Samedi 30 octobre 2010 à 23:41

depuis 48 heures, je suis là, seule, si ma carte d'identité avait été valide sans aurais-je moi aussi rejoint l'Angleterre mais elle périmée et ne peux bouger. Il est parti, le plus longtemps possible me laissant sans nouvelle, vivant magnifiquement sa nouvelle vie. Une fois de plus, je cède, je le laisse tranquille, j'aurais pu nuire à ses vacances en l'appelant, lui montrant combien j'étais mal mais je n'as pas fait pour lui. J'aurais pu expédier cette lettre infernale mais je ne l'ai pas fait, pour lui.
Il veut me quitter pour pouvoir être tranquille, il tient à moi mais il se moque de mon malheur tant que lui est tranquille. Alors que puis-je faire, vider mon sac, écrire à Aggie les détails qu'elle ne connaît et tirer un trait sur lui, repartir plus bas.
Je sens qu"il a peur des années qui nous sépare et se peur entraîne le gâchis de ces années qui devraient être les plus belles.

Jeudi 28 octobre 2010 à 20:59

Ca va pas, il faut que j'écrive parce que ça ne va pas. Je me sens seule, il me manque, je voudrais qu'il soit là, et lui, il reste là-bas, sans prendre la peine de me répondre, sans me donner le moindre signe de vie.
Il me manque et tant que mes filles étaient là, je me sentais forte, je me sentais capable de surmonter cette solitude, de ne pas faire ce que je disais, à savoir rien mais il n'est pas là et c'est pour moi intenable alors, je ne fais effectivement rien.
Demain je prendrai le chemin de Cresserons et je resterai là-bas parce qu'être ici c'est trop dur, c'est trop compliqué. J'y ai fait le ménage que je voulais faire maintenant je peux m'eclipser.
Il me manque et il ne saura jamais combien cela me fait mal, combien je lui en veux de me laisser ainsi des vacances pourries.
Je vais aller là-bas, m"abrutir de somnifère et attendre qu'il revienne.
Je ne vais pas bien, je ne vaiis pas lui écrire parce que c'est interdit mais ça me fait trop mal qu'il n'ait pas répondu à mon message, qu'il n'ait pas daigné m'embrasser.
Il me manque et je coupe du monde parce que je ne pense qu'à lui.

Mercredi 27 octobre 2010 à 22:47

Quelques heures, cela ne fait que quelques heures que leur père est rentré et la tension est déjà là, l'incapacité d'agir présente, les réflexions assassines et l'envie seule qu'il parte, qu'il me laisse avec mes filles. Je ne peux plus vivre cela, je ne veux plus être ainsi.
J'aurais voulu qu'il se taise, qu'il ne fasse pas de commentaire, j'aurais voulu qu'il soit cordial mais il n'a pas pu. Entre nous, il n'y a plus rien. Moi, j'aime être en sa compagnie mais lui-même ne peut pas, il n'en a plus la volonté. Je l'ai fait trop souffrir et il n'a plus aucune pitié, plus aucune envie de me ménager.
J'aurais aimé aller au bowling puis aller au cinéma mais rien ne s'est passé comme prévu, rien ne fut comme il aurait fallu. Alors, on n'a rien fait et ce fut très tendu.
C'est compliqué et ma vie n'a plus de possibilité.

Mardi 26 octobre 2010 à 23:51

Je suis seule, il est à Londres et malgré mes nuits d'insomnie, je passe des moments fort agréables avec mes filles et je tente de retrouver ma vraie place de maman, la seule place qui finalement compte. Je croyais que je n'y arriverais pas mais, grâce à ces longs mots écrits, grâce à toutes ces crises, j'ai pu faire le vide avant d'arriver là. Et puis, j'ai emmagasiné du sommeil, emmagasiné de l'énergie.
Je sais qu'à partir de jeudi cela ne sera plus aussi simple, que la solitude risque de me peser davantage mais, aujourd'hui, je profite de mes filles et c'est ça qui est important.
Je me leurre, j'ai tiré un trait sur ses envies de rupture, sur son souhait de solitude. Un tout petit message terminé par "T'embrasse" et mon coeur chavire. Il avait peut-être raison, cette semaine de séparation nous sera bénéfique, et on se retrouvera plus fort, plus énergique. Je ne sais, peut-être me leurré-je mais je tente de lui faire confiance, de ne pas douter sans cesse de ses envies, de son amour. Je crois que peu à peu, de manière infinitésimale je me persuade que j'ai de l'importance, qu'il tient à moi, qu'il ne m'a pas menti, trompée. Mais c'est difficile; je crois que tout dépendra du jour de son retour, de ce qu'il fera quand il reviendra.
ENcore une journée et je vais tenter de la rendre douce et agréable, balade, bowling...

Lundi 25 octobre 2010 à 19:03

Son attitude me montre ce que je suis: rien et je n'ai pas l'intention de faire le forcing. Il lui suffisait de me dire qu'il était arrivé et me souhaiter d'aller bien mais il n'a pas daigné le faire. tant pis, je ne lui enverrai pas de sms, je ne lui dirai pas ce que je pense de sa manière d'agir. Alors, je m'efface, j'ai écrit cette nuit ma lettre d'adieu et je l'enverrai en fonction de la date de son retour. S'il revient suffisamment tôt pour ne pas m'abandonner, je reverrai ma position mais s'il ne rentre que tard lundi soir, je le quitterai et auparavant j'enverrai mes aveux.
Je crois qu'il a raison, il n'a rien à m'offrir et j'ai perdu bien plus que lui en prenant cette décision. Lui n'est jamais vraiment parti de chez lui et a tout fait pour assurer ses arrières; il m'a offert une vie de misère, une vie où je n'existais pas, où je n'avais aucun droit. Sa colère, ses gestes d'énervement, ses hurlements pour me faire sortir m'ont montré ce qu'il pensait vraiment. ALors, je ne cesse de penser à lui mais je vis et je crois que mes filles ne s'ennuient pas plus qu'avec leur papa.
Il est parti voir ses enfants et cela je le comprends mais ce que je n'accepte pas c'est qu'il ne consacre pas un minimum de temps pour moi. Il aurait pu, par exemple, me dire qu'au week end du 11 novembre, il passerait du temps avec moi mais jamais, jamais il ne prévoit quoi que ce soit avec moi. Alors, je dis basta. Il a peur, il a très peur de s'engager avec moi alors je le laisse à sa vie, et finalement je me moque de ce que j'imaginais de lui, je ris de ma naïveté, de ma crédulité. Il m'a bernée avec ses paroles, avec sa sexualité mais finalement, il ne m'a rien donné.
Aujourd'hui, il vient pour moi le temps de vivre et de me dégager de cette vie où je ne fais que survivre. Et pour cela, je n'ai pas d'autre choix que de transmettre ces propos vus comme une vengeance. Je ne devrai que transmettre ces propos qui me soulagent.
J'ai tout perdu et je suis perdue mais je vais rebondir, c'est une nécessité pour mes filles.

Jeudi 21 octobre 2010 à 21:14

Je pensais que je serais plus forte et qu'il me serait possible de supporter son indifférence mais je suis finalement forte quand je le sens amoureux de moi, dès qu'il me montre son désir de s'enfuir, je tombe à nouveau dans les mêmes travers, les mêmes difficultés. Il boit, du whisky pour tenir et moi je me bourre de somnifère pour dormir. Il a décidé qu'il passerait ces vacances seul et je me sens complètement laissée pour contre. Les filles partent mercredi à St Brévin avec leur père et je vais passer quelques jours toute seule, ici, à me morfondre. TOut me semblait aller mieux, pour la première fois, il demandait à ce que l'on invite quelqu'un et, hier, il me rappelle que c'est fini entre nous,q u'il ne peut pas vivre avec moi parce qu'il lui a fait trop mal et surtout parce qu'il est isolé.
Il ne comprend pas que l'isolement, je le ressens bien plus que lui, que je n'ai de place nulle part à cause de lui, que je ne parviens pas à faire des projets dès qu'il n'est plus dans ma vie. En quelques minutes, il m'a achevée. J'ai eu la force d'aller chercher des somnifères et j'ai dormi. Aujourd'hui, la journée a été dure mais j'ai réussi à faire mes 4 eures de cours. Bien sûr, c'était 4 eures pourries et sans intérêt mais j'ai assumé quand même. Il me faudra faire de même demain et ensuite ce sont les vacancs.
C'est galère.
Je croyais qu'on pourrait enfin être tranquille et qu'on pourrait enfin prévoir des vacances sereines, à la fois chacun de son côté puis ensemble. mais cela aurait été trop somple.
Il a le toupet de dire qu'il a essayé mais il ne m'a jamais entré dans sa vie, il n'a jamais affirmé son besoin de moi. Il aurait dû me présenter à sa soeur, dû lui expliquer son besoin que je sois là mais jamais il ne l'a fait. Il a accepté les conditions d'Aggie et il m'a tué.
Aujourd'hui, il parle de partir et je sais que je finirai par envoyer cette lettre qui me démange. Je me moque des conséquences, quand je l'aurai envoyée, je pourrai enfin me sentir libérée. Je me sentirai légitime et je pourrai l'oublier. Je sais que je peux revenir à Authie, mais pour cela, il faut que Michel soit loin, tr_s loin mais ça, il ne l'a pas compris, il ne le veut pas même si ça me permet la vie

Lundi 18 octobre 2010 à 17:45

Je me sens déprimée, dépassée, absente de ma vie, sans envie, sans agressivité, vidée, vide de sentiment, de désir et plaisir et de volupté. Je ne veux plus rien. je suis là incapable de projet, incapable de désir, de volonté. Aujourd'hui, les crises s'espacent même si le mépris, les actes douloureux, les paroles assassines se poursuivent, je les laisse glisser et tout m'ondiffère. Je pleure, je hurle parfois et puis j'écirs et ça passe. Ce soir, il est 17h38, je sius à Cresserons avec cette folle envie de dormir, cette folle envie d'être à demain mais je n'éprouve plus le besoin d'être avec lui, mais je m'ennuie. Je n'ai pas osé lui demander ce qu'il ferait pendant les vacances car je sais que je me retrouverai seule et cela me laisse dans l'indifférence. Rien, je ne ferai rien tandis qu'il sera à Londres et que je ne vivrai rien. Peu importe, de toute façon, je n'ai plus de vie. Seul le travail m'apporte quelque réjouissance, seul les cours me font entrer dans la danse.
Je passe des moments agréables à imaginer mes cours, à préparer mes sujets. Certes les copies m'ennuient et je tente au maximum de les diminuer mais je les heures défilent sans que je sois déconcentrée, sans que je ne me laisse aller.

Et lui, lui, il s'en fout. Il m'a hier assassinée encore par ses mots, me demandant si je ne palpais pas sa cellulite tandis que je lui caressais le dos, moyen pour lui de me montrer son mécontentement. Je suis partie, je me suis levée et j 'ai écrit et c'est passé. Ce matin, j'ai tenté d'oublier mais lorsque, me levant tard, j'ai dit que je me croyais en vacances, la seule chose qu'il a su dire fut 'ne me parle pas des vacances". Ca m'a achevée et je n'ai pas réussi à faire semblant alors je suis partie sans l'embrasser, juste pour ne plus y penser. Je me suis échappée alors qu'il me demandait ce que j'avais mais je ne lui ai pas répondu, de toute façon, pour lui la réponse n'a pas d'intérêt, ce que je ressens ils s'en fout et jamais il ne programmera autrement sa vie simplement pour passer du temps avec moi; s'il n'y a aucun avantage pour lui, il ne change pas.

On est le 18 octobre et je ne sais pas encire ce que l'on va faire, je pourrais dire que ça me désespère mais grâce aux anti dépresseurs, j'arrive à croire que ça m'indiffère

Lundi 11 octobre 2010 à 23:39

Besoin d'écrire parce que je me sens une merde, quémandant du sexe à un homme qui ne veut pas m'en donner, énervée toute la journée parce que je n'existe pas et incapable de quitter ce désastre là. Jécris parce que je me demande pourquoi je reste là, simple histoire d'amour propre? Je ne sais plus. J'ai l'impression que plus rien ne m'est accessible, que tout m'indiffère, que la seule chose que je veuille, c'est quitter cette terre. finalement, la seule chose qui me plaise, c'est mon travail. Sans doute le fais-je mal, le préparé-je insuffisamment mais être devant des élèves me plait et j'ai tout de même l'impression qu'ils apprennent et qu'ils s'améliorent. J'ai tout de même l'impression qu'ils ne détestent pas toujours mes cours et que, lorsuqe je les prépare un minimum, ils leur plaisent.
Mais, lorsque je suis là, pour moi, la vie s'arrête. Il m'empêche de vivre, m'empêche de sortir. Non pas qu'il ne me l'interdise mais il m'interdit sa présence et par conséquent rend impossible toute activité.
Et pourtant, lorsque je l'écoute, de plus en plus souvent, je m'ennuie, de plus en plus souvent, je me rends compte qu'il ne pense qu'à lui. Je lui parle de moi, de mes enfants, de quelque chose qui ne le touche pas et il n'en tient pas compte. Je parle trop selon lui, le dérange. Soit, je le laisse vaquer à ses occupations et, au collège, suis finalement bien plus heureuse lorsqu'il n'est pas là.
Je comprends maintenant qu'il n'est pas tombé amoureux de moi mais qu'il est tombé amoureux de lui et qu'il manie tout pour organiser sa vie. Tout ce qu'il m'a fait endurer n'avait pour seul but que sa tranquillité et jamais il n'a songé à moi. Il pouvait ne pas m'écrire, ne pas m'appeler, non pas parce qu'il n'en avait pas le temps mais parce qu'il n'y pensait pas, parce qu'il n'en avait pas besoin. Il est comme ça.
Je commence peu à peu à comprendre et je sais que cette lettre, je devrais l'écrire et qu'elle me soulagerait et que finalement ça ne me changerait rien. Je n'ai plus de vie et je ne pourrai jamais la retrouver, je n'ai plus de famille, plus d'amis, plus la force d'exister parce qu'il m'a tout pris, parce qu'il ne m'a rien donné. Il se cherche de nouveaux amis et je le laisse faire parce que je n'ai plus envie de tout faire pour lui plaire et parce que finalement, sans lui, dans cette maison, je vais bien. J'aime ma solitude et j'aime mon oisiveté. Je déteste juste la chasteté. Mais, je sais, qu'entre lui et moi, tout est mort, on n'a rien construit, on n'a rien bâti et on ne fera jamais de projets. Dans à peine deux semaines auront lieu les vacances et jamais on n'abordera le sujet car, lui, prévoira pour lui et ne pensera pas à ce que j'aimerais, ce que je ferais. ALors, j'ai décidé que je passerai le début des vacances ici et que j'irai avec mes enfants à la fin des vacances, fêter l'anniversaire d'Odél, de Paul...
QUe puis-je espérer d'une telle vie. Rien. J'ai envie de pleurer mais ce soir, j'ai finalement,trop mal, je suis résignée; Il me désire mais se réprime et finalement ne me fera l'amour que lorsque son désir ne sera plus tenable. C'est son problème. A moi de ne pas céder, de ne pas m'humilier. Je suis en manque, je sius frustrée, je sais que ça me rend malheuresue mais je dois ne rien montrer et dormir pour pouvoir demain travailler.

Dimanche 10 octobre 2010 à 21:53

Ne plus faire l'amour, parce qu'il en a décidé ainsi, parce que depuis qu'elle l'a harcelé au téléphone, et sans doute est-il passé la voir??? il ne peut de nouveau plus et bien sûr, moi, je dois en prendre acte. Et bien, tant pis pour moi. Je vais être à cran, incapable de bosser et incapable de me concentrer mais il ne cédera pas tant qu'il n'en aura pas décidé autrement.
Mercredi matin, je suis inspectée. La dernière fois, j'avais préparé cette inspection, cette fois là, rien, même pas le courage de me battre, de me défendre, juste envie de me retrouver en arrêt maladie et de ne plus l'attendre.
Il a décidé de mettre un terme à notre histoire et cela lui convient. Je m'en moque. De toute façon, la vie qu'il me propose ne vaut rien, n'est rien. De toute façon, je ne suis plus assez forte pour dire quoi que ce soit, je préfère me taire et le laisser nous enterrer. Il a beau dire qu'il est désolé, il ne peut pas l'être autant que moi car moi, j'ai tout perdu dans cette histoire là, tout perdu où lui pourra retrouver tout ce qu'il voudra. Mes enfants et leur père vont partir au Nicaragua et moi, je reste là, à devoir me priver pour eux mais ne pourrais que pleurer lorsqu'ils s'envoleront pour ces 15 jours merveilleux. Parce que moi, dans leur vie, je n'existe plus. De toute façon, je n'existe plus. Je ne suis plus capable d'agir par moi-même, je deviens une larve, une fontaine sans eau car même pleurer, je ne le fais plus.
Et bien, si finalement, je pleure, à chaudes larmes, en plus, je pleure à ne plus pouvoir m'arrêter, je pleure tant je suis frustrée, humiliée par cette abstinence, par ce désir non partagé. Il me parle de lui et de lui encore mais je ne veux plus de cela, cela ne me regarde plus puisque nous deux, c'est fini. On n'aura pas fait l'amour du week end, on n'aura rien fait d'ailleurs, rien. Juste ces pleurs parce que je n'y arrive pas à n'être rien.
Pleurer et pleurer encore à vouloir en finir, à vouloir mourir parce que plus rien n'a d'importance, plus rien n'a d'intérêt. Dans deux jours je suis inspectée et il ne voit pas comme cette abstinence ne permettra pas de travailler, de pouvoir y aller.
Il me rend folle et il le sait et c'est à moi de combattre, à moi de me rendre compte que mon avenir n'est pas avec lui. Que ferai-je d'un homme qi ne pense qu'à lui, qui ne sait même pas être doux et attentif avec moi. Il a à peine posé la main sur moi pour me consoler, il la immédiatement enlevée etr pris son oreiller.
Etre encore obligée de prendre un somnifère pour que le temps passe plus vite, pour que je n'aie pas à m'en faire, pour que je ne parte pas d'ici. Et lui, il dort parce que tout le reste l'indiffère, tout ce qui ne le met pas en danger lui ne l'intéresse pas.
JE vais le quitter, je n'ai pas d'autre choix. Je vais le quitter et peut-être me tuer car je ne suis plus rien, je ne vaux plus rien. Incapable de gérer ma vie, j'ai tout laissé tomber. Même courir je ne sais plus faire, même ça je l'ai enlevé.
Je me sens une merde, une moins que rien. Elle a raison, je suis une pute, je ne suis plus que ça.

Jeudi 7 octobre 2010 à 18:47

De nouveau l'ennui, de nouveau cette pesanteur, de nouveau cette tête insupportable, cette froideur, de nouveau un retour en arrière. Pourquoi? Parce que monsieur est retourné là-bas et que madame a cru qu'il revenait vers elle alors, de nouveau les coups de téléphone, les crises, les jérémiades, de nouveau les reproches, l'envie d'en finir, l'absence de sentiment.
Mais cette fois, pour la première fois, je n'ai pas complètement laissé faire, j'ai osé décrocher le téléphone et lui répondre, sans énervement, sans animosité, juste pour lui montrer que j'étais là, que j'existais et que rien n'avait changé. Peu m'importe qu'aujourd'hui il m'en veuille ou qu'il soit mal, de toute façon, j'ai décidé de me sauver moi et de me permettre de vivre moi. Je ne sais pas comment je vais m'en sortir et je ne sais pas comment tout cela va finir mais je reprends correctement mes antidépresseurs et cela me rend plus forte, plus insensible à ce malheur.
J'en ai marre de son attitude, de son manque de clarté. Il ne veut  pas lui dire clairement que je suis là, il faut bien que je le montre et puis affirmer mon existence commence par cela, répondre au téléphone quel que soit le destinateur, ne plus me cacher, le laisser faire comme s'il était seul, non! J'existe, j'ai une identité, une personnalité et personne n'a le droit de me demander de la nier.
Maintenant, il peut me laisser toujours seule, m'empêcher de partager des moments avec lui mais c'est comme ça. Je continuerai à venir ici un week end sur 2 et les dimanches, lundi, mercredi et jeudi. Je continuerai à faire comme si tout allait bien entre nous et je ne parlerai plus de mes soucis à personne.
Tout à l'heure, je vais aller au ciné, qu'il m'accompagne ou pas. Je l'ai décidé et j'en ai marre d'arrêter ma vie tout simplement parce qu'il n'arrive pas à assumer. De toute façon, dès qu'il me quitte, je transmettrai tout ce que j'ai à dire, tout ce que j'ai vécu. Bien sûr, j'ai eu ma part de tort et il m'a toujours dit qu'il ne le supporterait pas mais c'est lui qui est venu me chercher, lui qui m'a envoyé ce mail un 1er janvier alors que je commençais tout doucement à m'écarter de sa pensée, et surtout lui qui m'a envoyé ce lien vers cette chanson, qui a entraîné ce rendez-vous et qui n'a pas su se tenir correctement jsuqu'au bout. Moi, je l'ai tout d'abord mal pris puis j'ai compris que c'était mieux ainsi mais il ne supporte pas que l'on dise du mal de lui, il ne supporte pas qu'on puisse avoir une mauvaise image de lui.
Aujourd'hui, ma vie ressemble à une traversée du désert. Mes enfants font des projets de vacances, de voyage lointain et moi, je ne fais rien, je ne suis rien. Personne ne me demande ce que je vais faire de mes vacances, lui-même ne me proposera jamais des journées de bien être, de dépaysement. C'est moi, et toujours moi qui devrais solliciter mais c'est fini, j'ai cessé de tout faire en fonction de lui. Je vais moi aussi partir, peut-être seule, mais au moins, je pourrai vivre et ne pas avoir l'impression de perdre mon temps, de vieillir avant d'avoir profiter des jolis moments.
On devrait être heureux, il a préféré être mort. C'est son choix. Je ne peux le quitter pour que mes enfants ne soient pas trimballées et chamboulées mais je ne dois plus vivre en fonction de lui, c'est interdit et surtout, c'est dangereux.

18h56: il aura fallu quelques phrases pour me montrer l'ampleur de son égoïsme. Je recopie texto le dialogue
- je crois que je vais aller courir
- je voudrais aller au ciné à 20h.
- Moi je ne peux pas
- Comment ça tu ne peux pas
- Je ne peux pas, j'ai pas le temps, j'ai 6h de cours demain et je n'ai rien de prêt.

Mais, c'est bien sûr, tu te fous de moi, et bien tant pis, j'irai toute seule puisque tu ne viens pas. Mais, je ne veux plus que tu m'empêches de vivre. Tu croyais que j'irais avec Cyrielle, et bien non! Seule, comme je le suis dans la vie, comme tu me pousses à l'être. Seule et déprimée par ton absence mais une chose est sûre, je n'irai pas courir avec toi et j'irai tout de même au cinéma. A la rigueur, j'enverrai un texto à Nico ou pas.

Lundi 4 octobre 2010 à 19:10

Ecrire pour se défouler, pour tenter d'aller mieux, pour expulser cette douleur qui est en train de monter, cette angoisse qui me lamine. Il m'énerve parce qu'il n'écoute pas ce que je lui dis et qu'il n'en tient pas compte, il continue à me mentir, à cacher ce qu'il fait. Ainsi, hier, il m'a envoyé un sms à 8heures pour me dire qu'il rentrait tard et n'est arrivé ici qu'à 22h30. Combien de temps a-t-il passé à la Folie. Je n'en peux plus qu'il ne me parle pas de ce qu'il fait là-bas, et qu'il fasse surtout comme s'il n'avait fait que passer et qu'il n'y avait pas passé 1 heure. Il me fait mal, non pas en faisant cela, mais en semblant tricher.
Je me tais, ne dis rien, mais j'ai besoin de me calmer pour aller mieux, pour ne pas penser à ce qu'il me dit; Je ne sais pas pourquoi je n'arrive pas à lui en parler calmement, sereinement, sans doute parce que j'en sais trop, plus que je ne le devrais. Et si je laissais les choses se faire, sans chercher à les changer, cela n'irait-il pas mieux?
Hier soir, il était énervé mais je sentais qu'il avait envie de rester avec moi, qu'il avait besoin que je sois là, et nous avons fait l'amour, sans grande passion, et dans le noir. J'ai aimé le caresser, le masser, je ne pensais pas que ça lui ferait autant d'effet.
Je le regarde et il semble aller très mal, il semble empli de tristesse et ça me fait mal, me rend mal à l'aise.

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