Quelques jours loin de tout, près de l'art, d'un art que je connaissais mal, d'elle qui l'explique si bien et d'elle qui parle trop. Ils étaient là; si jeunes, si avides de vie ensemble, de fête mais aussi de culture. Ils ont regardé le monde avec leurs yeux d'ado, ont suivi, ont aimé, soupiré, aimé, se sont émerveillés, ennuyés, étonnés... Quelques jours qui auraient dû m'évader mais qui ont été douloureux parce qu'elle m'avait menacée et que j'ai cru qu'il s'en moquait. Mais il avait simplement omis de m'expliquer ses conditions, sa vérité.
Là, il est là-bas et mon esprit oscille entre détachement, peur et douleur. Mais, ce soir, il sera dans mes bras et c'est avec moi qu'il s'endormira, se réveillera.
Je suis épuisée, envahie de douleur et de vide. Les certitudes se sont envolées et ne restent que les doutes, les questions, les impossibles réponses.
Que serons-nous? Que pourrons-nous espérer?
Je voudrais pouvoir dormir des heures, pouvoir profiter de longues heures de vacances sans aucune pression mais pour cela, il me faut changer de profession.
Elle aurait aujourd'hui 6 ans et elle me manque alors qu'elle n'a été parmi nous que quelques mois. ELle me manque et je me demande si tout n'est pas lié à cette absence.
Je ne sais plus qui je suis , ce que je veux, ce que je peux.
verone
penséééés
Dimanche 29 avril 2012 à 16:22
Vendredi 20 avril 2012 à 12:06
Pas facile de rester de marbre, d'attendre sans attendre, de vivre sans penser, de sourire sans pleurer, de faire confiance, d'oublier.
Pas facile de vivre à travers son seul regard, son propre jugement sans se soucier des autres, de ce qu'ils pensent, de ce qu'ils imaginent.
Apprendre peu à peu à se dégager de leur emprise, de leur menace, de leur coup de massue. Apprendre douloureusement que la bataille est sans doute perdue mais qu'elle est belle et qu'elle se doit pacifique.
N'avoir jamais su se battre, n'avoir jamais su s'affirmer preuve de son manque de maturité, d'estime de soi.
Tenter de regarder objectivement les faits et comprendre qu'on est encore là, ensemble, encore et toujours ensemble malgré tout.
Elle a tout essayé et a sans doute réussi mais elle ne nous a pas détruits. C'est moi et moi seule qui ai tout abîmé parce que je ne lui fais pas confiance, parce que je ne crois pas en moi, parce que je ne suis pas certaine que tout ça se soit vraiment ce que je veux.
Il cherche à être de plus en plus honnête, sincère et prend peu à peu de l'assurance. Cette honnêteté paie le plus souvent et je me dois d'affronter mes propres peurs, mes propres douleurs. Je me dois de taire mes angoisses et d'apprendre, oui d'apprendre à lui parler.
Un appel hier, simple, sans larmoiement, avant que la douleur ne s'installe. Son sourire, sa réponse sans détour, l'impression qu'il était content d'entendre ma voix. C'est là dessus qu'il faut que je me concentre.
Lire et relire les mots et comprendre qu'il a eu du mal à taire ce qu'il ressentait, qu'il pouvait être matériellement présent mais qu'émotionnellement je l'accompagnais.
Laisser le temps jouer son oeuvre. Organiser doucement les prochaines vacances. Voilà, ce qu'il faut faire.
Mais p... que c'est dur quand le silence fait écho
Pas facile de vivre à travers son seul regard, son propre jugement sans se soucier des autres, de ce qu'ils pensent, de ce qu'ils imaginent.
Apprendre peu à peu à se dégager de leur emprise, de leur menace, de leur coup de massue. Apprendre douloureusement que la bataille est sans doute perdue mais qu'elle est belle et qu'elle se doit pacifique.
N'avoir jamais su se battre, n'avoir jamais su s'affirmer preuve de son manque de maturité, d'estime de soi.
Tenter de regarder objectivement les faits et comprendre qu'on est encore là, ensemble, encore et toujours ensemble malgré tout.
Elle a tout essayé et a sans doute réussi mais elle ne nous a pas détruits. C'est moi et moi seule qui ai tout abîmé parce que je ne lui fais pas confiance, parce que je ne crois pas en moi, parce que je ne suis pas certaine que tout ça se soit vraiment ce que je veux.
Il cherche à être de plus en plus honnête, sincère et prend peu à peu de l'assurance. Cette honnêteté paie le plus souvent et je me dois d'affronter mes propres peurs, mes propres douleurs. Je me dois de taire mes angoisses et d'apprendre, oui d'apprendre à lui parler.
Un appel hier, simple, sans larmoiement, avant que la douleur ne s'installe. Son sourire, sa réponse sans détour, l'impression qu'il était content d'entendre ma voix. C'est là dessus qu'il faut que je me concentre.
Lire et relire les mots et comprendre qu'il a eu du mal à taire ce qu'il ressentait, qu'il pouvait être matériellement présent mais qu'émotionnellement je l'accompagnais.
Laisser le temps jouer son oeuvre. Organiser doucement les prochaines vacances. Voilà, ce qu'il faut faire.
Mais p... que c'est dur quand le silence fait écho
Mercredi 18 avril 2012 à 20:15
Quelques jours hors du temps malgré le mauvais temps. Quelques jours pour parler et se retrouver.
Retour seule avec un moral capricieux.
Aurais mieux fait de ne pas faire ce que j'ai fait.
Il me semble que la messe est dite, que les mots ont été trop cruels.
Elle ne sait pas. Une seule version, la sienne alors forcement elle ne sait rien.
Je n aurais pas dû et suis bien punie.
Pas grave. Je serai plus forte. Toujours plus forte.
Des envies de vengeance.
Où mène cette danse?
Je suis punie.
La clarté se dévoile et les maux s entremêlent.
Son absence me libère mais ma bêtise m emprisonne
Mardi 10 avril 2012 à 8:44
Hier c'était désespéré
Hier j'ai espéré
hier j y ai cru
hier j'ai craint
hier j'ai désespéré
Dimanche 8 avril 2012 à 22:35
Boire pour oublier qu'on ne sera jamais assez fort pour surmonter sa haine, que je serais toujours trop puérile pour le présenter à mes parents, qu'il sera toujours trop faible pour m'imposer à ses amis.
Boire, boire pour baiser comme des dieux, mais ne pouvoir vivre en toute socialisation normale,
Boire pour ne pas penser, pour ne plus imaginer, boire pour croquer la vie et enfin... pouvoir parler!
Boire, boire pour baiser comme des dieux, mais ne pouvoir vivre en toute socialisation normale,
Boire pour ne pas penser, pour ne plus imaginer, boire pour croquer la vie et enfin... pouvoir parler!
Samedi 7 avril 2012 à 22:41
Une trêve de 10 jours avant cette soirée des plus horribles.
Aurais je pu commettre l acte ultime? je le crains.
Toute cette tendresse qui revenait est partie avec chacun de mes cris, envolée avec ma furie.
Je suis folle et je veux partir mais je reste là, je délire