Comme une gamine, je viens deverser sur cet écran la tristesse qui m'envahit. Elle est arrivée peu à peu, sans vraiment prévenir, sans raison apparente, subrepticement, sans crier gare! Je la croyais enfouie mais elle est revenue plus vite que prévu.
Il va parir, vendredi, il ira là-bas, sans comprendre que je voudrais qu'il soit là, parce que les vacances ont été trop courtes, parce que son absence aura été trop longues. Il ne sera pas là pour son anniversaire, comme il n'aura pas tét là pour Noel. Pas de cadeau, pas d'attention, l'impression s'une inexistence. PAs grave, sans importance, sauf quand la fatigue amplifie.
Et le 24/01, il ne sera pas là non plus, ailleurs, loin de moi. Ces deux ans non plus, on ne les fêtera pas. Je sais, c'est stupide, ridicule mais je voulais qu'il soit là quand ce jour arrivera. C'est de ma faute, c'est moi qui lui ai montré ce trajet, cette possibilité. Espérais-je inconsciemment qu'il ferai lel ien? peut-être mais je n'en crois rien.
Il sera absent, il peut prévoir cette absence lui qui me dit toujours ne pouvoir rien envisager.
Vendredi il gagnera le nord et moi, je vivrai en dehors, je sortirai de ma bulle.
J'ai envie de pleurer, j'ai envie de dormir et je voudrais que tout soit plus simple mais je n'existe pas, je dois être cachée même s'il avance ma présence, il ne peut me montrer les lieux de son enfance.
J'aurais voulu qu'on soit ensemble en ce dimanche d'anniversaire, nous ne le serons pas et il ne voit pas que cela me rend morose.
Pourtant, cxes derniers jours furent plustôt agréables, heureux mêmes. Mais la trève est toujours courte, le malaise revient toujours trop vite. Je ne peux lui dire le mal que je ressens, parce que ce mal est ridicule, enfantin, stupide.
Il me faut le taire, l'oublier et me rendre à l'évidence, c'est toujours sans moi qu'il organisera ses vacances.
verone
penséééés
Mercredi 30 décembre 2009 à 13:13
Samedi 26 décembre 2009 à 22:17
Merci, pour ces gestes tendres, pour ces paroles rassurantes, pour ta prévenance, pour le maintien de mes illusions. Merci pour ces deux jours de vacances à l'abandon.
Assumer parce qu'elle est loin, résister parce qu'il en a besoin, accepter est encore loin
Joli cadeau de Noel même si le néant est parfois trop réel
Assumer parce qu'elle est loin, résister parce qu'il en a besoin, accepter est encore loin
Joli cadeau de Noel même si le néant est parfois trop réel
Jeudi 17 décembre 2009 à 21:10
Douloureux, difficile et pourtant il faut que j'y croie. Il peut m'aider s'il le veut, je dois avoir la force de lui dire, de lui faire comprendre combien je vais mal mais je dois aussi faire attention à lui, à son espace.
Il faut que l'on s'en sorte, il faut que l'on retrouve notre complicité.
C'est dur de l'aimer parce qu'il ne veut pas l'être, parce qu'il n'est pas capable d'être heureux mais il faut que l'on réussisse et il faut que j'apprenne à vivre sans lui. Aujourd'hui, j'ai gâché une belle occasion de passer un moment agréable parce que j'ai voulu le soutenir, demain, je ne commettrai pas la même erreur.
Je l'iame mais j'existe, il me l'a dit!
Il faut que l'on s'en sorte, il faut que l'on retrouve notre complicité.
C'est dur de l'aimer parce qu'il ne veut pas l'être, parce qu'il n'est pas capable d'être heureux mais il faut que l'on réussisse et il faut que j'apprenne à vivre sans lui. Aujourd'hui, j'ai gâché une belle occasion de passer un moment agréable parce que j'ai voulu le soutenir, demain, je ne commettrai pas la même erreur.
Je l'iame mais j'existe, il me l'a dit!
Lundi 7 décembre 2009 à 21:25
Les moments agréables n'auront été que de courtes durées. De longues minutes au téléphone avec son fils, un week end trop agréable auront eu raison de cette semaine placée sous d'heureux hospices. Il parle de nouveau de me laisser, me rappelle son incapacité à être heureux. Et moi, que puis-je y faire? rien. M'anéantir, noyer mon chagrin, rien d'autre.
Alors, j'abandonne et je le laisse à sa solitude. Il retournera chez lui sans faire de bruit. Je ne vais pas lutter, je n'en ai pas la force et il me reste sans doute une once de dignité. Elle a eu beau faire les pires saloperies, il lui trouve encore quelque excuse et je n'en peux plus.
Je le laisse et vais sans doute y laisser ma vie. A quoi bon la poursuivre si c'est pour vivre avec une telle douleur. Mes filles ont appris peu à peu à vivre avec leur père, je ne leur suis d'aucune utilité. Il ne voit combien son attitude m'a éloignée d'elle, combien son incapacité à vivre avec moi a entraîné un précipice entre elles et moi.
Je le laisse et me laisse voguer. Les vacances vont arriver, je sais déjà qu'il rejoindra sa soeur, sans moi, me laissant à mes malheurs. Je ne dirai rien, je ferai comme si tout allait bien et finirai sans doute par me laisser aller.
Pour moi, plus rien n'est possible, alors, je baisse les bras et me défile
Alors, j'abandonne et je le laisse à sa solitude. Il retournera chez lui sans faire de bruit. Je ne vais pas lutter, je n'en ai pas la force et il me reste sans doute une once de dignité. Elle a eu beau faire les pires saloperies, il lui trouve encore quelque excuse et je n'en peux plus.
Je le laisse et vais sans doute y laisser ma vie. A quoi bon la poursuivre si c'est pour vivre avec une telle douleur. Mes filles ont appris peu à peu à vivre avec leur père, je ne leur suis d'aucune utilité. Il ne voit combien son attitude m'a éloignée d'elle, combien son incapacité à vivre avec moi a entraîné un précipice entre elles et moi.
Je le laisse et me laisse voguer. Les vacances vont arriver, je sais déjà qu'il rejoindra sa soeur, sans moi, me laissant à mes malheurs. Je ne dirai rien, je ferai comme si tout allait bien et finirai sans doute par me laisser aller.
Pour moi, plus rien n'est possible, alors, je baisse les bras et me défile