verone
penséééés
Samedi 25 août 2012 à 0:42
Il y a les soupirs de plaisir et ceux qui vous exaspèrent. J oscille entre ces deux extrémités, sans parvenir à comprendre ni même savoir ce que je ressens.
Mardi 21 août 2012 à 13:28
Il y a des jours où la solitude vous enveloppe telle une vieille couverture au coin d'un feu d'hiver. Il y a des jours où la solitude vous transporte vers des rêves d'hier ou des envies qui vous enserrent. Il y a des jours où la solitude vous accompagne telle une alliée, une douce mélodie qui vous permet de vous ressourcer.
Cette solitude est finalement celle où vous n'êtes pas seul, où les gens ont quitté votre entourage mais sont aussi présents que s'ils vous souriaient. Cette solitude c'est celle qui vous permet de souffler, d'écouter le silence que les rires et les ébats avaient soufflé, celle qui vous permet de passer des heures avec un bon bouquin, ou même avec rien, juste pour mesurer combien vous allez bien.
J'ai aimé cette solitude, je l'ai guettée, quêtée mais aujourd'hui je peine à la retrouver tant mon cerveau peine à se retrouver dans ces méandres qui ne peuvent mener qu'à la folie, dans ce labyrinthe où le trésor n'existe pas où même le minotaure ne vous délivrera pas de ses crocs acérés. Mon esprit divague et cherche une terre d'asile, un oasis dans ce désert d'argile où tout semble possible mais où rien ne se crée. Mon cerveau se perd en conjecture, en torture. Il ne sait plus, il ne parvient plus à sonder ce coeur, à poser en douceur les possibles solutions d'avenir.
Où est la vérité, celle qui me semblait si simple, si entière, si intègre, celle dont je ne parvenais à douter? Où est cet amour incontestable, incommensurable qui me permettait de voler au-dessus des nuages et des tempêtes, ce fil d'Ariane qui me consolait quand la douleur était au faîte? Pourquoi le doute s'est-il immiscé, invité dans cette alchimie qui ne peut plus exister? Pourra-t-il peu à peu repartir, s'enfuir et de nouveau laisser place à la certitude que j'ai fait ce que je devais.
Est-ce cette maladie, de plus en plus oppressante, ces cauchemars ou ce regard trop souvent triste qui me laissent sur un terrain miné où l'explosion n'est plus crainte puisque inévitable, seule le jour de son exécution est inconnue? Sont-ce ces mots trop souvent muets, ces considérations trop souvent absentes, ces amis qui refusent mon existence qui ont peu à peu tué la certitude que notre histoire devait exister?
LA solitude, quand elle vous laisse ainsi, au creux du doute, au coeur de la déroute, quand elle devient un poids, un vide, une sensation d'abandon, la solitude n'est plus quiétude mais frissons, douleur et obsession.
J'aime la solitude mais en toute quiétude, avec la sensation de son coeur près du mien, la certitude de sa main dans la mienne, j'aime la solitude quand je ne suis pas seule, mais pleine de lui, d'elles et de vie.
Cette solitude est finalement celle où vous n'êtes pas seul, où les gens ont quitté votre entourage mais sont aussi présents que s'ils vous souriaient. Cette solitude c'est celle qui vous permet de souffler, d'écouter le silence que les rires et les ébats avaient soufflé, celle qui vous permet de passer des heures avec un bon bouquin, ou même avec rien, juste pour mesurer combien vous allez bien.
J'ai aimé cette solitude, je l'ai guettée, quêtée mais aujourd'hui je peine à la retrouver tant mon cerveau peine à se retrouver dans ces méandres qui ne peuvent mener qu'à la folie, dans ce labyrinthe où le trésor n'existe pas où même le minotaure ne vous délivrera pas de ses crocs acérés. Mon esprit divague et cherche une terre d'asile, un oasis dans ce désert d'argile où tout semble possible mais où rien ne se crée. Mon cerveau se perd en conjecture, en torture. Il ne sait plus, il ne parvient plus à sonder ce coeur, à poser en douceur les possibles solutions d'avenir.
Où est la vérité, celle qui me semblait si simple, si entière, si intègre, celle dont je ne parvenais à douter? Où est cet amour incontestable, incommensurable qui me permettait de voler au-dessus des nuages et des tempêtes, ce fil d'Ariane qui me consolait quand la douleur était au faîte? Pourquoi le doute s'est-il immiscé, invité dans cette alchimie qui ne peut plus exister? Pourra-t-il peu à peu repartir, s'enfuir et de nouveau laisser place à la certitude que j'ai fait ce que je devais.
Est-ce cette maladie, de plus en plus oppressante, ces cauchemars ou ce regard trop souvent triste qui me laissent sur un terrain miné où l'explosion n'est plus crainte puisque inévitable, seule le jour de son exécution est inconnue? Sont-ce ces mots trop souvent muets, ces considérations trop souvent absentes, ces amis qui refusent mon existence qui ont peu à peu tué la certitude que notre histoire devait exister?
LA solitude, quand elle vous laisse ainsi, au creux du doute, au coeur de la déroute, quand elle devient un poids, un vide, une sensation d'abandon, la solitude n'est plus quiétude mais frissons, douleur et obsession.
J'aime la solitude mais en toute quiétude, avec la sensation de son coeur près du mien, la certitude de sa main dans la mienne, j'aime la solitude quand je ne suis pas seule, mais pleine de lui, d'elles et de vie.
Jeudi 16 août 2012 à 16:54
Ardèche- Camargue- Vaucluse - Drôme: 650 km! Combien de coups de pédale? Combien de mètres de dénivelé?
Pas un bobo, pas une crampe, pas une goutte de pluie!
Du soleil, de la chaleur, des paysages à couper le souffle
Du BONHEUR?
Pas si sûr que ça, peut-être du baume sur des cicatrices encore béantes et prêtes à suinter, si proche de se déchirer
Et si j'arrêtais tout? Si je m'envolais comme ces papillons qui virevoltent et disparaissent dans les méandres de ma pensée. Si ces heures merveilleuses je posais le mot fin? ou Faim?
Pas un bobo, pas une crampe, pas une goutte de pluie!
Du soleil, de la chaleur, des paysages à couper le souffle
Du BONHEUR?
Pas si sûr que ça, peut-être du baume sur des cicatrices encore béantes et prêtes à suinter, si proche de se déchirer
Et si j'arrêtais tout? Si je m'envolais comme ces papillons qui virevoltent et disparaissent dans les méandres de ma pensée. Si ces heures merveilleuses je posais le mot fin? ou Faim?