Samedi 21 novembre 2009 à 16:34

CA devient insupportable et je suis à bout. On devrait pouvoir vivre pleinement cet amour mais il s'y refuse et elle sait ou sent quand il va mieux, quand il devient presque heureux et sème de nouveau sa pomme de discorde afin que notre vie ne soit pas possible. Puisqu'il ne veut plus vivre avec elle, elle fera tout pour qu'il ne puisse vivre avec moi. Possession insurmontable et dont il ne peut se défaire. Il est son mari, sa propriété, elle a droit de regard, de vie et de mort sur lui.
MA vie est un enfer et rien ne pourra l'éclairer, rien ne pourra me permettre de la rendre plus facile puisqu'il ne veut pas me donner ce droit qui me rendrait heureuse. Pas d'issue, problème inextricable si ce n'est mettre un terme à cette vie qui devient de plus en plus détestable. Mes filles me retiennent mais peut-être seraient-elles mieux si je n'étais plus là, si je ne leur imposais pas  cette stupide vie là. Plus rien ne me permet de me donner la force de résister. Je l'aime et j'aime ces moments où il se libère, je sais alors qu'on avait une route à suivre ensemble. Sans lui, je n'ai plus d'horizon, de raison de trouver de force. Je sais que je lui fais du bien mais il préfère ce soir être seul et je ne vai spas bien. Les jours passent et la douleur s'accentue, la fatigue, l'impossible retour.
Lui se tait, me laisse au bord de la route, s'isole et me laisse m'enfoncer. Lui se tait et ne comprend pas que je suis au bord du précipice, chaque plus près, avec chaque jour de plus en plus l'envie de sauter. Mourir d'aimer

Vendredi 20 novembre 2009 à 3:02

Il me tue à petit feu et dort malgré les flammes.
partir, loin, pour toujours?
Il fuit le bonheur de peur qu'il ne l'arrose, il m'enfonce dans mon makheur et m'olige à la laideur.

Mercredi 11 novembre 2009 à 17:28

Il me disait que c'était la barbe, histoire de me dire que mon échec n'était pas de mon fait, histoire de ne pas se donner trop d'importance, il me disait qu'il leur faisait peur. Aujourd'hui je sais que sa réussite, il la devait à son intéret, son écoute pour eux. Parce qu'il était disponible, parce qu'il n'était pas méprisant, parce qu'il était bienveillant et parce qu'il était lucide et exigeant, parce qu'il leur permettait d'être eux, il avait dans sa classe le calme, l'ordre et surtout, le travail et le respect.
Il m'a fallu du temps pour comprendre, des coups, des douleurs, des échecs, il m'a fallu du temps mais aujourd'hui, sitôt que dans une classe j'assiste, je repense à lui et tente de les faire s'aimer eux/

Dimanche 8 novembre 2009 à 22:29

Profiter des moments délicieux, oublier très vite les moments douloureux, j'apprends à me contenter de ma vie, de ses difficultés et de ses bonheurs, j'apprends à ne regarder que l'essentiel, à ne pas me ruiner en erreurs artificielles, en déception ponctuelle. J'apprends à vivre avec lui malgré ses tourments, son incapacité à refaire sa vie, j'apprends doucement à vivre sans lui, pour moi, tant qu'il est près de moi.
Il croit que je ne l'écoute pas et que je n'ai pas entendu son envie de solitude, il croit que je ne saisis plus son malaise et son inquiétude; Il se trompe, je l'entends, je l'appréhende, je l'emmène avec moi et tente de composer avec elle un trio en sursaut.
Chercher sans se presser un endroit où habiter, chercher sans entrave un havre de paix où je pourrai vivre seule, sans l'obliger à me supporter, sans m'obliger à vivre angoissée. Un home où je pourrai l'accueillir mais où je pourrai surtout accueillir mes filles. J'ai besoin de cet endroit à moi pour ne pas me sentir dépendante, pour ne pas me sentir un poids, pour ne pas me donner l'impression de ne pas lui laisser de choix. Besoin d'un chez moi pour mieux l'aimer, pour mieux le retrouver.
Profiter de quelques moments délicieux, de quelques instants amoureux, les savourer d'autant plus que leur réalisation est douloureuse, leur avenir incertain. Savourer ces moments avec lui où demeure la magie. Savourer cette intimité que l'on vit.

Je l'aime d'un amour que je ne pensais plus possible, d'une envie inassouvié, je l'aime malgré ses défauts, malgré ses sauts d'humeur, je l'aime parce qu'il me permet de croire en un avenir meilleur, je l'aime parce que ma vie semble meilleure, parce que je peux être avec mes filles comme je n'avais jamais pu l'être depuis des années. Je l'aime et il le sait, le ressent, le transmet mais il ne peut vivre cet amour qu'il ressent. J'aurais aimé mais je sais que cela prendra du temps, certainement plus de temps qu'on n'en aura jamais. Mais je l'aime et ce soir, dans ces draps c'est lui que je serrera, c'est près de lui que je m'endormirai. Je l'aime et c'est une chance que je n'aurais jamais espérée.

Dimanche 1er novembre 2009 à 20:29

cresserons, le lieu où j'aurais rêvé être heureuse, Mais il ne peut pas, il ressent une profonde tristesse et semble persuadé qu'elle est inéluctable. Il m'aime, je le sais, je le sens mais il ne peut refaire sa vie. je ne peux pas l'obliger même si cela me plonge dans une profonde dépression, un désarroi incomensurable. J'ai peur de ce que je peux faire, du mal dans lequel je m'enfonce et dont je ne vois pas l'issue; Sans lui, ma vie n'a plus d'importance, n'a plus de possibilité; seules mes filles me gardent encore en vie parce que je les aime et qu'elles me manquent mais je sens qu'elles n'ont plus vraiment besoin de moi, que je suis presque un problème pour leur quotidien.
Plus personne, plus d'endroit, plus de raison de tenir et de faire face. Envie de partir; L'impression que les cours qui reprennent mercreid ne seront pas surmontables, que le fil va craquer et que je vais me tuer.
Plus rien puisqu'il préfère être seul. S'il n'y avait pas ce lien, ces moments de bonheur, cet amour partagé, je ne lutterais pas, me ferais une raison mais notre essai de vie commune n'était pas une erreur, elle était fondée sur ce bien que nous nous procurions, notre envie d'être ensemble, nos désirs répétéS.
Elle l'a tué, mes en miettes pour sa propre subsistance; Parce qu'il n'est plus avec elle, elle ne lui a pas donné le droit de vivre avec une autre. elle lui a enlevé toute possibilité de construction et elle le tient dans sa soulission. elle a tout fait pour me détruire mais ma famille était trop forte. Elle m'a détruite à travers lui, à travers son impossibilité aujourd'hui à aller bien. Peut-on appelr amour ce besoin de tuer l'autre. Jamais je ne pourrai lui pardonner, ni accepter ce qu'lle a fait.
Je vais mal, en ce 1/11, ma vie est un fiasco, je suis seule, et rien ne me permet d'envisager un horizon plus heureux.
Je l'aime, il aurait pu faire le plus beau des cadeaux, il fait de ma vie un désastre, une désillusion impossible à surmonter

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast