J'ai envie qu'on s'occupe de moi, qu'on me prenne mes problèmes, et qu'on me dise, je m'en charge, ça ira.
J'ai envie de me poser, de me reposer, de ne plus avoir à penser, à travailler, à gérer.
J'ai envie de douceur, de tranquillité et de sérénité.
J'ai envie de ses bras autour de moi, de ses jambes au creux de moi et de ses mots qui sussurent tout bas, des mots qu'il ne dit pas.
J4ai envie, envie de ne pouvoir penser à moi, un tout petit peu juste quelquefois pour ne plus avoir à tellement penser à lui
verone
penséééés
Dimanche 25 septembre 2011 à 18:17
Samedi 17 septembre 2011 à 20:31
J'ai trop bu, une fois de plus. Avec lui, je bois, je fume, je me détruis parce que la vie m'ennuie.
Elle a appelé, encore, et lui, incapable de couper les ponts, il joue les gentils. J'en ai marre; je ne devrais pas supporter cela, ma soeur a raison.
En fait, j'ai presque hâte d'habiter chez moi, là-bas, seule. Maleheureusement, je sais, qu'une fois que j'y serai que je ne m'y sentirai pas bien, que je mangerai mal, que je travaillerai mal.
Je me sens mal, très mal dès qu'elle appelle mais, parce que je ne suis qu'une pauvre fille sans caractère, je ne dis rien.
Il est 20.30, je le laisse faire et je m'enfonce dans mon silence et ma tristesse.
Il est allé dehors pour lui répondre, pour ne pas que j'entende, pour ne pas que je sache.
Je ne veux plus faire de crise, de scène, je laisse couler sur moi et, un jour, ça craquera.
C'est devenu insupportable, je ne dois pas le supporter.
Je ne peux plus vivre comme ça, à toujours avoir peur!
Elle a appelé, encore, et lui, incapable de couper les ponts, il joue les gentils. J'en ai marre; je ne devrais pas supporter cela, ma soeur a raison.
En fait, j'ai presque hâte d'habiter chez moi, là-bas, seule. Maleheureusement, je sais, qu'une fois que j'y serai que je ne m'y sentirai pas bien, que je mangerai mal, que je travaillerai mal.
Je me sens mal, très mal dès qu'elle appelle mais, parce que je ne suis qu'une pauvre fille sans caractère, je ne dis rien.
Il est 20.30, je le laisse faire et je m'enfonce dans mon silence et ma tristesse.
Il est allé dehors pour lui répondre, pour ne pas que j'entende, pour ne pas que je sache.
Je ne veux plus faire de crise, de scène, je laisse couler sur moi et, un jour, ça craquera.
C'est devenu insupportable, je ne dois pas le supporter.
Je ne peux plus vivre comme ça, à toujours avoir peur!
Jeudi 15 septembre 2011 à 21:45
Mon état d'esprit a changé, le passage dans ce lycée a changé quelque chose en moi, à moins que ce soit son attitude méprisante, son constant égoïsme et refus de me donner quelconque existence. Mon état d'esprit a changé et si parfois, je retrouve mon envie de le voir, de plus en plus souvent, je n'ai plus envie d'être là. je me rends compte que ce qui me dérange maintenant, ce n'est plus le perdre, c'est qu'il la retrouve. Et ça, c'est une terrible désillusion.
Maintenant, je me dis qu'il a gâché ma vie, qu'il ne m'a rien apporté, qu'il n'est pour moi plus qu'une pauvre type qui n'a pas su prendre ses décisions, qu'un type qui a avant cherché à se protéger, à être le mieux possible. Il voulait le beurre et l'argent du beurre et surtout, il voulait que tout le monde ait une belle image de lui, et il a tout fait pour laisser croire qu'il pensait aux autres, mais c'est à lui qu'il faisait attention.
Il voulait que les gens aillent bien mais il ne voulait pas souffrir pour ça. Il voulait que les gens aillent bien mais il ne voulait pas donner quoi que ce soit pour ça.
Je n'arrive plus à supporter son attitude, à voir sa soif de supériorité et surtout son manque d'indulgence.
Et au bout du compte, je fais de moins en moins de crise car je m'éloigne de plus en plus, je m'isole et je me calme. Plusieurs fois je me suis rendue à Biéville et je m'y suis trouvée bien. Je sens que cet endroit va me plaire avec sa petitesse, avec sa chaleur et son ensoleillement.
Je ne pense pas que l'on continuera ensemble et je ne pense pas qu'il restera dans ma vie car son égoïsme me fait trop mal et que j'ai compris qu'il n'était pas capable de faire des vrais efforts pour les autres
Maintenant, je me dis qu'il a gâché ma vie, qu'il ne m'a rien apporté, qu'il n'est pour moi plus qu'une pauvre type qui n'a pas su prendre ses décisions, qu'un type qui a avant cherché à se protéger, à être le mieux possible. Il voulait le beurre et l'argent du beurre et surtout, il voulait que tout le monde ait une belle image de lui, et il a tout fait pour laisser croire qu'il pensait aux autres, mais c'est à lui qu'il faisait attention.
Il voulait que les gens aillent bien mais il ne voulait pas souffrir pour ça. Il voulait que les gens aillent bien mais il ne voulait pas donner quoi que ce soit pour ça.
Je n'arrive plus à supporter son attitude, à voir sa soif de supériorité et surtout son manque d'indulgence.
Et au bout du compte, je fais de moins en moins de crise car je m'éloigne de plus en plus, je m'isole et je me calme. Plusieurs fois je me suis rendue à Biéville et je m'y suis trouvée bien. Je sens que cet endroit va me plaire avec sa petitesse, avec sa chaleur et son ensoleillement.
Je ne pense pas que l'on continuera ensemble et je ne pense pas qu'il restera dans ma vie car son égoïsme me fait trop mal et que j'ai compris qu'il n'était pas capable de faire des vrais efforts pour les autres
Dimanche 4 septembre 2011 à 1:16
La crise est arrivée, il la sentait venir, il savait qu'elle finirait par débarquer ivre et incontrôlable. Celle-là fut d'une ampleur inouïe sans doute accentuée par la présence de mes filles.
Je pensais qu'elle allait mieux, et sans doute est-ce le cas mais là, elle a été majestueuse. Egoïstement, je pense à la perte du peu d'entrain qu'il avait réussi à retrouver, à l'aide qu'il m'apportait car, parfois, il parvient à se projeter dans cette maison à restaurer.
Mais, cette crise-là le laissera plat et s'il refuse d'aller consulter, il ne s'en sortira pas. On ne peut pas se remettre de tels cris, d'une telle folie.
Le téléphone a sonné, je ne l'ai pas entendu, il n'a pas répondu. Il n'a pas osé, il avait peur, il ne savait plus quoi faire car quoi qu'il fasse, cela ne change rien, la crise ne parvient pas à être endiguée.
On a cru que cela s'était calmé mais les coups ont frappé et il a fallu ouvrir car rien ne peut l'arrêter, car on n'osera jamais ne pas céder.
Et ce fut terrible, elle se dandinait, riait de son ignominie, de sa présence, tel un spectre qui vient vous heurter en plein rêve. Et puis, il l'a contrôlée, l'a empêchée de bouger, lui a ordonné de se taire lorsqu'elle criait les mots vipère, poison, chienne alors elle a hurlé, elle a vociféré comme une bête blessée, on aurait dit une chienne, une hyène qu'on étranglait.
Jamais je n'ai entendu de tels cris.
Et puis, tout doucement elle s'est calmée et le scénario habituel a continué. Il a pris sa voiture, il l'a emmenée chez elle. Là-bas, sans doute, la couchera-t-il et attendra-t-il qu'elle dorme et il rentrera, penaud, cassé, incapable de résister et je ne saurai pas quoi dire.
Demain, il devra y retourner, rendre la voiture et rentrer à vélo. Et puis elle le remerciera de s'être occupé d'elle etc, etc...
On ne s'en sortira jamais et je ne veux plus vivre cette vie là. Je finirai par partir, par le quitter. Je n'ai plus cette peur, ce fantasme qu'il va y retourner car on a beaucoup parlé et je sais que je lui manquerais.
Elle ne veut pas comprendre et elle ne comprendra jamais. Il ne l'aide pas car il n'a jamais accepté d'ainsi m'aimer.
Je vais poursuivre mes travaux et aurai ainsi un havre de paix, un lieu où elle ne pourra pas entrer.
Je pensais qu'elle allait mieux, et sans doute est-ce le cas mais là, elle a été majestueuse. Egoïstement, je pense à la perte du peu d'entrain qu'il avait réussi à retrouver, à l'aide qu'il m'apportait car, parfois, il parvient à se projeter dans cette maison à restaurer.
Mais, cette crise-là le laissera plat et s'il refuse d'aller consulter, il ne s'en sortira pas. On ne peut pas se remettre de tels cris, d'une telle folie.
Le téléphone a sonné, je ne l'ai pas entendu, il n'a pas répondu. Il n'a pas osé, il avait peur, il ne savait plus quoi faire car quoi qu'il fasse, cela ne change rien, la crise ne parvient pas à être endiguée.
On a cru que cela s'était calmé mais les coups ont frappé et il a fallu ouvrir car rien ne peut l'arrêter, car on n'osera jamais ne pas céder.
Et ce fut terrible, elle se dandinait, riait de son ignominie, de sa présence, tel un spectre qui vient vous heurter en plein rêve. Et puis, il l'a contrôlée, l'a empêchée de bouger, lui a ordonné de se taire lorsqu'elle criait les mots vipère, poison, chienne alors elle a hurlé, elle a vociféré comme une bête blessée, on aurait dit une chienne, une hyène qu'on étranglait.
Jamais je n'ai entendu de tels cris.
Et puis, tout doucement elle s'est calmée et le scénario habituel a continué. Il a pris sa voiture, il l'a emmenée chez elle. Là-bas, sans doute, la couchera-t-il et attendra-t-il qu'elle dorme et il rentrera, penaud, cassé, incapable de résister et je ne saurai pas quoi dire.
Demain, il devra y retourner, rendre la voiture et rentrer à vélo. Et puis elle le remerciera de s'être occupé d'elle etc, etc...
On ne s'en sortira jamais et je ne veux plus vivre cette vie là. Je finirai par partir, par le quitter. Je n'ai plus cette peur, ce fantasme qu'il va y retourner car on a beaucoup parlé et je sais que je lui manquerais.
Elle ne veut pas comprendre et elle ne comprendra jamais. Il ne l'aide pas car il n'a jamais accepté d'ainsi m'aimer.
Je vais poursuivre mes travaux et aurai ainsi un havre de paix, un lieu où elle ne pourra pas entrer.