il faut pour leur donner ces connaissances, tous ces hommes, femmes, qui se regardent le nombril et écoutent le moindre petit problème. Oui, c'est tellement facile qu'on refuse de partager le gâteau et qu'on dépense des millions pour empêcher d'autres d'en profiter, pour bloquer nos frontières..
Je ne blâme personne, je reconnais juste la chance que j'ai et en même temps le peu que j'ai fait de la chance qui m'était donnée. Bien sûr, je ne suis pas née avec une cuiller en argent dans la bouche mais j'ai eu la chance de découvrir des valeurs bien plus importantes. Et si aujourd'hui j'ai un statut privilégié, je n'oublie pas ceux qui n'ont pas la même chance que moi. Mais parfois, je me demande si, tous mes maux, ne sont pas ceux d'enfants gâtés qui n'ont pas su voir où était la vérité? Tout allait trop bien, tout était trop facile, j'ai mélangé les cartes et maintenant je ne sais plus jouer.

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Choisir ou subir, tout est dans l'entre-deux, dans ce que nous faisons de ce que nous ne maîtrisons pas. Et parfois, on a l'impression qu'on n'a pas choisi mais finalement, c'est un peu nous qui avons décidé que les choses se passent ainsi. Mais il est des événements irrévocables, incontrôlables qui nous rappellent la fragilité de la vie. Absurde, les mots n'ont plus de force, plus rien ne peut agir contre cette faux inéluctable. Est-ce pour cela que Camus m'interpelle toujours? Est-ce pour cela qu'Ionesco me parle avec ses mots sans queue ni tête? Je ne sais. Mais j'aime cette idée que, parce que tout cela est inutile, il faut donc rendre le temps qui nous est donné le plus utile possible, non pas pour nous, mais pour que les autres puissent à leur tour jouir de cette inutilité.

On meurt tous deux fois. Quand notre coeur s'arrête, notre corps cesse de respirer et le jour où personne ne se souvient de nous.

Vendredi 21 juin 2013 à 20:28

http://verone.cowblog.fr/images/IMG7009-copie-1.jpgJe n'ai pas choisi de naître fille dans cette famille où les pâtes succédaient aux patates, où le mot illettrisme n'était pas connu mais une réalité, où le chômage rodait, dans une famille où éducation et attention n'étaient pas des mots vains.
Je n'ai pas choisi de naître dans ce pays qui refuse ceux qui n'y sont pas nés , dans ce village où la culture n'était que dans les champs. Je n'ai pas choisi cette calvitie, ce QI hallucinant dont je n'ai jamais rien fait.
J'ai pas choisi ces compagnons de route croisés sur le chemin des écoles que je n'ai pas choisies non plus.
J'ai pas choisi cette thyroïde déficiente, ce corps bien portant, ces yeux grisants. 
J'ai pas choisi qu'elles ne soient que des filles, leur blondeur, leurs tâches de rousseur.
J'ai pas choisi qu'elle cesse si tôt de respirer, tellement tôt qu'on n'arrive pas à oublier.
J'ai pas choisi ... de vivre.

Jeudi 20 juin 2013 à 21:42

On fait tous des choix,  on accepte tous plus ou moins de se laisser aller, de se laisser porter, de s'écouter, de se forcer, de parvenir, de réussir. On essaie tous de mettre sa vie en exergue ou en berne. On essaie tous "de vivre à en mourir".
On fait des choix, chacun est responsable de sa vie. On croit que de l'autre dépend notre vie et notre humeur mais il ne tient qu'à nous d'accepter ou de refuser la douleur qu'on nous impose. La vie est une succession de choix qu'on trouve ou non la force d'assumer, de réaliser, de renier, de repousser.

On fait des choix dès qu'il s'agit de vivre, choisir, renoncer ou tout garder au risque de tout perdre. On fait des choix en toute intégrité ou absolue nécessité, incroyable banalité. On fait des choix ou on se laisse porter pour ne pas avoir à assumer, pour se laisser aller, pour pouvoir se lamenter. On fait des choix ou le choix de ne pas choisir, de laisser moisir une vie qui chavire.

Chacun est responsable de sa vie même lorsqu'on aimerait que l'autre en soit responsable, qu'il la conditionne. Chacun est responsable de sa vie et rien ne nous oblige à souffrir, à ne pas réussir. La vie parfois empêche les choix, il faut donc savoir les changer. Et c'est grandir que de comprendre cela.

Ai-je envie de grandir? Quel choix fut le mien, était-il libre, libéré, équilibré? Ai-je choisi ou me suis-je laissée guider par une vérité que je ne maîtrisais pas, où me suis laissée manipuler persuadée que ce choix était le mien?.

Mercredi 19 juin 2013 à 21:23

Le personnage de roman, la figure maternelle plus exactement, joli clin d'oeil.

Y a plus qu'à...

Mardi 18 juin 2013 à 23:44

C'est quand qu'on va où. Un pari sur théâtre et argumentation et un espoir pour qu elle brille avec raison.

Lundi 17 juin 2013 à 19:54

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"Quand j'ai connu la vérité,
j'ai cru que c'était une amie
Quand je l'ai comprise et sentie
J'en étais déjà dégouté..."
                 
Musset, Tristesse

Dimanche 16 juin 2013 à 22:09

mais... il ne peut pas.

mais... je ne sais pas.

mais... je n'en ai pas la force.

mais... il est là.




Samedi 15 juin 2013 à 13:53

Silencieuse, les heures s'égrainent trop lentement. Silencieuse, le passé passe en grattant. Silencieuse, difficile de rester silencieuse.

Vendredi 14 juin 2013 à 20:04

Un sourire, un rire, une réminiscence.
Ce parc, ce café et cette même attente.
Il savait qu'il devait me rassurer, je savais que je devais le laisser.
Une attention, une intention et dimanche de nouveau se retrouver.
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C'est le week end, il va me falloir courir à leur côté, rire, chanter, m'amuser.
C'est le week end, c'est l'été!
 

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