Mercredi 30 janvier 2008 à 21:10

Boire à perdre la raison, à en vouloir vomir. Boire en guise de guérison, ce n'est pas la terre promise.

j'ai envie de vomir, envie de gerber. J'ai bu après avoir couru et surtout mangé. Je me croyais guérie, je pavanais mais je n'ai rien réussi, je vais tout vider.

Courir, en groupe puis seule. Courir, doucement puis rapidement. Courir pour se sentir vivant.

J'ai couru, plus que je ne pensais, plus que je ne le croyais. J'ai couru et ça n'a rien changé.

Je pense à lui, tout le temps, malgré moi. Mais en ce moment, je ne rêve que de vomir. Vomir pour avoir mangé, vomir pour avoir bu, vomir pour oublier.

Je rêve de ces jours où je pourrai être avec lui. J'écris sans secours, j'écris sans alibi. J'écris en rêvant à cette cuvette; J'écris mais je ne suis pas nette.

Allez vomir et revenir, plus claire

Le retour se veut plus calme,plus posé, moins illuminé. Mais embrumée ou débrouillée, ne reste que ce geste, cette main qui me presse.

Je voudrais pouvoir le remercier cet individu si prévenant, si aimant. Je crois que sans lui, je serais perdue, j'aurais sombré. Mais dès que le moral est à zéro, dès que les larmes voilent ma peau, il apparaît, il me fait renaître.

Ce n'est pas facile de dire à quelqu'un qu'il vous est indispensable. Pour moi, c'est un sentiment qui ne m'est pas courant. Mais lorsque je le vois, je vais bien.

A lui, je peux tout dire même lorsque je ne dis rien; Il comprend tout même lorsqu'il ne sait rien. Il me sourit même lorsqu'il ne va pas bien.

C'est mon ami et ça c'est bien

Mercredi 30 janvier 2008 à 4:03

Vouloir continuer en craignant que ça ne cesse.

Ne plus dormir, ne plus manger.

Toujours y penser au point de ne plus pouvoir travailler.

Etre là et ailleurs.

Lundi 28 janvier 2008 à 22:39

Ce que j'aurais pu lui dire si j'avais su parler...

Passer quelques longues minutes avec lui au téléphone aura suffi à me faire aller bien. Pourquoi est-il si loin? Pourquoi ne puis-je le voir dès que l'envie me prend? Passer quelques minutes avec lui au téléphone, à lui parler d'elle, d'Elles, de lui, de moi, de rien... Passer tellement de temps que votre oreille vous chauffe mais ne pouvoir se résoudre à raccrocher, pour tout suspendre, tout arrêter. Passer quelques minutes et réaliser qu'on est bien.

L'entendre parler, l'évoquer et l'imaginer. L'entendre espérer, de nouveau rêver et l'entendre rire. L'entendre, tout simplement revivre.

 Oh, pas d'illusion, la blessure demeure, béante, saignante mais cette blessure lui appartient, il l'a fait sienne.

Petite, toi que je ne connais pas, j'aimerais pouvoir te sourire, te regarder, t'admirer.

Ce que j'aurais pu dire, j'ai bien fait de le taire car ce qu'il a pu dire devait me satisfaire.

Lundi 28 janvier 2008 à 15:26

Pourquoi aime-t-on? Comment sait-on qu'un être nous attire, nous plaît. A partir de quand peut-on dire que l'on est amoureux? Est-on toujours sûr d'aimer ou aime-t-on l'idée d'aimer?

Il m'attire, c'est la seule certitude. Depuis quand? Le flou commence. Avant Saint-Malo, je ne me rapppelle guère sa présence, son existence. Je devais lui parler, certes, mais rien ne m'encourageait à le côtoyer davantage. Alors Saint-Malo? Point de départ? Je ne le crois pas. J'ai certes apprécié sa présence, ses sourires, sa prestance mais je ne me souviens pas que la fin de ce séjour entraînât un quelconque manque. Alors? Après? Ce pot partagé pour fêter le brevet. Peut-être. Il est vrai que ce jour-là, le temps s'est arrêté. L'écouter, le regarder: j'étais bien. Mais les vacances sont arrivées et avec elle l'oubli de ce moment partagé.

Il doit pourtant y avoir un point de départ, quelque chose qui a exacerbé mes sens. Dès que je songe à cette relation, je revois sa main, cette main fine et délicate, robuste et tendre, sa main qui rédige je  ne sais quelles lignes. Qu'écrit-elle? Peu m'importe. Pour elle, mes sens s'enflamment, mon esprit se damne. Quand eut lieu cette écriture? Une main écrivant peut-elle, à elle seule, justifier ces tourments?

Et ensuite? Sa présence de plus en plus conséquente, ses intrusions dans mes cours, son regard, ses ballades matinales, ses anecdotes, lui... Toutes ces raisons, aucune raisonnables, peuvent-elles expliquer notre situation?

Je ne sais me rappeler mais je me rappelle le jour où j'ai compris que j'étais mordue, perdue. Un repas à quatre, dans une pizzéria, un repas on ne peut plus banal, aux propos échangés sans intérêt, un repas qui vous sape le moral parce qu'il s'achève banal. De ce jour, j'ai essayé de me battre, de l'oublier, de ne plus y penser. Mais comment oublier lorsque l'autre continue d'être là, de vous sourire, de vous séduire, peut-être? Comment l'oublier quand, à chaque récréation, c'est le fauteuil près du vôtre qu'il choisit? Comment l'oublier quand, corrigeant vos copies, il reste face à vous, discutant, souriant, charmant? Votre esprit perd le contrôle, votre corps cherche le contact, sa présence. et chante Aragon...

Il dit qu'il y eut cette soirée; il la rend responsable de tous les maux. Bien sûr que cette soirée fut des plus agréables, fidèle à mes rêves, en deçà de mes envies. Mais n'a-t-il pas vu que ce qu'il voulait voir? Si mon coeur battait pour lui, mes gestes, mes paroles se destinaient à mes deux "coéquipiers". Je pensais avoir été discrète, avoir simplement profité de la fête. Même si mes yeux regardaient ses lèvres lorsque vint le moment de se quitter, je ne me souviens pas l'avoir dragué.

Suis-je la seule responsable? Faut-il un coupable? Séduite, je le suis; séductrice, je m'étonne. N'est-ce pas lui qui me donna de ses nouvelles un premier janvier, anéantissant tous mes efforts, entraînant ces heures d'errance pour se retenir de ne pas lui écrire, espérant l'apercevoir. Ne peut-on pas simplement se dire que l'on se plait et que se plaire nous plait?

Comment aime-t-on quand on n'a pas de temps, de lieu, le droit? A-t-on le droit de continuer? Pourquoi n'est-ce pas si facile de dire STOP? Parce que mon coeur palpite? Parce que mes jambes s'agitent dès que je le vois? Parce que le désir ne se noie pas?

 

Dimanche 27 janvier 2008 à 17:57

17.30: Départ de tous, on se retrouve dans le calme, le silence et …. le ménage.

J'aurais aimé que cette présence chaleureuse, agréable me permette de faire le vide, d'oublier. J'aurais aimé ne plus y penser,  taire ce désir qui m'envahit, m'atrophie. J'aurais aimé...

Mais se sentir comme un double ; se regarder parler, rire, jouer, partager avec eux leur grain de folie, leur partie de trivial pursuit et pourtant ne cesser de penser, de rêver, de l'imaginer. Etre avec eux, Manger (un peu), boire (trop), être présente mais toujours ailleurs.

Ecrire pour ne pas lui écrire. Parce que je ne le dois pas, parce qu'il ne le veut pas.

Ecrire pour réfléchir, pour essayer d'analyser. Vouloir comprendre ce désir qui m'anime, cette envie qui me paralyse.

Ecrire pour ne pas sombrer.

23.34: Décidément, même si ce mot peut visiblement entraîner des folies, cette journée n'apportera pas l'oubli. Et pourtant, une séance de cinéma, surtout avec eux, cela aurait dû me permettre de me libérer, de m'évader... Une séance de cinéma mais pas celle-là. Une séance mais pas ce film: mais qu'ils arrêtent de chanter!!!

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Samedi 26 janvier 2008 à 13:19

Le revoir et vouloir  le revoir ENCORE!

Samedi 26 janvier 2008 à 10:32

Passer une nuit agréable, sans l'aide de quoi que ce soit. Se rappeler la douceur et savourer le souvenir de ces petites minutes de "bonheur".

Réfèchir, comprendre qu'il ne sert à rien d'attendre davantage et profiter de ce qu'on a vécu quel que soit l'outrage.

J'ai ressenti ses mains, me les suis rappelées et ça m'a fait du bien.

Je me suis réveillée étincelante, joyeuse, comme la promesse d'un week end chaleureux entouré de gens merveilleux.

Envie de les accueillir avec le plus beau des sourires. Mentir peut-être un peu pour montrer que l'on va mieux. Se grossir pour détourner leurs yeux de ce corps devenu trop maigre, leur faire croire qu'on a pu, de nouveau, manger.

Je me suis réveillée et tout semble pouvoir fonctionner. Mon esprit continuera à divaguer, mon corps voudra encore le retrouver. Puisqu'il continuera a être lui, puisqu'on continuera, je rêverai biensûr à ces journées qu'on aurait pu passer, ces moments que j'aurais aimé partager mais je vais réussir à surmonter, à jouer l'indifférence seule issue qu'il souhaite donner à cette romance. Et j'irai bien.

Vendredi 25 janvier 2008 à 22:08

Il ne restera que quelques heures de douceur. Des doigts qui me frôlent, des mains sans contrôle. Il ne restera que cette cicatrice d'une relation sans bénéfice.

J'aurais voulu pouvoir y croire, pouvoir le vivre, pouvoir l'"avoir". Mais je ne suis que moi et cela ne suffit pas.

J'aurais dû me douter, qu'avec moi, il jouerait. Ce n'est pas moi qui le séduisait mais son pouvoir de séduction. Ce n'est pas mon corps qu'il voulait mais une assurance de séduction.

J'y ai cru, naïve, je l'ai suivi. Il aurait pu ne rien dire, ne rien ajouter à mon délire. Il a choisi de l'exalter, de l'attiser pour mieux le souffler.

Si aujourd'hui mon coeur palpite, ma main s'agite ce ne peut-être que le souvenir d'une soirée sans avenir.

Je ne pouvais le séduire. Comment ai-je pu y croire. Mon corps ne peut inspirer le désir; cadavérique, il expire. Je le malmène, je l'assassine pour une douleur qui n'a de racine. Pour lui, aurais-je fait l'effort? Je ne le crois.

Si au moins, je pouvais parler.

Vendredi 25 janvier 2008 à 16:07

Comme il est difficile de faire semblant.

Mais j'ai décidé de relever la tête, de faire la fête et d'aller bien. Parce que Manu a raison, j'ai tout pour être heureuse. Alors que je le sois ne dépend que de moi!

Vendredi 25 janvier 2008 à 0:39

Il suffisait de presque rien, juste quelques années de moins et surtout, un peu plus de courage et de rage.

Un aller solitaire, un retour pour se plaire.

Un aller dans le froid, le vent; un retour ensoleillé dans ses bras caressants.

Discuter, résister et se laisser tenter malgré les années, les craintes échangées; s'embrasser.

La douceur de ses mains, la chaleur de ses lèvres; aller bien.

Demain c'est vendredi! L'indifférence est-elle possible? Les sourires encore permis?

Mercredi 23 janvier 2008 à 20:45

Ce fut sa réponse.

L'après-midi fut merveilleuse. Ensemble, tout allait bien. Le plaisir d'être ensemble.

La gêne, le trouble, l'émoi.

Mais, parce qu'il y a toujours un mais. Il suffirait de presque rien. Bêtement, je lui ai répondu, bêtement, j'y ai cru.

Il suffirait, mais ce conditionnel m'exaspère, me révolte et me révulse.

Il suffirait.

J'irai voir Andromaque. Ce sera le point final à cette histoire qui n'a eu ni majuscule, ni initiale. J'irai voir Andromaque et telle Hermione, je pleurerai mon Pyrrhus.

Il suffirait de presque rien. Mais rien, c'est déjà quelque chose. Et ce presque rien est une montagne contre laquelle on ne peut rien.

Lundi 21 janvier 2008 à 18:04

Mon rêve ne se réalisera pas. Tout s'écroule. J'ai envie de pleurer. 1 parole aura suffi pour que je ne puisse continuer. J'ai tout vomi comme je lui vomis mon mépris. Pourquoi n'a-t-il pas compris que tout se jouait ici, avec lui, pour moi. Je le hais, je ne vais pas réussir à remonter la pente. je ne vais pas réussir à rester sans tristesse. J'ai tellement envie de pleurer que je ne parviens plus à bouger. J'attends que ça sonne, j'attends un regard, un sourire, je voudrais qu'il comprenne. Je ne pense pas qu'il puisse s'en rendre compte. Je dois retrouevr mon foyer, l'oublier, ne plus y penser. Je dois revenir en arrière, retrouver mon sourire, retrouver mes esprits. Il n'y a pas que lui, il y a les autres, autrui. Il y a tout ce que je pourrais faire sije ne pensais pas à lui.

Dimanche 20 janvier 2008 à 19:02

Prenez vos tables de multiplications, rappelez vous vos résolutions d'équations et résolvez le problème ci-dessous.

Si en 3 mois, j'ai perdu 9 kilos soient 19% de mon poids,

     - quel était mon poids d'origine

    - quel est le poids ainsi obtenu.

Réponse: si ça continue, il faut que ça cesse.

Samedi 19 janvier 2008 à 12:47

Je fais un rêve. J'ai l'impresion que si cela se réalise, après ce sera fini. Je pourrai tourner la page. Je pourrai commencer à l'oublier.

Je fais un rêve, le rêve que je fais, tout le monde le fait... peut-être. Ou peut-être pas. Je ne suis pas sure que des milliers de personne rêvent d'aller voir Andromaque au théâtre. Je ne suis pas sure que les mots de Racine intéressent beaucoup de monde. Que ces alexandrins soient le destin de milliers de terriens.

Et pourtant, cette pièce, je la veux, je la désire. Certes, les conditions de sa représentation ne sont pas étrangères à ce désir incommensurable mais je veux aller au théâtre. Avec lui ou sans lui. Même si avec lui, c'est mieux: Je le rêve, je le vois, je l'espère.

Je fais un rêve, le rêve que je fais, tout le monde le fait. Parce que comme tout le monde, je fais le rêve de séduire, qu'il me désire. Malgré moi, malgré tout. Je sais que c'est un rêve impossible et inimaginable. Je sais que sa réalisation serait plus redoutable que sa sublimation. Je sais tout cela mais je n'y peux rien, je rêve comme ça.

De ces moments de doute, de jalousie et de souffrance, je retire ma guérison, ma rédemption. De ces moments de rires et de connivence, je vis mes délires et ma punition.

Je fais un rêve, ce rêve me plait, parce qu'il incarne l'irréalité.

Jeudi 17 janvier 2008 à 17:05

Il est entré, je ne l'attendais pas.

Il était énervé, je l'ai écouté, réconforté peut-être, aidé sûrement.

Je voudrais pouvoir rester indifférente, je voudrais ne rien ressentir. Et je voudrais lui crier ma violence, ma fureur, mes délires.

Il ne me voit pas.

Mercredi 16 janvier 2008 à 16:20

1 an et 1 jour, on n'oublie pas, parce qu'on ne peut pas. On n'oublie rien parce qu'on ne le veut pas.

1 an et 1 jour, c'est tellement court, c'est tellement dur. Depuis la lecture de son article, je vais mieux, je l'imagine souriante, bienveillante.

1 an et 1 jour.

Dimanche 13 janvier 2008 à 17:31

je joue au double sens. A ce message anodin auquel je cherche un sens caché. Andromaque! S'il savait la portée de ses propos, les aurait-il écrits?

Je vais mieux. Je retrouve la chaleur du foyer. Je ressens les vibrations de l'entente. Je laisse venir, je patiente, je veux une renaissance vigoureuse.

J'ai passé une formidable soirée à boire de la sangria et manger des tapas, formidable soirée à délirer sur des amours hypothétiques, à bavarder pour ne rien dire, à les regarder, les écouter, les apprécier...

Andromaque, tu m'auras fait sourire, tu m'auras fait frémir, tu m'auras permis de retourner vers ces années où j'ai découvert le plaisir des mots, de la musicalité. Il m'aura fallu ce mail pour m'y plonger à nouveau, pour avoir une nouvelle fois envie de parcourir ces vers, si désuets, si délicieusement lents et alambiqués, tellement artificiels qu'ils permettent d'approcher la réalité.

Andromaque, femme tellement amoureuse, fidèle qu'elle aime par-delà la mort, par delà la vie. J'aime cette Andromaque de Racine, car elle n'est pas seulement une femme amoureuse, elle est une femme qui se bat, se défend, lutte pour son idéal. Elle est celle qui reste, celle qui parce qu'elle est intègre, ne coulera pas.

Andromaque, est-il mon Andromaque? Cet homme convoité mais qui n'est l'homme que d'une seule femme, sa femme? A-t-il voulu transmettre ce message? Est-ce une référence coquine? Je n'ose y croire. Mais l'analyse, l'ambiguité est savoureuse.

Je vais mieux. Si j'avais su que Racine me ferait aller mieux...

Mardi 8 janvier 2008 à 21:27

J'aurais voulu reprendre avec plus d'entrain, de bonne humeur et d'enthousiasme. Mais, il a fallu qu'il se manifeste. Son apparition dans le flot des fêtes et repas a pourri la fin de mon congé sympathique.

Je m'étais promis de rester zen, de ne pas lui en parler, de l'éviter. Mais il est venu, parler boulot et encore boulot. Alors, je l'ai regardé niaisement, sans tonicité et il n'a rien dit.

Et maintenant, son silence me ronge, m'exaspère et une fois de plus je me fais honte, je me dégoute.

L'année s'était pourtant tellement bien terminée, elle avait tellement bien commencé. Pourquoi le bien êter est-il toujours d'aussi courte durée.

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