Vendredi 28 décembre 2012 à 16:24

Je devrais y etre habituée, je devrais savoir et pourtant je me laisse toujours surprendre- très agréablement surpendre. 5 Jours c'est court mais c'est déjà ça. Hâte de retrouver la douceur de la glisse, la magie du blanc, la complicité dans l effort. Et après? petits projets parisien. Mais c'est quand que je corrige! c'est fou ce boulot où tout le monde nous envie nos vacs. Pourquoi, moi, j'ai tjs l impression de bosser.

Jeudi 27 décembre 2012 à 12:16

D'insomnie en insomnie mon corps se désagrège et mon esprit se liquéfie, ma patience se raréfie. JE voudrais dormir, dormir et  encore dormir mais à peine ma tête touche l'oreiller que mon cerveau se met éveil et renouvelle sans cesse les problèmes rencontrés. Quelle chance il a celui là car il n'est pas près de chômer!

D'insomnie en insomnie dans ce grand lit en solitaire, j'égrène les possibilités, les espoirs, les envies, tous ces rêves qu'il s'empresse de briser par une non réponse ou un désintérêt. Lui, je le comprends, a sa dose de vacances, déjà parti bientôt reparti et pas encore rentré.

Ici la pluie laisse place à la pluie et toute l'eau déversée accompagne ses larmes qui refusent de se délivrer. Le vent, bien sûr, lui aussi l'accompagne, belles rafales romantiques et enivrantes mais aujourd'hui profondément déprimantes.

Que faire quand il pleut et qu'il repleut, que son corps fatigué refuse tout effort et qu'elles mêmes ne semblent pas pleines de ressort!
Faire à manger, encore alors que la nausée m'accompagne!

D'insomnie en insomnie la colère me gagne et me narguent les copies et ces vacances sans âme

Mardi 25 décembre 2012 à 21:45

Parfois je les regarde émue, souriant à leur ingénuité: Parfois, je voudrais minorer leur plaisir, leur rappeler le dégout que suggère cette débauche de nourriture, de cadeau, de luxure.
Certes le luxe rapproche, développe mais je ne parviens à l'aimer tant il mène à l'outrance. Outrance à laquelle je participe malgré toutes mes réticences.

La veillée de Noel fut particulière et je peine encore aujourd'hui à trouver ma place. Noel sans facilité, sans lui parti retrouver les siens sans vraiment me préciser quand serait son retour ni meme si retour il y aura. Cette incertitude entraine chez moi une forme de repli, une impossible organisation, une douloureuse attente, une peur de la terrible désillusion.

Samedi 22 décembre 2012 à 23:17

Une lettre sépare ces quelques jours, une consonne sans importance, deux interlignes et un délié et pourtant, cette lettre me promet de belles fêtes.

Quand ainsi je me sens renaître, j'offre à ces demoiselles tout ce qu'elles méritent, pas de cadeau, pas d'argent dépensé, non, je leur offre le plus important et pourtant trop souvent impossible, ma disponibilité.

Je suis honteuse de ne savoir m'astreindre à cette nécessité, le suis encore plus en constatant combien elles n'en témoignent aucun reproche et qu'elles m'offrent le plus merveilleux des cadeaux, leurs sourires, leur amour immesuré.

Une lettre sépare ces quelques jours, un sapin orné, une surprise tellement magique, un délice avec lendemain. J'admire cet arbre qui accompagnera ma prochaine solitude, qui me rappellera ces jours de béatitude

Jeudi 20 décembre 2012 à 13:45

Les Montagnes russes m'entraînent vers les tréfonds de la mine, la noirceur du charbon, la laideur des murs qui bouchent tout horizon!

Effacer les rêves, les espoirs, effacer les envies, les coups de folie.

Mardi 18 décembre 2012 à 2:40

Dernier épisode de vérité pour debra et fin de la saison. Retour à un peu de calme malgré la fragilité de l ensemble, les peurs et crispations après ces semaines de tempête. Noël s invite dans nos maisons et la joie des retrouvailles à venir donne le sourire aux demoiselles pour qui d ailleurs le père noël a pris de l avance. Mama Mia!!!! . Attraper le bonheur quand il se présente meme timidement et le remercier en donnant encore plus de force et d énergie pour moi aussi quelque part, changer la vie. Encore des insomnies pour ces travaux non finies, des bouffées de larmes parfois mais tellement de partage aujourd'hui, de douceur dans leurs yeux. Mettre une jupe comme pour oublier le passé et se sentir légère. 5 jours que ces pilules ne parcourent plus mon corps et la faim de nouveau se stabilise. Ne plus se sentir un estomac avide et meme si la peur du contraire demeure, tenter de manger bien et d apprécier. Seul ce petit cachet pour une TSH sans excès pour tjs m accompagne et c'est avec espoir que j attends demain.

Dimanche 16 décembre 2012 à 18:00

Est-ce qu'on peut vivre avec quelqu'un qu'on aime mais qui  ne vous aime plus?

Est-ce qu'on peut jouir d'un plaisir animal dépourvu de sentiments?

est-ce qu'on aime mieux quand on aime fort?

Est-ce qu'on peut vivre avec quelqu'un qu'on n'aime plus mais qui vous aime?

Est-ce qu'on rend plus heureux quand on aime ou peut-on être aussi attentif même si on n'aime plus.

Peut-on aimer à nouveau lorsque l'amour s'éteint parce que la tension était trop forte, parce que la douleur des autres emprisonnaient votre âme? Peut-on retomber amoureux de celui ou celle qu'on a aimé(e) si fort qu'on a tout quitté et que ce tout qui avait disparu vous rendait si malheureux?

Est-ce que? Est-ce que? Est-ce que????

Dimanche 16 décembre 2012 à 16:22

Ils sont drôles les médecins, dès que votre poids ne permet plus à la balance de sourire, ils vous prescrivent des antidépresseurs. C'est génial ce truc, ok, à cause d'eux vos reins s'atrophient encore un peu plus, ok, à cause d'eux votre sommeil n'existe plus mais au moins, grâce à eux vous mangez, enfin si engloutir autant de calories en quelques jours s'appellent encore manger. Alors, forcément, la balance, elle sourit mais vous? Et bien vous, vous luttez contre les nausées, vous hurlez contre l'impression de gonfler, de vous transformer en éléphant que vous peinez à déplacer. Et alors? Alors vous déprimez, alors, vous ne pouvez plus vous regarder et... vous arrêtez les antidépresseurs.

On verra ce que ça donnera mais je n'en peux plus d'avoir tout le temps faim, je n'en peux plus de ne plus rien ressentir de naturel, je n'en peux plus de compter les heures qui me séparent du lever, heure à laquelle je compte les heures qui me sépareront de mon coucher tant je me lève épuisée.

Enfin, ils m'ont permis de prendre les problèmes à bras le corps et mon si agréable voisin aura le droit maintenant pour interlocuteur à ma douce avocate qui pense que je suis trop naïve (bel euphémisme pour dire que j'ai été stupide) et que ce voisin est un c.....d

Vendredi 14 décembre 2012 à 23:03

Les heures se font de plus en plus longues, les bruits de plus en plus nombreux, l'attention se dilate dans l'étincelle des adieux. Ils tentent, lisent, relisent et s'enlisent mais tentent à nouveau, espèrent et désespèrent et la fatigue les surprend, le virus les attaque et ils baissent les bras vaincus malgré leurs armes, repus de mots et de débats.
Les heures passent et je les regarde tour à tour, les encourage, les invective, les mobilise mais la fatigue moi aussi me terrasse et je peine à trouver ma place.
Et je suis là, seule, emplie de doute et de désespoir, ou pire emplie de certitude du désespoir.
Il s'allonge, la fatigue a eu raison de lui.

Elles sont là-bas, seules, mais tellement forteS. ELles deux que les pas toujours plus rapides mènent jusqu'aux championnats de France, elles trois que le travail actif amène les félicitations tant méritées. L'impression qu'elles trouvent leur place malgré tout.
Et elle, menacée de descolarisation pour ces cris qu'elle ne pouvait contrôler et qui surpasse tant les espérances qu'elle a tout fait oublier.
Etre fière, non pas pour soi, mais d'elle, de leur force, de leur simplicité, de leur courage, de leur volonté. Etre fière et être triste de n'avoir pas su se contenter de ce bonheur de les voir évoluer.

Mardi 11 décembre 2012 à 20:40

Laisser faire, laisser dire, laisser s'empêtrer dans ses problèmes sans bouger, sans aider, non pas par malice ou par manque de respect mais par lassitude, par manque de confiance parce que cette attitude je la connais par coeur, parce que ces maux, ces crispations je les subis à chaque fois que les vacances s'annoncent.
Savoir que les choix sont déjà faits, les envies déjà précises mais qu'il lui faut trouver quelque excuse pour se justifier, pour détruire mes dernières forces émises.
Alors, je ne veux plus essayer, plus comprendre, j'attends misérablement ce que je ne vais pas tarder à entendre.

Trop c'est trop! Quoi, mes problèmes sont trop nombreux, les douleurs sont trop fortes, il compatit à voir tout ce que je supporte? Non, son ordi a buggé!

Samedi 8 décembre 2012 à 23:56

Soirée douce malgré des images affligeantes. Un calme fragile et sans doute éphémère. À la recherche du corps perdu! Les entendre me rappelle que leur entente est réelle

Samedi 8 décembre 2012 à 0:40

Je ne suis pas assez forte pour lutter contre elle, contre ses mots, ses attaques en règle.
Je ne suis pas assez forte pour lutter contre ma tristesse, ma colère, ma détresse.

Pourquoi continue-t-elle?

Sa rancune est tenace, ses oublis impossible et je trépasse devant son air irascible, sa froideur stérile

Jeudi 6 décembre 2012 à 21:30

Et c'est même pas jouissif...
Juste la lenteur des heures, la dureté de l'insomnie et ce cerveau qui refuse de se mettre au repos!

Jeudi 6 décembre 2012 à 0:22

Est-ce que les choses comptent lorsqu'elles n'aboutissent pas?
Est-ce que les choses comptent quand elles n'ont pas de solution?

On peut toujours dire qu'on a essayé mais lorsque le problème perdure, l'essai est-il suffisant?


Lundi 3 décembre 2012 à 21:16

Elle était attendue, elle est là, comme une amie fidèle qui se rappelle à nous lorsque les vacances s'annoncent, lorsque sa présence à elle se fait plus pressente.
Elle est donc là et met à bas tous les rêves et espoirs.
On apprend de ses erreurs et surtout on se trouve plus armé pour affronter le conflit, la douleur, l'impossible sérénité.
Elle est là, elle m'isole mais finalement, je n'ai pas mal car les sentiments se fanent, les besoins s'effacent et les obligations demeurent.

Dimanche 2 décembre 2012 à 10:14

Je me disais aussi...

Tout retrouve de nouveau sa place. La même tension, les mêmes incertitudes, le même égoïsme, la même impossible organisation...

C'est presque rassurant.

Aucun antidépresseur ne peut rien contre cela.

Samedi 1er décembre 2012 à 0:01

Bizarre. Je croyais avoir réussi mais je me sens parfois seule, triste. Pourtant je ris de plus en plus souvent. Mais je doute et je ne sais pas ce que je veux, ce que j espère, ce qu'il veut, ce qu'il attend. L odeur du tabac froid me repousse et m éloigne. J'ai la nausée.

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