Jeudi 30 septembre 2010 à 22:39

J'ai décidé de ne plus me battre, je ne sais pas comment c'est venu mais tout à coup, j'en ai eu assez, je me suis sentie complètement vide et dépourvue de chaleur, d'émotion presque de sentiments. J'ai comme lâché prise avec lui et ai décidé de ne plus lutter.
Je crois que son engueulade dans la voiture et mon retour à pieds ont été mon salut.
Il ne veut pas de moi, il fait ce qu'il veut, comme il le veut, quand il le veut et bien, je le laisse. Je n'ai plus envie de me battre pour lui prouver qu'on aurait dû vivre ensemble. Je crois que j'ai décidé de le quitter et de ne plus chercher à le séduire. Est-ce les antidépresseurs ou bien l'état de santé de Céli qui entraîne cela? Je ne sais pas. Toujours est-il que c'est fini. C'est lui qui a raison, on n'est pas un couple et je ne veux pas vivre cette absence de vie. J'ai mieux à faire, mieux à vivre.
Demain, il part à Plouer, Seul? Je n'en sais rien, je le crois mais je ne sais pas. De toute façon, avec lui, on ne sait jamais rien, il ne dit rien.
Ce qui est étonnant, c'est que pour la première fois il m'a proposé de ne faire qu'une seule voiture. Jamais je n'aurais osé lui proposer mais alors que je lui ai écrit que je n'allais plus me battre et que j'avais décidé d'être morte sentimentalement, il m'a proposé ce covoiturage. C'est bête. Ce matin, j'avais réussi à être froide, à l'éviter et c'est lui qui est venu me dire bonjour, m'embrasser, lui qui m'a proposé de ne faire qu'une voiture. On pourrait croire que c'était par souci d'économie mais c'est moi qui lui ai proposé de prendre la mienne parce que j'en avais besoin. Pourquoi fait-il cela? Je crois qu'il ne supporte pas l'idée que l'on puisse le détester, je crois qu'il a compris qu'il avait poussé le bouchon un peu loin.
C'est bizarre mais c'est toujours un peu comme ça. Lorsque je m'éloigne, il se rapproche, comme pour ne pas me laisser partir ou pour ne pas me laisser avoir une mauvaise image de lui.
Je suis en pleine confusion des sentiments et je sens que j'ai besoin de parler à un psy. Je vais essayer de contacter un psychologue qui puisse réellement m'aider car j'ai besoin d'être sincère et honnête. JE me rends compte que depuis des mois je ne fais que dire ce que l'on veut bien entendre de moi et ce qui est socialement correcte mais je ne le peux plus. J'ai besoin de dire réellement ce que je ressens, ce que je vis. Je ne peux pllus me permettre de faire semblant.
Je culpabilise énormément par rapport à Céli car je suis certaine que mes décisions ont été néfastes pour elle. C'est elle qui a subi les pires conséquences et c'est pour cela que, maintenant, je veux être 100 pour cent avec elles lorsque je suis là-bas. Je suis encore très fatiguée et j'ai encore beaucoup de mal à tout assumer mais je sens que ça va mieux et que je suis en train de m'en sortir. Je m'en sortirai sans doute seule et célibataire mais au moins je serai une meilleure mère. J'apprècie les échanges que j'ai avec mes filles, ces coups de fil  où elles me racontent leur vie, leurs petits soucis. Ca me fait vraiment beaucoup de bien.
Ce week end, je vais le passer avec elles et j'espère bien passer un excellent week end. Elles méritent que je sois en forme et même si poru cela je dois me shooter, je dois renoncer à ma vie sentimentale, je le ferai.
Il va être difficile de prendre ce nouveau tournant mais cela va être nécessaire, obligatoire. Je ne peux pas être une simple égoïste, je suis une mère, responsable, à moi de le montrer.

Mercredi 29 septembre 2010 à 20:10

J'aimerais pouvoir dire que je vais bien mais ce n'est pas le cas, je vais mal, de plus en plus mal, en fait, aujourd'hui, je vais tellement mal que rien ne me raccroche à rien, j'ai juste envie de dormir et oublié; Oublié qu'un jour je l'ai aimé, oublié qu'un jour j'ai eu envie de faire ma vie avec lui; j'ai juste envie d'oublier que j'ai existé.
Je perds pieds, je perds pieds parce qu'il m'a menti, trahi, parce qu"il n'a pas su me faire confiance. Je perds pieds surtout parce que ma fille va mal et que je me sens incapable de l'aider, incapable de trouver la force et les ressources nécessaires pour lui venir en aide. Ses résultats sont catastrophiques et je ne parviens qu'à me lamenter, qu'à lui montrer que c'est insuffisant.
Je ne sais plus où j'en suis, je ne ressens plus rien que cet insupportable mal de tête, que ce sifflement incessant dans mon oreille droite. Je ne ressens plus rien et même sa présence ne m'apaise plus, bien au contraire. J'ai tenté d'oublier son méfait, tenté d'oublier qu'il avait agi en cachette mais il m'a fallu des dizaines de mots et en réponse, j'ai eu son agressivité et son égoïsme. Il ne voit que sa tranquillité et je n'en peux plus. Je n'en peux plus de ne plus avoir de vie, de plus avoir de lien autre que lui, de ne plus avoir d'horizon tant son attitude me coupe du monde. Je ne veux plus cela, je ne veux plus supporter ce vide là.
Alors, aujourd'hui, pour la première fois, je lui ai dit qu'il m'emmerdait, que je le méprisais, aujourd'hui, pour la première fois, j'ai décidé de réagir et de ne pas me laisser envahir par son hostilité. Je l'ai laissé devant cette boulangerie et je suis remontée travailler. Je ne veux plus de son incapacité à m'assumer. Il ne veut pas de moi alors je ne vais plus m'accrocher, je vais partir, je vais m'en aller.
Je ne supporte plus de devoir ne rien faire de mes jours, de ne rien projeter d'intéressant, je n'en peux plus de ne pas progresser. Il va aller à Plouer, accepter encore ces gens qui me renient, répéter à qui veut l'entendre qu'il veut vivre seul et moi, cette fois je le laisse. On a baisé et l'idée que l'on ne pourra plus faire l'amour me déprime au plus haut point mais les anti dépresseurs ont limité ma libido et c'est déjà plus facile de ne pas avoir envie de l'embrasser. Et puis, en ce moment, il est tellement froid et distant que je n'ai pas beaucoup le loisir de ressentir le développement du désir. Il ne m'embrasse plus, ne me caresse plus, il a pris la décision de mettre un terme à notre relation et il fait donc tout pour que j'aille mal, pour que je me sente mal et il y parvient.
Je réussissais encore à travailler correctement mais ses derniers accés d'humeur ont eu raison de mon énergie. Pourtant, il y a une semaine encore, on faisait l'amour comme des fous mais c'était avant qu'elle lui rappelle qu'elle irait elle aussi à Plouer, c'était avant que je pète les plombs parce qu'il me taisait l'important. Il pense qu'il peut jouer avec les gens impunément sous prétexte qu'il leur a dit que c'était fini. Ca me rappelle ce qu'il avait dit à Aggie "je ne suis pas sûr de pouvoir la quitter", "je ne suis pas sûr de vouloir rester" et qu'est-ce qu'il a fait: il a couché de nouveau avec elle alors qu'il ne l'avait pas fait depuis de nombreux mois! De même qu'il me disait, "je t'aime mais je te quitte", il lui disait "je l'aime mais je ne te quitte pas". Je crois que la cruauté a assez duré comme cela. Maintenant, j'attends presque avec impatience des nouvelles d'elle, pour pouvoir lui répondre, pour pouvoir lui envoyé mon venin.
Car, elle a raison sur toute la ligne, il a eu simplement envie de se prouver qu'il pouvait encore séduire, il avait besoin de quelqu'un pour l'enorgueillir, mais il ne m'aimait pas pour moi, il ne m'estimait pas. ELle a raison, je ne vaux rien, je suis une mauvaise mère, sans culture, sans talent. Je suis sans intérêt et je ne lui apporte rien. Alors, il me laisse tomber dès qu'il se rend compte à quoi il devra renoncer.
Je ne peux plus rester ici. Après tout, autant que je retourne à Authie. Chris est finalement plus facile à vivre que Michel et même si je ne ressens plus pour lui de désir, d'amour, je l'estime et il a une vie bien plus remplie. Bien sûr, il ne lit pas, bien sûr il ne m'apprend rien mais avec lui aussi je pourrais courir, rouler, aller au foot, passer des vacances agréables. Je pourrais tout faire sans plus de complication, ne manquera que la passion, ne manquera que l'absence de baiser, de plaisir, de cet orgasme qui me fait défaillir.
Car, je dois être sincère, il ne m'apporte plus rien. Là encore, il est rentré et il souffle, il montre son agacement. Je m'en fous, ça me laisse froide. Je n'ai pas du tout envie de supporter ses lamentations. Je suis bien trop shootée pour cela et bien trop détachée pour y accorder quelconque importance. "Tu veux que je te laisse" m'a-t-il demandé. Non, je préfèrerais que tu m'aimes et que tu vives avec moi mais comme tu ne le veux pas alors maintenant, tu fais ce que tu veux, comme tu veux, cela ne me regarde pas.
Je  ne veux plus dépendre de lui, je ne veux plus compter sur lui. Je ne suis plus dans sa vie, rien ne me regarde alors, je viens là comme par habitude, en attendant d'être assez forte pour rester à Authie mais je refuse de faire le moindre effort, je refuse de me laisser avoir. Il a fait un choix, il en assume les conséquences et les désagréments. Oui, je suis une loque insupportable et versatile, c'est comme ça. Je n'ai plus envie de quoi que ce soit. Mon seul objectif, être en forme lorsque je suis avec les filles et être capable d'assurer mon rôle de maman.
J'ai 36 ans et j'ai plus rien à espérer. Je n'ai même pas envie de faire la conversation, qu'il se débrouille avec ma présence, moi, je ne suis que présente physiquement, mon âme est morte, mon esprit est ailleurs. Peut-être parviendra-t-il à me retrouver mais là, je n'ai pas l'intention de minauder, de m'excuser, de m'expliquer ou même de faire semblant. Qu'il dorme dans le bureau s'il préfère, qu'il fasse ce qu'il veut, je m'en moque, ce soir, tout m'indiffère.
Il est 20h, je vais prendre un somnifère. J'hésitais à le prendre car j'avais envie de faire l'amour et je ne voulais pas hypothéquer mes chances mais je me rends compte qu'il est loin de tout ça, qu'il est encore dans ses méandres, dans son questionnement intérieur. Il ne supporte pas qu'on lui dise ce que l'on pense. Et bien, peu m'importe, je suis absente, il n'aura donc aucune prise sur moi. J'ai terriblement mal à la tête, terriblement envie de ne pas le voir et j'ai envie de m'enfoncer dans ce lit. En fait, je suis tellement absente, telleemnt sortie de moi que je ne ressens plus rien et que j'ai envie de rire, de lui faire mal. Il ne me touche plus, il ne m'intéresse plus. Rien, le néant.
Là, en ce moment, il me fait "chier" avec "jouer le bellâtre" parce que bien sûr, il veut toujours passer pour le séducteur, le grand seigneur magnanime et prêt à tout pour donner l'impression qu'il va sauver le monde mais en fait, tout ce qu'il sauve, c'est lui même, tout ce qui l'intéresse, c'est l'image que les autres auront de lui-même.
Je n'ai plus envie de parler, même plus envie de lui écrire. Je m'en moque.
Il dit qu'il va aider des amis dans leur deuil mais ces amis-là, jamais je ne pourrai leur accorder le moindre regard, je n'oublierai pas que la seule chose qu'elle ait dite quand elle a su que je venais sur Nantes, c'est "je ne veux pas la voir", et il appelle cela des amis!!!
Allez, il faut que je cesse de taper. Il dit qu'il est déçu et je me rends compte que je m'en mique, que pour moi, ça n'a plus d'importance. Il a bousillé ma vie, ma santé, mon éclat. Il a fait de mon quotidien une morne et triste succession de minutes qui ne passent pas, qui n'ont plus d'intérêt alors je ne veux plus l'aimer, je ne veux plus qu'il soit dans ma vie. Je veux juste oublier tout cela. Oublier et gommer ces 3 ans gâchés parce qu'il n'a jamais eu d'audace, de courage, parce que tout ce qu'il a fait c'est enfoncer tout le monde et se protéger.

Mercredi 29 septembre 2010 à 0:57

Il a osé et il n'en démordra pas, il va aller à plouer avec elle, l'emmener dans sa voiture, passer ce week end à ses côtés, peut-être même dans la même chambre, dans le même lit... Il a osé et il ne m'a rien dit, me laissant dans l'ignorance si je n'avais rien dit.
Il ne va rien changer, ma douleur ne le changera pas et j'attends de savoir ce qu'il m'expliquera.
Il a bien réparé me direz-vous et je hurle mais je suis chez les fous et ma douleur ne changera rien, ma douleur ne sera pour lui jamais un frein.
Comment peut-il me faire supporter cela? Je ne le sais pas et parfois je me demande comment je peux le laisser me mépriser ainsi.
Il a mis à mal toute mon énergie, tous mes efforts, tout ce gain permis par les anti dépresseurs.
Là, ce soir, j'ai pris un somnifère, je sais ce que cela signifie, je sais le mal que ça traduit mais je ne pouvais rien faire d'autre, je n'avais pas d'autre choix.
Il ne me reste plus qu'à espérer qu'il m'a entendue mais je ne peux pas trop y compter, il ne va faire que ce qui l'arrange, peu importe que ça me ronge.
Il pouvait ne pas y aller avec elle, il pouvait ne partir que le samedi, il pouvait rentrer tôt mais rien, il ne fera rien pour atténuer mon chagrin.
Il est cruel, menteur et manipulateur et c'est des mots qui lui vont bien.

Dimanche 26 septembre 2010 à 22:17

1ca allait mieux, et comme à chaque fois, je me suis fait avoir, j'ai cru qu'il m'aimait, qu'il allait mieux.
On faisait l'amour avec inyensité, avec jeu, avec cette osmose qui nous caractérisait; Alors, j'y croyais. J'allais mieur, je pensais que lui aussi;
Mais, en fait, il m'amadouait, il voulait juste que j'accepte l'horribel réalité, il allait, l'espace d'un week end, retrouver sa vie d'avant, être de nouveau son mari. Et tojut cela, il l'a tu. Comme poru mieux se mentir, comme pour mieux me détruire.
Réussite totale.
je sais déjà que je n'irai pas travailler demain et que mon esprit n'a plus la possiblliyé d'aller bien. Il aurait simplement fallu qu'il m'en parle pour que tout soit simple mais il a préféré me détruire pour qu'elle aille bien

Lundi 20 septembre 2010 à 18:07

J'ai l'impression d'être ivre, d'avoir trop bu alors que je n'ai que consommé une seule bière. J'ai l'impression de ne pas tenir debout et de l'aimer comme une folle. Je le désire, j'ai envie de son corps comme il y a longtemps que je n'en ai pas envie.
Hier, pour ne pas l'attendre, pour ne pas avoir à supporter sa mauvaise humeur à son retour du nord, j'ai pris un somnifère, je dormais donc lorsqu'il est rentré et ne l'ai pas entendu. Je ne me suis rendu compte de sa présence que lorsqu'il était couché et n'avais aucun désir tant j'étais assommée. Je me rappelle qu'il m'a parlé mais je n'entendais guère, je roupillais. Dans la nuit, je me suis réveillée et j'ai attrapé son sexe, je l'ai caressé, l'ai laissé grossir entre mes doigts. Je n'avais pas envie d'être pénétrée, j'avais juste envie de l'émoustiller, de le décompresser de sa déprime. Un peu plus tard, il m'a enlacée, il m'a prise entre ses bras et a posé sa main sur mon sein. EN ce moment même je ressens encore la chaleur de sa paume et j'aime bien. Ce matin, son désir était saisissant et il eut du mal à se retenir. Pour moi, ce n'est guère le bon moment alors je me suis contentée de le séduire sans aller plus loin, juste pour qu'il ressente cette légère frustration qui le fait rugir.
Je sens qu'il a envie de moi et j'adore ça; Je sens que peu à peu ses barrières tombent, que peu à peu ses envies de rupture s'effondre. je sais qu'elles reviendront, qu'à la moindre rechute d'aggie elles referont surface mais là, il a envie et apprécie ma  présence.
Je l'iame, je me sens ivre et je rêve de lui, rêve de sa présence, juste envie de vivre ma vie avec lui.
J'ai envie d'écrire à tout le monde l'amour que je ressens pour lui, je voudrais que tout le monde sache que nous vivons ensemble, je voudrais que tout le monde soit conscient que c'est mon chéri. Mais je le tais et poursuis le leurre.
Mais je l'aime et quand j'ai l'imrpession que nos corps vont bientôt se retrouver, je retrouve de l'ardeur, de l'envie, du plaisir et l'amoiur de la vie

Il est rentré et ne cesse de me montrer que je me fais des idées, ne cesse de me répéter qu'il faut que j'arrête, qu'il va mal et qu'il est déprimé. Alors, tout mon entrain a disparu. Maintenant, j'ai froid, je suis fatiguée et j'ai envie de vomir, de dormir. Je me sens mal à l'aise. J'ai envie de pleurer. J'aimerais tant que l'on fasse des projest, tant qu'li m'aime sans arrière pensée mais en fait, il n'a pas besoin de moi, je suis là et ça lui importe pey.
voilà, l'euphorie a été de courte durée, elle a été fantasmée, affabulée par mon cerveau trop prompt à tout édulcorer.
Je vais manger puis me coucher et vais attendre qu'il soit l"heure de me retirer. Demain je suis à authie, et je ne lui manquerai pas et moi, j'ai mal de cette obligation là de devoir vivre sans lui, de ne pouvoir rester là. Je voudrais vivre avec lui et mes fulles, je sais que jamais cela ne se fera.

Dimanche 19 septembre 2010 à 20:59

Est-ce qu'on va mieux parce qu'on a bu? Non. Est-ce qu'on va mieux parce qu'on ne boit pas, je ne le crois pas non plus. Alors? Alors, rien, on n'ira jamais bien parce qu'il voudra toujours partir et que je voudrai toujours le séduire, parce qu'il aura toujours honte et parce que j'aurai toujours tort, parce que je jouerai la montre, parce que pour moi, il vaut de l'or. Alors je bois, ça ne me fait pas aller mieux, ça me rend juste plus forte, juste plus onirique. Tout me semble possible,  imaginable, tout m'éloigne de la vie.
Je l'aime et j'aime la vie avec lui. EN fait, je n'imagine rien d'autre et ne veux rien d'autre alors j'ai pris ma décision, avant de boire, avant de perdre la totalité de ma raison. S'il me quitte définitivement et qu'il me pousse à partir d'ici, s'il m'empêche de vivre une partie des vacances avec lui, s'il ne me permet pas de vivre sa vie en partie, alors je m'en vais, je quitte la vie. Je ne peux plus vivre ainsi, fuyant, attendant, me défoulant sur des mots que je n'ai plus le droit de lui transmettre. Je ne peux plus vivre à côté d ela vie alors autant la terminer. J'attendrai que mes enfants osient loin pour qu'elles n'aient pas à assister à mes obsèques. D'ailleurs, d'obsèques, je n'en veux point, juste une fumée et des cendres jetées au loin, là om personne ne viendra me voir. il pourra bien s'occuper de ça pendantr que chris et les enfants seront au Nicaragua.
Aujourd'hiu cela fait dix ans que je lui ai dit oui, je me rappelle encore ce merveilleux moment, aujourd'hui, cela fait 2 ans que je lui ai menti. Il y a deux, ans, michel me disait qu'il retournait chez lui, et j'acquiescai, j'acceptais et retrouvber mon mari. Mais il est revenu, il n'a pas tenu et mes promesses se sont envolées. J'ai sombré ,perdu de nombreux kilos, ai été arrêtée et je l'ai retrouvé et ai tout perdu. 12 ans et finalement mis à part nos 3 merveilleux enfants, il ne reste rien.
Je suis seule ce soir, comme j'ai été seule aujourd'hui. J'aurais voulu un air de fête, j'ai eu une journée de vanité, de rien, d'humiliation et de sms sans intimité. J'ai pu mesurer cmbien ma vie etait pleine de vide, plien du vide qu'il avait causé.
Alors, je pars me coucher avec ce somnifère que je vais ingérer ey qui bas me faire dormir.

Mardi 14 septembre 2010 à 19:25

Juste l'aimer, je voulais juste vivre à ses côtés, ressentir l'amour qu'il éprouvait, pouvoir profiter des joies qu'il me procurait et les insuffler ensuite à ceux qui m'entouraient mais il me prive de tout cela, il cède à son chantage sans comprender qu'il a tout fait pour en arriver là. Il lui a dit ses souffrances, il m'a dit qu'il ferait tout pour la sortir de là et elle a compris que plus elle irait mal, plus elle le forcerait à me sortir de sa vie. Elle a utilisé ses enfants, sa présence à Londres pour le tuer, pour le forcer à me quitter. Il ne veut pas comprendre qu'elle ne veut que cela, qu'il me quitte, qu'il me raye de sa vie.
Alors moi, je me mure, je m'enferme dans mes blessures et me heurte à mes propres murs, me perds dans ce labyrinthe de sentiment où il ment.
JE ne le quitterai pas, je ne le peux pas et lui ne pars pas alors on reste là. Je prends ses anti dépresseurs qui donnent un coup de frein à mes envies mais me maintiennent en vie. Je prends des somnifères qui me terrent mais qui font passer mes nuits; je nie ma vie; je délaisse mes enfants et je me mens.
J'ai cessé de vivre le jour où il a décidé de me laisser hors de sa vie, j'ai cessé de vivre le jour où je l'ai rencontré.
Il faut que j'écrive cette douleur que je ressens comme il faudra que j'écrive les maux que je ressens, la faute que je défends. J'ai bousillé ma vie et pire j'ai bousillé la vie de mes enfants.
Aujourd'hui, j'ai juste envie d'en finir pour que tout le monde soit content, pour que plus personne n'ait à subir ces douleurs sans précédents. Je n'avais jamais autant désespéré, je n'avais jamais eu autant envie d eme tuer.
Je ne sais pas comment m'en sortir, je sais que je devrais partir mais je ne le peux pas, je ne le peux moralement pas et je ne le peux socialement pas. J4ai déjà bousillé ma fille avec cette histoire, je ne peux pas la détruire une seconde fois, elle qui voudrait même venir travailler là.
Je sais que je devrais lui écrire, faire ce qu'il m'interdit. Cela me soulagerait et mettrait définitivement fin à notre histoire. Il y aurait du dégoût, de l'horreur, du sordide et il n'y aurait enfin plus d'issue possible, il n'y aurait plus d'espoir. Parce que l'espoir, c'est ce qu'il y a de pire, c'est ce qui empêche d'avancer, ce qui empêche de tirer un trait. L'espoir qu'il a entretenu chez elle a entraîné sa décadence, l'espoir que j'entretiens chaque jour me mure dans un monde sans avenir. Alors lui écrire, quitte à les faire souffrir, c'est peut être sinon la solution, ma solution, celle qui me permettrait de mieux finir.
Ses mots que je couche si souvent, je pourrais enfin les dépoussiérer, les déplacer et les ôter de mon esprit. Parce qu'il est clair que sans ces crises, sans ces menaces, ma vie, notre vie aurait été plus paisible, aurait été plus possible.
Il est plus de 19h et je devrais rentrer à Authie mais je n'y arrive pas, je ne le peux pas. Je ne trouve pas la force de bouger, je ne trouve pas la force de me lever et d'aller m'en occuper. Il m'a aussi menée à cela, à cette négation de moi, de mon rôle de maman, je n'ai plus de force pour cela. De toute façon, chaque soir, la réunion s'est éternisée, une fois de plus, je mentirai.
J'ai plus envie de rien, je ne sais même plus ce que je vaux, je me sens une merde, incapable fainéante sans énergie. J'ai cru pendant quelques jours que les anti dépresseurs me permettraient de réagir mais c'était son attitude, ses mots, ses bras qui me faisaient aller mieux. S'il me fait l'amour, si je le sens proche de moi, je gagne quelques jours de mieux être, il me rejette et je plonge à nouveau, je me meurs à petit feu.
CE week end, il ne sera pas là, peut-être finalement irai-je meixu. Il m'a ôté tous mes rêves, j'ai bu lapotion des dieux, le mirage du rêve accessible et aujourd'hui, je paie. Comme tous ces pactes avec le diable.
Il me montre à nouveau combien je ne vaux rien, combien je ne suis rien. J'aurais dû le savoir que ce n'était pas pour moi qu'il était venu me voir, qu'il ne pouvait résister pour moi, que personne n'aurait envie de lutter pour vivre avec moi. JE suis quoi. Une pauvre fille sans cheveux, aux dents si laides qu'il ne cesse de me rappeler que je dois aller les réparer, une pauvre fille sans forme, incapable de s'assumer. Je n'ai pas de culture, je ne parle aucune langue sinon le français et même dans ce domaine, il en connaît pl us que moi. Je ne suis rien, Aggie me l'a assez répétée, je ne vaux rien et c'est vrai. Pourtant, je l'ai aimé cet homme et je n'ai jamais cherché à lui nuire, j'ai juste voulu lui rendre le sourire.
JE n'aurais jamais dû croire que j'avais un tel pouvoir. Je suis rien et c'est ainsi. Peu m'importe qu'il retourne chez lui, ce n'esy pas là le problème. Qu'il soit seul ou à la Folie, pour moi c'est pareil puisqu'il dans les deux cas, il ne sera plus avec moi, puisque dans les deux cas, je ne pourrais plus rêver de lui à mes côtés. Il ne comprend pas que dès que je le vois, je me sens bien, que je sens qu'il est là et ça me fait du bbien. Il ne peut pas comprendre cela, il ne peut pas comprendre la force, l'énergie, la volonté que j'avais quand il m'accordait le privilège de m'accompagner. Je ne peux pas lui dire que dimanche fut pour moi une belle journée parce que la nuit d'avant il m'avait aimée, parce qu'on s'était retrouvé. JE ne peux pas luidire que, quand je sens que ma vie est avec lui alors, je vis, je suis et que je peux me retreouver avec mes filles avec toute l'énergie dont elles ont besoin, avec tout le panache qu'elles méritent.
C'est lui qui a empli mon esprit de lui alors que je le refusais, c'est lui qui est toujours venu quand je m'éloignais sans crise.
AUjourd'hui, il est trop tard. JE suis tombée trop bas, je ne pourrai plus rien subie, je ne peux plus lutter, je me laisse sombrer et attends qu'il me demande de quitter ces lieux pour quitter la vie, pour aller vers d'autres cieux. Je suis trop faible, trop mal pour imposer à mes enfants le carnage de mes sentiments. MEs filles ne méritent pas cela alors, je reste là, j'attends que les heures passent et que viennent l"heure qu'elles aillent se coucher pour rentrer.
JE ne peux plus, je suis une loque. J4arrivais encore ces derniers jours à assurer mes cours mais même cela ça m'a quittée, je n'ai plus la force de résister, de les préparer. J'ai juste envie de m'endormir et de ne jamais me réveiller ou dans très longtemps quand j'aurai tout oublilé.
Lui, il est allé à cette réunion que j'ai boycotté, il est allé à cette réunion parce que quoi qu'il dise, il fait toujours attention, il trouve toujours les ressources car lui, il a toujours raison, il fait comme il veut.
Je ne peux plus et je dois partir. JE crois que j'aimerais le voir avant de m'en aller, que j'aimerais qu'il me serre dans ses bras, qu'il me donne la force de rentrer mais les heures passent et il n'est toujours pas là, d'ailleurs peut-être at-il fait d'autres choix, peut-être est-il parti ailleurx.
Ma vie n'est plusq u'une succession de douleur et d'espérance de jours meilleurs, qu'une minuscule dose de bienséance et du vide, du vide sans saveur.
JE ne sais pas comment m'en sortir, j'ai juste envie de dormir, dormir, dormir ou... mourir mais il y a mes enfants et pour eux, je me dois de tenir mais pendant combien de temps cela va-t-il tenir, pendant combien de temps pourrai-je encore faire semblant?

Vendredi 10 septembre 2010 à 22:38

Ca y est, il a décidé de mettre un terme à tout ça, de la pire des manières, en ne changeant rien,  sans partir, sans me mettre à la porte. Je n'en peux plus, ma vie est un enfer, un ennui insupportable, une absence de projets, d'envie, de possible. Bref, une horreur qui a débuté à sa rentrée de Londres. Il faut dire qu'elle a mis le paquet, qu'elle a tout fait pour qu'il en soit ainsi et lui, il a plongé, allant même me dire qu'il ne ressentait plus rien, qu'il était devenu froid. Oh! biensûr, il a réussi à me faire l'amour 2 ou 3 fois, histoire de se faire du bien mais, pour moi, rien, pas de plaisir, juste la sensation de m'offrir pour avoir le droit de rester avec lui.
Il me bousille depuis, me détruit à petit feu, me montre au quotidien sa volonté de me laisser et sans se soucier de me blesser.
Seule, je me retrouve seule et je lui en voudrais toute ma vie d'avoir mis ainsi en charpie ma vie, de n'avoir pas empêcher ce désastre d'arriver. Je l'ai laissé revenir une fois de trop et maintenant ma vie est finie et lui poursuit sa vie, va retourner chez lui.

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