Mercredi 29 février 2012 à 20:37

Je me sens vide, démunie, anémique.
Je me sens lourde, grosse, gonflée.
Je ne parviens pas à travailler, à me concentrer, me motiver pour avancer, corriger, élaborer.
L'impression d'une profonde lassitude et surtout d'une terrible nullité.

Rien, tout est vide, il n'y a rien.

J'ai peur pour eux, j'ai vraiment peur pour eux.

Lundi 27 février 2012 à 19:09

Pas un mot, comme si tout était normal, comme si tout devait aller bien.

Avoir l'impression d'accomplir son devoir, mais ne pas voir que rien ne change et rien ne changera jamais.

LA maison avance doucement, trop doucement et il va me falloir attendre encore quelques mois pour pouvoir l'investir. La hâte se mêle à l'angoisse mais se fait chaque jour plus pressante

Samedi 25 février 2012 à 21:32

Quel ennui. Boire ce nectar délicieux, en ressentir ses effets mais ne pas avoir assez d humour pour apprécier norman!!! L ennui me ravage et les questions me submergent. Est ce pour ces norman que j'ai quitté ma vie. Un nectar délicieux mais aux effets nauséeux. La cuvette m attend. Jusqu' à quand?

Jeudi 23 février 2012 à 14:34

Le vide pour allié et l ennui pour horizon. Le mur, son mur. J'ai dit stop, je rêve encore, je me noie dehors. Être seule en sa compagnie, frustrations enfouies. Mes mots résonnent dans le vide. Il se tait. Je me vide.

Lundi 20 février 2012 à 22:14

J'ai vu Paris, quelques instants, trop courts, trop seuls mais la balade fut agréable même si l'humeur était plutôt maussade.
Rentrés tard comme pour retarder le retour, comme si nous savions que la parenthèse se terminait avec le seuil franchi.

Le fond, elle a touché le fond et nous avec.
Cette poupée vaudou transpercée en plein coeur a entraîné sa douleur, la fin de tout espoir d'une solution possible, d'un apaisement souhaitable. Cette menace laissée sur le seuil était la crise de trop, l'acte inqualifiable.
Les cris, les pleurs, les coups sous l'emprise de l'émotion, de la douleur, de l'ineffable haine pouvaient encore se comprendre. Mais ce geste, cette haine demandait préparation, froideur, anticipation. Il ne suffisait pas de hurler, il fallait y penser. Et, la préméditation c'est une violence froide, calculée, ce n'est plus une personne dépossédée par la douleur, hurlant son amour parti, c'est simplement une haine et la volonté de détruire.

Le fond, elle a touché le fond et il ne se relèvera pas de cet abîme. Il ne pourra plus vivre sans cette épine, cette épingle qu'elle a plantée dans le coeur de ce fichu à mon effigie, l'a saigné à blanc, l'a entraîné vers une descente aux enfers.

Je l'ai regardé se liquéfier, se désagréger, je l'ai regardé se morceler et je ne pouvais rien faire, rien dire. Je ne pouvais pas l'aider car ma colère était trop grande, ma colère ne me permettait pas les paroles sereines, compréhensives. JE souhaitais une vengeance, une sanction. Je le souhaitais mais savais ce souhait stupide, inutile, vile; je savais qu'il avait raison, qu'il fallait être plus grand, plus digne. Mais, cette poupée me procurait une peur que je ne voulais pas ressentir, me donnait un effet que je ne pouvais accepter tant je ne peux croire en cette sorcellerie. Ma raison savait mais mon âme réagissait. Alors je me suis tue pour ne pas être cruelle, pour ne pas ajouter au sordide. JE refuse de prononcer des mots négatifs à son sujet. Je ne veux pas qu'elle gagne ma haine. Je veux qu'il soit calme, apaisé mais il ne le pourra plus parce qu'il ne m'a pas quittée et qu'elle ne l'acceptera jamais, qu'elle ne le comprendra jamais.

On a touché le fond alors qu'il ne le faut pas, alors qu'il se doit de se tenir droit pour ce devoir qui arrive bientôt

Dimanche 19 février 2012 à 18:39

Être seule à deux. Retour sans surprise. Sous le ciel de paris, je ne danserai pas.

Mercredi 15 février 2012 à 17:27

Partira, partira pas.
Ennui, attente, angoisse

Fatigue, mal? Excuse ou réalité?

PArtira , partira pas?
En tout cas, moi, je ne reste pas!

Mardi 14 février 2012 à 14:02

Les nuits sont courtes, le réveil trop précoce, les idées tourbillonnent et mon esprit peine à se reposer.
Tout recommence, comme si toute montée de violence permettait d'effacer l'ardoise et de reprendre une nouvelle chanson.
Je crains que le refrain ne soit toujours le même et je peine à trouver de l'entrain.
Envie de vacances, de vraies mais le quotidien fait place et les contraintes médicales agacent.
Où aller? Que faire? Je ne peux imaginer ne pas partir même que quelques jours! Besoin de prendre l'air!

Les travaux avancent, les pièces prennent forme mais tout va très lentement; mon compte en banque s'épuise alors que les avancées stagnent. Impossible alchimie.

Je vais finalement bien. La soirée s'annonce gaie, enivrée, festive. Ils seront là, il sera là.

Je n'ai pas reçu de fleurs mais je n'en ai jamais reçu. Je n'ai pas reçu de pleurs et c'était bienvenu.
Les heures avancent, lentement, doucement, les heures avancent et tout semble possible. jusqu'à quanD?

Samedi 11 février 2012 à 23:38

Mon ami zopiclone pour que le temps passe sans trop de casse.

Provocation ou maladresse?

Zopiclone pour que ça cesse.

Je m'en irai les poings dans mes poches crevées...
ou crèverai de mes poches enivrées.

Samedi 11 février 2012 à 1:05

La merde que je suis transparais dans chaque pore,chaque interstice, tout en moi n'est que haine, douleur, insalubre situation.
Une rupture, une énième, une impossible réussite.
Ia joué mais a refusé les grêves, il  a joue rmais notre corps fut fescendant

Vendredi 10 février 2012 à 20:35

Folie ou exacerbation des sens? Aliénation ou amour Inconsidéré des siens? Folie ou prémonition? aller au bout de sa folie pour aller au bout de soi-même. Agir malgré les rires et les jugements. Agir parce qu'on le doit, parce que y résister c'est devenir fou. Continuer, poursuivre jusqu'à la déraison pour que la folie devienne raisonnable. Y croire et lutter pour ce chemin que l on vous refuse. Et découvrir que celle qui pourtant ne vous comprend pas vous soutient. Folie ou symbiose, vous aviez raison mais vous avez laissé les autres vous prouver le contraire. C'est fini, ni triste ni gaie. C'est la fin comme ce générique qui défile malgré la vie qui continue. Accepter l issue malgré le vide et déjà organiser ce vide pour une meilleure issue. Le roi est mort! vive le roi! et tourne la terre.

Samedi 4 février 2012 à 23:45

Une lumière, une douleur et un commentaire tellement en décalage.

Et tout à coup le soufflet, la gifle, franche, droite, brutale. Je n'avais jamais frappé, je n'avais jamais ressenti en moi cette douleur animale. Il est resté, debout, interloqué et il n'a pas bougé.

Je ne voulais plus le voir, je ne pouvais supporter celui qui m'avait fait devenir ce qui me rebute le plus, violente. Moi qui ai toujours refusé de donner la moindre tape, la moindre fessée, moi qui ai toujours considéré la violence comme un échec, comme une parole impossible et inadmissible.

J'ai frappé, l'ai poussé, violemment sorti de la pièce.

Il était venu cherché ses affaires, il a allumé la lumière, incendiaire

J'ai honte, tellement honte d'être tombée aussi bas.

J'ai cru que le silence aurait raison de mes démons mais il n'a fait que les décupler

Jeudi 2 février 2012 à 21:38

Mon silence hante la maison, mon silence déraisonné heurte chaque parcelle de cette pièce où il n'ose venir, où il n'a plus sa place.
Il aura fallu cette décision égoïste pour que mon silence persiste, silence assassin qui a déjà tué et tuera une nouvelle fois un amour mort né.

Silence méprisant, arrogant de celle qui se détache, silence enrôlant, exhibant la cruelle menace.

Je me tais et me terre et je connais l'issue. Saura-t-il y faire ou le sort est perdu?

Mercredi 1er février 2012 à 11:08

Implacable insomnie. Mots tournés et retournés comme pour ne pas les oublier. Se sentir forte, déterminée et fondre quand le soleil se lève.

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