Mercredi 31 décembre 2008 à 18:20

La fin de l'année aurait pu être plus paisible mais il a su me casser. Quel talent. Dire que je fais des efforts pour lui permettre d'être tranquille mais finalement, c'est stupide, s'il est tranquille quand je ne suis pas là.
Je l'aime, il ne m'aime pas. Fin de l'histoire. Il est peut-être temps que je comprenne.

Lundi 29 décembre 2008 à 11:19

Je vais mal, très mal mais je ne sais pas comment je peux faire ressortir tout ce que je ressens, j’ai beau écrire, cela ne change rien, cela ne me permet pas d’aller bien. J’ai tenu aussi longtemps que j’ai pu, aidée par le monde, l’effervescence, l’obligation de faire bonne apparence. Mais le monde est parti et lui est rentré, je me suis de nouveau isolée, ne parvenant plus à faire face, à résister face aux larmes tenaces. Je ne sais pas quoi faire pour ne pas sombrer, pour ne pas hurler. J’ai envie de cogner, de frapper ; j’ai l’impression de n’être qu’un aggloméra de nœuds qui me lacèrent. Je lui ai envoyé un lien vers cette chanson qui me correspond si bien mais il ne répond pas, ne lit certainement même pas. Alors, je craque, je pleure, je n’arrive pas à m’occuper d’elles, ne parvenant qu’à leur parler avec autorité, sècheresse. Cette année m’aura permis de connaître ma vraie image, une mère taciturne, froide, distante qui ne parvient pas à faire abstraction de son mal être pour leur permettre de profiter des fêtes. On est lundi, il me reste 6 jours mais 6 jours de solitude se transforment en une interminable attente. Les images ont refait surface et je sais qu’elles sont réelles. Je l’imagine radieux, souriant, de nouveau bien avec elle. Et je lui en veux de m’avoir menti, de m’avoir obligée à taire mes envies.

On est lundi, il me reste deux paquets de copie, l’envie de vomir et l’impression qu’il n’y a plus rien qui me permette de tenir. Je ne sais pas à quoi me raccrocher, à qui expliquer la douleur, le manque, la peur. Je perds pieds. Les somnifères ne me permettent même plus de dormir, je vais tenter les derniers lexomil pour essayer de me calmer mais je sais qu’une seule solution me serait utile, le voir, le toucher, l’aimer. Oublier qu’il l’a retrouvée et espérer qu’il continue un peu à m’aimer. Mais il est des signes qui ne trompent pas. J’ai mal, tellement mal que je suis incapable de faire quoi que ce soit si ce n’est taper sur ces touches qui me servent de défouloir parce que j’ai peur de ce que je pourrais faire, des mots que je pourrais envoyer si je ne continue pas à taper sur ce clavier.

J’aurais peut-être dû lui répondre en ce jour de Noël, pourquoi, une fois de plus ai-je cherché à le protéger. J’aurais pu lui répondre, lui gâcher à elle aussi cette journée. J’aurais pu écrire, « vous ne m’apprenez rien, je savais déjà tout cela puisque je l’ai vu avant qu’il ne parte. Oubliez mon numéro, cela vous sera plus utile. Ne m’obligez pas à raconter ce qu’il vaut mieux que je taise. Rappelez-vous que je ne suis qu’une parenthèse qui va bientôt s’arrêter, qu’une personne niaise qu’il n’aime que baiser. Pensez à ce que vous avez  et non pas à ce qu’il fait. Alors prenez une bonne résolution, cessez vos communications ».  J’aurais dû, ce présent épouvantable, effroyable lui aurait permis de se meurtrir et peut-être de me guérir. Mais, une fois de plus, j’ai été trop gentille, me suis dit qu’il méritait un noël tranquille en famille, des vacances sereines, peu importe que cela gâche les miennes, lui pouvait aller bien alors je savais pourquoi je rongeais mon frein.

Mais il n’a pas su me faire aller bien, il n’a pas su prendre soin de moi, me montrant ainsi son mépris, son désir de rester chez lui. Maintenant, il me faudrait penser à moi et uniquement à moi, peu importe les conséquences pour lui, j’ai des enfants, des jeunes enfants, il a préservé les siens, je n’ai pas le droit de détruire les miens, de les laisser pour cette aventure sans lendemain. Mais je ne peux m’y résoudre tant mon désir de le retrouver me tétanise, me ridiculise. Je tiens à lui, il tient à elle, solitude éternelle, désir incommensurable. Je voudrais pouvoir le joindre mais il est intelligent, il n’a plus de portable, se rendant ainsi inaccessible, libre de ses mouvements. Alors, moi ? Faire comme lui, prendre ma voiture et aller près de chez lui. Il serait capable de me le reprocher, de m’en vouloir. Lui peut se le permettre, moi je dois juste rester là et ne rien commettre.

J’ai mal et écrire ne change rien, n’atténue pas le chagrin.

Dimanche 28 décembre 2008 à 21:12

"j'ai beau me dire
que c'est comme ça
que sans vieillir
On n'oublie pas..."

Une fois de plus envie de partir pour ne  pas nuire, pour ne plus se réduire aux pleurs qui font souffrir. Mais un fil me relie encore à la raison, à la maison et je reste là sans trop savoir pourquoi, je reste en vie sans envie.

Il me manque mais je n'ai pas le droit de le dire, je dois le taire, le laisser s'enfuir, il me manque, la pause fait terriblement mal. Il pensait à mes enfants, cette pause est contraire à leur intérêt, cette pause, c'estt les priver de toute gaieté durable et incontestable, de toute sérénité.
Il voulait être bien, il voulait être serein, ne plus me voir, ne plus me lire, il voulait rentrer chez lui; j'ai accepté, je me suis tue, je l'ai épargné, elles ont morflé...

"Quoi que je fasse
Où que je sois
Rien ne t'efface
Je pense à toi"

22.43: la crise est belle et bien présente. il va me falloir gérer ces jours qui s'annoncent difficiles et "endeuillés". Il devrait me remercier pour mon silence, cela a dû lui permettre de profiter des vacances de Noël.
Les somnifères seront de nouveau mon allié pour que cette nuit ne soit pas trop longue, j'aurais dû davantage lutter mais je ne tiens plus, je suis à cran. Le principal est qu'il aille bien, qu'il puisse être serein pendant ces vacances. Quant à moi, pas d'importance, on s'habitue à tout chagrin.
Il a su se taire, sans difficulté sans doute, j'ai voulu lui plaire, bonjour la déroute

Dimanche 28 décembre 2008 à 15:28

Ils sont repartis et me voici face à ce silence qui me fait  violence, me voici de nouveau face à cette longue attente qui me hante.
Depuis deux jours, prendre des somnifères pour que la nuit passe vite, pour que les pensées cessent, prendre des somnifères pour ne pas être confrontés à l'oubli et l'incertitude, pour ne pas se retrouver seule avec ces pensées qui le révèle, qui le supériorise, qui le rendre indispensable. Prendre des somnifères et se demander si le lexomil ne deviendra pas bientôt inévitable pour être moins irritable, pour supporter cette absence et ce silence ingérables.
Je suis là, ils sont là, mais il me manque et me sort de cette maison malgré mon maintienà domicile.
Alors, corriger les 3 paquets de copies qu'il reste? Lire, dormir? Jouer avec elles, elles ne le souhaitent pas, elles sont ensemble et n'ont pas besoin de moi. ALors, attendre, et espérer que bientôt un signe viendra et lutter pour ne pas faire le premier pas.
Chercher à retenir les larmes, ne pas se laisser aller mais les jours commencent à être très longs, trop longs pour que je puisse le vivre sans problème.

13.36: Danger, je plonge!
Ne rien lui dire, c'est lui permettre de croire que je vais bien, c'est lui taire cet insatiable chagrin, c'est lui donner l'occasion d'aller bien; je n'en suis pas sûre, je n'en sais rien.
Se taire, c'est m'enfoncer dans ce gouffre qui me perd; c'est m'isoler pour ne pas être détestable, c'est m'interdire des vacances potables.
Me taire, me terre...

Samedi 27 décembre 2008 à 13:03

Tout me ramène à lui: une conversation, une anecdote, un album.
Une soirée loin de l'ennui mais toujours à penser à lui, sans bruit, dans la vie.
Si je pouvais être magicien, je changerais mon jardin.

Allez courir pour tenter de faire le point, courir avec lourdeur mais se retrouver dans son coin, espérer secrètement l'apercevoir alors qu'il doit être loin mais y aller sans le vouloir et courir un peu moins.
Envie de le voir, envie de le retrouver, les journées se passent et il n'a pas craqué, il ne m'a toujours pas appelée. En a-t-il encore l'envie, a-t-il retrouvé sa vie? Dur, cette attente...

Vendredi 26 décembre 2008 à 11:31

Les larmes sont revenues, inattendues, inconsolables...
L'attendre me tue et me rend misérable
Et pourtant, je voudrais aller bien,
je voudrais rester calme.
Tenter de faire face
Sourire
même si l'irritation menace
malgré le manque insupportable et tenace;
Il pensait cette pause comme une trêve nécessaire.
Elle se révèle une affirmation de mon besoin de lui dans mon univers.

Jeudi 25 décembre 2008 à 19:31

Il me manque, implacable certitude. Plus de larmes, de hoquets, juste cette tristesse incessante, cette absence détestable. Tenter de faire face, de participer à la fête mais le manque persiste, l'esprit divague parfois vers lui, cherchant à le retrouver, à espérer un signe. Mais ne pas sombrer, lutter pour tenir cet accord, lui laisser le droit à cette pause. Mais, l'absence n'entraîne pas l'oubli, bien au contraire, elle atteste son besoin, magnifie la relation, enlaidit le quotidien.
Ne pas s'apitoyer mais, les circonstances sont très défavorables. Son SMS reçu en ce jour de Noêl devient effroyable , insupportable et fait virer la tristesse dans la douleur viscérale. SMS auquel on ne croit pas mais qui donne envie de l'appeler, de le joindre, de lui avouer que le manque ne cesse de poindre. SMS plein de bons sentiments, d'images familiales fantastiques. Ne pas vouloir s'y attacher mais devoir encore lutter davantage et n'avoir pu profiter de la journée alors que j'aurais aimé mieux y participer et lui en vouloir de m'avoir ainsi attaquée. Lutter pour ne pas lui répondre, pour ne pas à mon tour, lui faire mal. Lutter pour lui, pour que lui aille bien, pour que lui croie que je vais bien. Lutter mais craindre la chute, le mail désespéré.
Alors, écrire ici, se défouler ici mais espérer malgré tout qu'il s'ennuie et lui dire par la pensée:

Tu me manques, je te voudrais près de moi et j'ai peur que, moi, je ne te manque pas.

Mardi 23 décembre 2008 à 12:07

Tenir , espérer, tenir mais pleurer et ne pouvoir cesser.
IL ME MANQUE

Lundi 22 décembre 2008 à 23:08

Les vacances de Noël sonnent le glas de notre histoire. Je le laisse partir sans me dire au revoir et je ne pleure plus. Mes larmes ont trop coulé, mes yeux se sont asséchés et je me suis résignée. Il est resté chez lui et ne changera pas d'avis, il est bien chez lui et je ne suis pas sa vie. Il a fait le rêve d'une vie commune mais a considéré que c'était un rêve impossible, inaccessible. J'ai fait ce même rêve, j'en ai fondé mon bel avenir, mon plus cher désir. Nous ne pourrons nous mettre d'accord et nous nourrirons chacun nos remords. Mais il restera nos mêmes regrets, ceux d'avoir tout fait exploser, ceux de n'avoir pas su nous maîtriser. Puisqu'il ne restera rien, cet amour semble bien vain.
Il me reste ces images dorénavant funestes, ces souhaits manifestes de plaisirs partagés, de quotidien enamouré. Il me reste cette douleur diluvienne d'un amour magnifique que tu as sali par tes relations physiques, que tu as terni par cette cruauté satirique. Mais il me reste encore l'espoir que tu veuilles me revoir, que tu ne puisses te passer de mon sourire et de mes baisers.
Aujourd'hui, nous marquons une pause, un temps hors de nous. Nous fêterons notre premier an, serons-nous amis ou bien amants?

Dimanche 21 décembre 2008 à 21:03

Depuis vendredi soir, plus un mot ou presque, le silence comme allié, son absence comme compagnie. J'ai mal. Je ne cesse de pleurer, je ne parviens plus à résister, je ne parviens plus à exister. j'ai tenté la quête de réconfort mais me suis heurtée à un mur, à une falaise de laquelle je tombe;
C'est bientôt Noël et jamais cette période n'aura été aussi sombre. Les fuir, m'enfuir et creuser la tombe de mes souvenirs. Ne pouvoir cesser les larmes et pleurer tellement que les joues s'enflamment, que les paupières picotent, que les yeux brulent. Il ne dit rien, ne fait rien pour atténuer le chagrin. Je ne demandais pas grand chose, quelques heures pour éviter l'overdose de l'horreur mais il n'a rien dit et m'a laissée m'enfoncer dans cette douleur qui me détruit.
J'ai attendu, j'ai espéré mais il n'a pas daigné venir me retrouver. Il m'annonce son départ futur, m'impose une pause si dure que je ne suis pas sûre de résister à cette aventure. Je m'enfonce, renonce et m'isole. Peu importe, ce n'est pas grave mais mes filles n'ont plus de maman, elles n'ont plus de noël charmant, juste l'ennui et le néant. Il a protégé sa vie, sa famille, sa fille. Il m'a fuie et je subis l'avarie. Je ne peux plus rien faire à part pleurer, je ne parviens plus à manger sans tout rejeter dans la cuvette des WC. Il ne peut pas s'imaginer à quel point je suis en train de sombrer.
Pouvait-il en être autrement? Il a décidé de rester chez lui, de ne pas chambouler sa vie. Il a décidé mais n'est pas parvenu à me convaincre qu'il me résistait, qu'il me délaissait. Et s'il avait été plus franc, s'il n'avait pas eu ce rôle méprisant? Aurais-je mieux supporter cet éloignement? Il me semble mais il en a décidé autrement.
Ce soir, je suis dans ce lit avec cette tête qui tourne, à attendre, douce folie, un signe de lui. Je sais que si je ne le vois pas, je ne pourrai pas supporter les jours qui se suivent, que je ne pourrai pas profiter des festivités et de mes filles. Si je ne le vois pas, si l'on ne parvient pas à tout mettre à plat, la semaine sera pour moi un enfer perpétuel et je sais que mes kilos manqueront à l'appel. Mais il ne le comprend pas, ce qu'il voit, c'est qu'il doit se tenir à carreaux, qu'il doit faire le beau s'il ne veut pas que soit dévoilé notre relation.
Je ne sais pas quoi faire pour entrer en communication, je n'ose pas le mettre en difficulté et je me laisse dériver pour que lui puisse jouir en toute tranquillité, pour que sa vie soit préservée.
Et pourtant, tout est clair, c'est bien ce souci perpétuel de son bien-être, ce silence qui m'a sans cesse été imposée qui m'ont rendu aussi peu apte à manger. Je n'ai le droit de rien maîtriser, alors je maîtrise mon poids, je maîtrise cet estomac pour me prouver que je suis capable d'endurer. Pour qu'il puisse vivre en toute tranquillité, pour que je puisse continuer à me leurrer, j'ai préféré me taire, j'ai joué le parfait adultère mais ce soir, j'en paie le prix fort, je joue avec le sort, je joue avec la mort.
Bien sûr, ma raison est trop forte pour que je mette fin à mes jours, trop de responsabilité, trop de sens social, trop d'espoir à envisager mais à ma manière j'appelle au secours, je l'appelle au secours. Mais mon appel reste muet, il préfère sa vie, sa société.
Il va me falloir dormir, passer le temps. Il doit être sur la route, parti chercher sa fille, il va profiter de sa soirée. Et moi, je suis là, désespérée, trop stupide pour ne pas le provoquer, trop naïve à continuer à espérer. Parce que je tiens tellement à lui que je ne veux rien faire pour le trahir, pour le rendre plus ennuyé mais je voudrais pouvoir moi aussi, en profiter, résister et pour cela il me faut lui parler, il me faut lui faire confiance, il me faut espérer être aimée.

Samedi 20 décembre 2008 à 22:07

Si je faisais ma liste au père noël, qu'est-ce que je pourrais commander?
L'an dernier, j'avais demandé l'oubli, le changement de cerveau, le droit de retrouver ma peau; mon voeu avait presque été exaucé, puisque après ces quelques jours de vacances, ces pistes enneigées et ces descentes déjantées, j'étais presque parvenue à retrouver mon heureux élu. Presque, l'adverbe qui est en trop, l'adverbe qui montre que ce n'est jamais comme il faut. Noël avait posé les fondations d'un retour à la maison mais le nouvel an avait brisé ce nouvel élan par ce mail adressé;
En ce soir de solitude, il est clair que l'année fut une torpitude, la recherche d'une quiètude impossible;
aujourd'hui, je demanderais simplement le droit à être avec lui, le droit à vivre avec lui, le droit à ne plus pleurer parce qu'il a décidé de ne plus me parler.

Samedi 20 décembre 2008 à 17:42

Les montagnes russes.
Hier, des retrouvailles timides mais cette sensation que l'envie d'être ensemble est partagé. Hier, ces minutes trop rapides par écran interposé. Le regarder, l'aimer, être touchée par son regard, sa gestuelle amoureuse. La distance facilite les paroles, les confidences, l'envie de lui expliquer l'amour et le plaisir partagé. Quelques minutes où tout semble possible, où le meilleur semble à venir. Mais une interruption brutale, une coupure pour un retour fatal et la réalité qui fait de nouveau mal.
AUjourd'hui, le silence, l'absence et l'ennui. Pas de nouvelle. Juste cette phrase non ponctuée, rédigée à l'arrachée sans savoir ce qu'il fait. Aujourd'hui, pas de nouvelle et malgré les efforts, les larmes perlent, la douleur ressort. Où est-il? Que fait-il? M'aime(t-il?
Aujourd'hui, je croyais que j'allais résister mes les heures se trainent et m'entraînent vers la douleur et ses excès.

Mercredi 17 décembre 2008 à 22:56

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Mercredi 17 décembre 2008 à 13:03

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Mardi 16 décembre 2008 à 20:33

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Mardi 16 décembre 2008 à 11:48

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Dimanche 14 décembre 2008 à 22:41

Ce prénom que je ne prononce jamais mais auquel je pense si souvent, que je susurre, que je répète mentalement. Je l'épelle, l'appelle quand tu n'es pas là. Michel, ce soir, une fois de plus je suis seule, loin de toi, une fois de plus seul ton prénom résonne en moi. Peut-être es-tu rentré, peut-être es-tu encore sur la route? Mais, une chose est sûre, tu es là, dans cette tête qui ne t'efface pas, qui ne se dispense pas de penser à toi. Cette tête que je tente de raisonner, à laquelle je tente d'expliquer le choix que tu as fait mais qui ne le comprend pas, qui ne l'accepte pas et qui ne peut s'empêcher d'espérer qu'un jour tu changeras, qu'un jour tu me retrouveras.
Je voudrais que tu sois là, que je ne t'attende que pour mieux retrouver tes bras, que cette escapade ne soit qu'un week end de façade, que tu seras bientôt là, tout près, à côté de moi. Le manque s'installe douloureusement, entraînant la lassitude, l'énervement, l'isolement. Le manque s'installe et développe la crainte, l'escalade des images assassines, des peurs malignes. Le manque semble abonné aux soirées, aux heures attardées qui me laissent dans ce canapé, le manque entraîne cette mélancolie larmoyante, cette envie incessante. Le manque, ton absence, tes silences et cette dernière semaine comme une douloureuse évidence que mon corps, ma tête réclament une éternelle présence, une avenir de connivence, une plus ample connaissance.


Dimanche 14 décembre 2008 à 22:03

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Vendredi 12 décembre 2008 à 13:26

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Mercredi 10 décembre 2008 à 17:41

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