Samedi 31 janvier 2009 à 22:13

Une année en arrière, ce même lieu de retrouvailles, ces mêmes baisers langoureux, ce même désir qui nous tenaille.
Revenir en arrière avec cette différence pourtant, cette connaissance du prix de notre présence, de la valeur de ces cours instants qui se doivent donc intenses.
En toute sérénité, en toute sincérité, je l'aime...

Samedi 31 janvier 2009 à 22:10

Avez-vous entendu parler des émeutes saint-loises, des débordements incontrôlables qui ont fait frémir cette préfecture manchoise? Non? Etonnant, compte tenu des sanctions prises à l'encontre du préfet? Suspendu de ses fonctions? Parce que la foule avait le droit d'exprimer son mécontentement, parce que la foule ne venait pas baiser les pieds de son monarque président!
C'est très loin de ce que j'écris habituellement mais cette décision me fait peur parce qu'elle est la preuve que notre démocratie est menacée, que notre société n'est plus celle de la liberté.
J'ai peur et je me méprise parce que je ne fais rien, que je ne sais même pas ce que je pourrais faire.

Jeudi 29 janvier 2009 à 16:13

Des milliers de personne rassembées contre un seul homme, des milliers de personnes rassemblées pour une même idées, des milliers de personnes persuadées que l'on peut faire changer les choses, des milliers de personne et lui comme seul point de mire dans cette foule pleine d'ecchymoses.
Des milliers de personnes, autant d'obstacles à notre rencontre, des milliers de personnes et la crainte qu'elles soient la dernière entrave. Et pourtant, t'avoir, telle une ombre, t'apercevoir et te perdre, te retrouver, te perdre à nouveau et enfin te toucher. Un peu plus de deux heures en ta compagnie, deux heures pour déballer nos souffrances, pour exprimer notre quotidien, pour éprouver le lien.
Et maintenant, tu es reparti dans le froid de l'ennui, tu es reparti vers elle, tu es reparti sans avoir gagné mon lit, sans avoir même pu m'embrasser comme je l'aime. Et maintenant, la solitude, le manque, la certitude que la prochaine occasion sera très lointaine, la résignation d'une mauvaise semaine.
Des milliers de personnes, des milliers de mots mais toujours ton absence qui résonne en écho.

Le pire c'est le silence qui t'entoure, l'impression que tu m'oublies dès que tu rentres chez toi, j'ai beau savoir que tu tiens à moi, je n'arrive pas à croire que tu penses à moi; le pire parce que le pire va par trois, ce sont tes mots que je ressasse, ceux qui me transpercent, ceux qui me bercent, ceux auxquels je trouve des réponses mais que je ne peux plus te communiquer, ce besoin de te parler, de te dire mais que je ne peux plus assouvir puisque je t'ai dit que je diminuais le nombre de messages, le pire ce sont ces bruits qui me font lever la tête, ces bruits de moteurs qui me font espérer sans cesse. La simple voiture se transforme en espoir mais je me lève et broie du noir.
 quoi qu'il advienne, JE T'AIME

"je fais tout pour être sympa". J'entends derrière ces mots la douleur de mon quotidien
- je partage avec elle tous les petits moments de ma vie
- je ne consulte plus mes mails, je ne lui réponds plus
- je lui fais l'amour dès qu'elle en a envie
- je lui souris et lui montre que je suis bien dans ma vie

Tu fais tout pour être sympa sauf avec moi, où tu fais tout pour que je m'accroche à toi et m'enfonce toujours un peu plus bas.

Je me défoule ici parce que je ne cesse de pleurer et qu'il me faut me calmer. Il ne m'envoie aucun message, trop occupé à la soigner, il ne m'adresse aucun signe de soutien parce qu'il sait que ça ne sert à rien, il sait qu'il ne peut plus rien, il sait qu'il a gagné, que je suis de nouveau très accrochée et qu'il n'a plus besoin de me raviver. Je lui décerne la palme parce qu'il est très fort; quelques jours lui auront suffi pour me ramener à cette dépression, à cette perte d'appétit, à ce besoin de lui. Quelques jours pour que je ne puisse à nouveau plus me passer d elui, pour que je sois de nouveau à cran, pour que je pleure devant cet écran.
J'écris, j'écris n'importe quoi, j'écris pour passer le temps, je sais déjà que ce soir les somnifères seront obligatoires, je sais déjà que je vais vivre quelques jours noirs, je sais déjà qu'il m'a de nouveau enfoncée parce qu'il m'a de nouveau obligée à y penser, à espérer à rêver.
Je ne devrais pas me laisser faire, je ne devrais pas me laisser séduire mais je n'y peux rien, je l'aime, je veux qu'il soit en moi, je veux qu'il me fasse jouir, je veux qu'il m'aime et me désire.

La journée s'achève et avec elle toutes les désillusions. Finalement, il m'aimera moins ce soir que ce matin, il m'oubliera certainement plus. Et moi, je suis lasse de ces montagnes russes.
Je suis lasse et vais aller me coucher en le laissant sans message demain parce que je ne veux plus rien prévoir, plus rien attendre. Il faut que je sache qu'on ne peut rien vivre, qu'il n'en vaut pas la peine. je ne suis pas son psy, il se démerde! Je sais je suis méchante mais je n'en peux plus d'être rejetée, d'être mal aimée et de ne plus avoir de place nulle part.

Mercredi 28 janvier 2009 à 13:57

Quelques mots trop souvent déposés, quelques lettres trop souvent associées mais comment dire, comment transmettre cette chaleur, ce bien-être, ce désir, ce plaisir, ce besoin, comment le traduire sans passer pour un professeur de lettres, comment lui dire sans ces trois mots, ces mots que je trouve si beaux.

JE T'AIME

Michel, il me faut t’écrire, encore et encore parce que même si je ne le veux pas, ces derniers mots m’ont ramenée à mes envies et mes désirs, parce que ce silence empire la difficulté à te dire adieu. J’aurais aimé que tes mots ne viennent pas me toucher, mais finalement, je suis comme ta cigarette, tu me fumes, me consumes, te rends compte que tu deviens accroc, que j’entraîne trop de dégâts, alors tu décroches, tu m’écrases pour pouvoir te protéger mais peu à peu tu oublies le problème que c’est de m’aimer, tu oublies la douleur que tu ressens lorsqu’elle comprend que tu viens me retrouver, tu oublies et tu me retrouves, retourne vers ce vice et me place à nouveau dans ta vie. Tu as raison, je suis comme ce vice qui te plait mais qui déplait.

Alors, moi, j’ai attrapé tes mots et ils ont fait voler en éclat le bouclier que je me construisais, ils ont démoli ces remparts que je bâtis. Et aujourd’hui ton silence m’est de nouveau difficile, ton absence me rend de nouveau fébrile et je ne parviens pas à travailler.



Lundi 26 janvier 2009 à 21:18

Son visage me sourit, ses mains me parlent et son corps me livre la vérité.

Accepter les images, ne plus les repousser, accepter les ombrages, les tumultes baisers. Accepter l'impossibilité mais refuser la réalité.
Ses mains me frôlent, je sens le désir qui le tenaille, la douleur de ce besoin, la peur de repartir pour un voyage sans fin. Il se tient face à moi, mes doigts entre ses mains, je laisse ma main parcourir son cou, laisse mes doigts caresser cette peau qui les attire. Je laisse le désir m'envahir, les picotement me parcourir. Je laisse, ne précipite rien et reçois son baiser comme un tendre calin. je le laisse, je m'empresse de ne rien faire et de me taire, simplement de le regarder faire..
Nos langues se retrouvent comme si elles ne s'étaient jamais quittées, nos corps se recherchent parce qu'ils ont été privés l'un de l'autre.
Le désir entrouvre mes lèvres et j'attends que la suite me délivre.

Samedi 24 janvier 2009 à 15:58

Souvenir, souvenir...
Il y aura bientôt un an, nous nous engagions sur ce chemin de halage, nous nous engagions dans cette histoire aux nombreux visages, nous nous engagions dans une vie de lumière et de nuages.
1 an, 'est long, c'est court, c'est étonnant. 1 an que l'on aime à se retrouver, que l'on tente de se quitter, que l'on entretient notre complicité.
1 an, cela se fête mais seulement dans notre tête, sans tête à tête car cette histoire c'est surtout celle de l'absence, du silence et de l'obéissance.
1 an, je le voudrais là, je l'aimerais près de moi mais il sera là-bas, et ne resteront que ces larmes que je garde en moi.

J'ai envie de ses bras, j'ai besoin de le voir aujourd'hui, c'est une nécessité, ma plus grande envie.

14.57: je sais que l'attente est dorénavant inutile et ne peux empêcher ces larmes ridicules. J'estimais que cette journée méritait tous les efforts mais j'étais la seule à y croire si fort. Ma solitude, mes pas qui se perdent dans le marasme de mes pensées, et cette soirée que je ne parviens à organiser. C'était une journée d'anniversaire, elle est donc à l'image de notre histoire: je l'attends, je l'espère, il est chez lui et vit sa vie.
C'était une journée d'anniversaire mais je crains qu'elle ne soit aussi une mise en bière.

Son souci de tranquillité, de faire semblant aura encore primé sur mon besoin de le voir. Et je suis amoureuse d'un mec pareil, une hérésie!

Vendredi 23 janvier 2009 à 3:49

Tu es très fort ou je suis très faible. Tu as réussi me faire accepter l'inacceptable, à me faire croire à l'insaisissable, le méprisable. tu as réussi à endormir mes désirs, mes plaisirs pour me soumettre à tes envies.
Et maintenant, je suis là, chez moi, persuadée que tu penses à moi, que je te manque, que tu voudrais être là, à côté de moi. Je suis pleine d'idées "romantiques", d'amour unique.
Je les entends rire, se moquer, ceux à qui je pourrais raconter ce que j'ai accepté; je les entends s'apitoyer sur ma naïveté. Qui croirait que son amant reste chez lui simplement parce qu'il ne peut s'offrir une autre vie, simplement parce qu'il n'a pas la méchanceté suffisante pour quitter celle qui partage sa vie? Qui accepterait l'abstinence, les longs moments de silence et surtout cette sexualité qui se poursuit, ce plaisir qu'il reconduit dans leur lit?
Parce qu'il ne me raconte pas ces ébats, cette amour qu'il lui propose. Il ne m'explique comment il peut réaliser une telle osmose.
Alors, personne ne peut comprendre pourquoi nous poursuivons malgré tout alors que nous restons chez nous. Personne ne peut imaginer qu'une liaison puisse se perpétuer avec si peu de temps, si peu de disponibilité, autant d'ambiguités; Personne et même moi, je ne suis pas toujours sûre de comprendre pourquoi je tolère cela.
Je sais seulement qu'aucun autre choix ne m'est accessible, qu'aucune autre solution ne m'est disponible. Alors, pour continuer de le voir, pour entretenir l'espoir de moments de partage et bien sûr davantage, j'ai décidé de ne plus lui demander que ce qu'il pouvait me proposer; j'ai décidé de me leurrer et de l'imaginer m'attendant, m'aimant et la laissant désarmée. J'ai décidé d'oublier qu'il est aussi son amant, j'ai décidé de me leurrer pour me permettre de résister.

Jeudi 22 janvier 2009 à 18:08

J'ai décidé de sourire, de lui sourire, j'ai décidé de ne plus souffrir même lorsque je souffre, j'ai décidé de ne plus pleurer même  lorsque je pleure, j'ai décidé de continuer à l'aimer même si je n'en ai plus le droit, j'ai décidé d'aller bien, tout simplement.
Il est venu et nos regards se sont parlé, il est venu et nos baisers se sont retrouvés, il est venu, il m'a serrée, m'a embrassée, et reparti, trop vite, pressé mais un peu mieux, un peu fortifié.
Personne ne peut comprendre parce que notre histoire est incompréhensible, personne ne peut comprendre mais cet amour qui devra rester invisible nous portera et nous aidera.

Mercredi 21 janvier 2009 à 14:52

Quelques mètres, deux regards qui se croisent et pourtant...
Quelques mètres, décevant.
.
.
J'aurais aimé qu'il me retrouve, je pensais que j'étais forte mais son absence de détour m'a ramené vers cette journée morte.
Il me manque, c'est inadmissible combien il me manque
Et pourtant, je dois accepter sa décision et supporter cette situation.

Mardi 20 janvier 2009 à 15:47

Le leurre ne tient plus lorsque l'absence tue et que reviennent les pleurs.
Je vais bien tant que je le vois, tant qu'il n'est pas trop loin de moi mais ces après midis solitaires ont raison de mes nerfs et me renvoient à cette réalité, me jettent à la figure les sentiments niés. Ces heures d'attente vaines me montrent que la guérison est lointaine et l'envie bien quotidienne.
Il n'est pas là, je pleure, m'enfonce sans le droit de dire ma douleur.

Il n'avait pas le temps et je n'ai pas le droit de lui demander d'en avoir. Ne va rester que les larmes, toutes ces copies que je n'aurai pas su corriger et cette oppression, cette incapacité à résister malgré notre décision.

faire attention, faire très attention; Nous nous engageons vers des chemins glissants, des plaisirs ardents; je le désire mais je sais que ce serait une erreur.
Il boit du champagne, et ... Je ne peux m'empêcher d'y penser et en même temps, cela me laisse un peu indifférente. j'ai juste envie d'être avec lui, peu m'importe qu'il lui mente.

Lundi 19 janvier 2009 à 20:59

Tendres baisers, savoureux regards, je l'aime sans y penser, je lui adresse mes espoirs.
Je ne veux plus attendre, souffrir, je veux juste l'entendre et résister contre mon désir.

je l'aime d'un amour sans absolu, d'un amour qui n'aura jamais vécu. j'ai besoin de lui, j'ai envie de lui, je me contente de ce qu'il m'offre, je me leurre mais évite la catastrophe.

lorsque la nuit paraît, qu'il est l'heure d'aller se coucher, le manque se développe et les larmes percent mais je les retiens même si j'aime ce sentiment ressenti, cet amour qui m'envahit. Lorsqu'il est si loin, lorsqu'il n'y a plus aucune certitude de le revoir, je sais que j'ai beaucoup de mal, je sais que la douleur devient moins gérable mais j'aime l'aimer, j'aime revivre son sourire, ressentir ses mains, ses caresses. J'ai la sensation que nous formons un nous éternel et que rien ne pourra lui faire battre de l'aile; Quand la nuit resplendit et que la mélancolie m'envahit, je l'invite dans mon esprit, je lui parle sans qu'il ne puisse répondre; J'ai envie de lui conter ma vie, envie de lui parler de ces envies, de ces petits bonheurs que j'aurais voulu partager.
Quand la nuit m'interdit ces sommeils avec lui, je le revois à mes côtés, me rappelle ces douces nuits partagées, ses mimiques et ses bras qui me cherchaient tandis qu'il rêvait; je me rappelle les mots que je lui sussurais tandis qu'il dormait, ce prénom offert à ses yeux fermés. Lorsuqe la nuit m'entraîne vers cette absence inouïe, je sais que je l'aime, que je lui offre ma vie et que je le laisse dans la sienne pour que se prolonge la magie.

Je l'aime, je le dis, l'affirme mais je ne peux lui dévoiler l'étendue de mon désarroi, je ne peux lui révéler la douleur que je rencontre au creux de moi, je ne peux lui expliquer que j'ai abandonné l'idée de pouvoir me réaliser, de pouvoir de nouveau rêver. Je ne lui dirai pas, je le laisserai me toucher et fantasmerai les gestes qu'il ne me prodiguera plus jamais; je le laisse m'embrasser même si ça m'entraîne vers une envie et un désir sans borne. Mais je le laisse me sourire, me montrer que ma présence le fait rire, que me voir lui permet de résister, de rester chez lui. Notre séparation grandit notre amour, développe notre envie de l'autre parce qu'on a compris qu'on était prêt à tout pour que l'autre réussisse sa vie.

Je l'aime mais le tais, ne le dévoile plus et en fais mon jardin très secret. Plu spersonne ne pourra connaître ce sentiment si fort, personne ne saura combien je joue même si j'ai tort. Alors, je reste chez moi, je lui parle, l'écoute et fais semblant de vouloir ses bras. Je joue, le trompe finalement bien plus que lorsque nous nous aimions, parce que je lui laisse croire que je suis rentrée à la maison alors que je ne m'en suis jamais autant éloignée; alors que je ne m'en suis jamais autant écartée. Il est des ruptures qui vous relient bien plus que des coutures. Il restera mon amant et je ne veux pas qu'il en soit autrement même si cet amour ne doit rester que sentimentalement, même si nous n'avons plus droit de nous aimer physiquement.

Cet amour me permettra de rester dans cette maison qui n'est plus moi mais permettra à elles à qui je tiens, à lui qui m'est cher de ne pas subir les conséquences de mon adultère.
Je voudrais le remercier même si demain je viendrai le maudire parce que la semaine va s'achever sans que je puisse de nouveau lui sourire.

Dimanche 18 janvier 2009 à 21:45

Je tente de nier ces sentiments que je ressens, je tente de les effacer, de les transformer, de les saupoudrer de doses d'amitié. Je tente de le retrouver lui malgré mes envie de l'autre, j'essaie de reprendre ma vie malgré mes envies d'une autre. J'essaie, je me force à y arriver mais je suis encore loin du succès.
Ne pas le voir et pleurer, le retrouver et ressentir le besoin de ses baisers, le toucher, le caresser et vouloir me perdre à nouveau dans ses pensées, dans son intimité. Ne pas pouvoir lui dérober son désir de rupture et de continuité, ne pouvoir qu'opiner à son envie d'amitié. Et pourtant, il m'embrasse, me serre, m'entoure de ses bras attentionnés pour ne pas dire amoureux. Il transforme notre nous en une platonique histoire d'amour et me permet de supporter ces tristes jours. Le désirer et ne pouvoir se satisfaire mais ne pas chercher à le tromper ou l'emmener vers des chemins de  travers. Respecter son intégrité, son choix de mari rentré dans cette maison qui n'est pas encore sa passion.
Se voir et se revoir encore, se toucher, s'effleurer et se moquer du sort mais espérer que notre histoire peut se jouer de sa mort et se renouveler dans une tendre amitié.
Envie de lui, peur de ne plus ressentir le plaisir qu'il a su engendrer mais ne plus vouloir vivre avec lui pour ne pas entraîner la déchéance et la destruction.

Samedi 17 janvier 2009 à 21:00

Je ne devrais pas continuer à écrire ainsi mais les mots restent figés et je n'ai personne à qui les transcrire, personne avec qui les partager. La relation adultère est une relation silencieuse, obsédante, isolante. La relation adultère vous transporte dans un monde où le monde n'existe pas, où vous n'êtes que deux et que les autres ne le savent pas, ne le reconnaissent pas. Aujourd'hui, cette relation est soi-disant terminée, elle s'est effacée au profit de l'amitiè. Mais mon coeur ne cesse de le réclamer, mon cerveau ne cesse d'y penser et mon corps continue à le désirer. Aujourd'hui j'ai accepté qu'il m'ait dit "c'est fini" mais seule mes mots ont accepté cette hérésie, seuls mes mots me permettent de le laisser chez lui. Car, rien ne me montre que cette liaison n'a plus de raison, rien ne me permet d'accepter qu'il puisse me quitter. Alors, je continue à le croiser, nous continuons à nou sretrouver mais nous avons banni la sexualité de notre complicité, nous avons banni la relation physique mais nous les trompons toujours autant, nous leur mentons éffrontément.
Ce soir, seule devant ce clavier, il me manque et je ne peux m'empêcher d'imaginer ce qu'il est en train de vivre, de penser.
Je ne ressens plus cette douleur immense parce que je sais que demain je devrais le voir, je sais que lundi sera notre jour de rendez-vous mais il me mine toujours autant, ne me permet pas de travailler sérieusement, ne me donne pas la possibilité de l'oublier quelques instants.

Vendredi 16 janvier 2009 à 20:37

je ne sais pas ce que tu fais et tu fais toujours un peu partie de moi.
Etonnant cette rencontre au mémorial; j'ai failli ne pas y aller mais j'avais envie de revoir ce lieu, je n'espérais rien ou plutôt j'étais persuadée que je n'avais rien à espérer. Mais comme moi, tu avais envie que l'on se revoie. t'apercevoir dans le nuage de mes larmes et le sourire est immédiat. t'apercevoir et pouvoir passer sans drame le reste de cette journée sans toi. Combien de temps, 10 ou 15 minutes, guère plus. Tu as su rester distant, tu as su ne pas avoir ces gestes d'amant mais tes yeux étaient emplis de cette envie, de ce sentiment que je ressens et contre lequel on ne peut rien. Notre union sera donc éternelle, elle restera gravée dans le creux de nos pensées; elle n'aura pas d'étincelles, n'aura aucune matérialité mais nous la vivrons comme une lueur universelle.
Te retrouver, te toucher, ne pas savoir très bien ce qui est autorisé mais aimer te sentir là, tout près de moi, aimer être avec toi. savoir que je te suis importante me permet de te laisser avec elle, de te rendre une vie plus belle.
Je t'aime d'un amour infini même s'il n'aura plus de prolongement, même si je dois le taire et te nier comme amant. tu fais partie de moi, de ma vie, de mon avenir. Je te remercie pour ton tendre sourire.

Jeudi 15 janvier 2009 à 20:42

perdue au milieu de cet océan de larmes, perdue sans gouvernail pour me montrer le chemin de la sérénité.
Perdue entre l'effroi et l'espoir, entre la disparition et la création

Deux ans, il y a deux ans, elle nous quittait dans un silence qui devient notre présent; aujourd'hui nous avons à vivre malgré tout, malgré ces yeux qu'on ne peut retrouver, ce sourire qu'on aimerait embrasser. Il ne peut rien arriver de plus douloureux que la perte d'un petit être qui était le bonheur incarné. Aujourd'hui, il me quitte pour le seul avenir qui lui paraisse possible, pour leur avenir qui lui semble admissible. Il ne me soustrait pas à ce futur, m'entraîne simplement dans une nouvelle aventure où je serai moins présente, où je n'aurai qu'une place de remplaçante qui ne devrai jamais entrer sur le terrain. Il me propose de garder un lien qui prend pour nom amitié mais qui nous retient et nous associe à jamais. Il ne me propose pas le mépris, l'oubli de nos jeudis, il ne me propose pas l'absence mais une douce présence, une amitié en toute décence.
Pourquoi ne suis-je pas capable de comprendre que cette proposition est un geste tendre, une proposition attachante. Il me faut faire le deuil de mes envies de lui, de mes projets avec lui, de ma vie. C'est difficile de supporter des petits gestes quotidiens, de me dire que c'est avec elle qu'il vit ces moments anodins. Des éléments sans importance, et ma détresse entre dans la danse.

J'ai aimé avec une force qui est telle que le désaimer demande une force encore plus importante. J'aurais aimé que l'on ne soit jamais amant et qu'on comprenne qu'on pouvait faire autrement. J'aimerais qu'il m'emmène voir ces lieux qui lui plaisent, qu'il me montre ces endroits qui le hantent. J'aimerais qu'il me parle encore et encore, qu'il me narre sans s'arrêter sa petite vie; j'ai envie que nos rendez-vous soient réguliers, mais un peu plus longs, un peu plus simples. J'ai envie que l'on puisse se retrouver en toute amitié avec toutes les possibilités pour nous parler, nous toucher.

Mercredi 14 janvier 2009 à 22:59

Les images que l'on transmet, les messages que l'on délivre n'ont pas forcément l'issue qu'on leur donnait, n'ont pas forcément la signification qu'on leur attribuait.

Ses mots me dépriment, m'entraînent vers l'abîme parce que derrière ses mots, il y a mes pensées, mes conclusions et mes regrets.

Il me parle de ses kilomètres parcourus à pieds ou à vélo et je me dis qu'il joue si bien à l'homme rentré chez lui qu'il a recouvré sa liberté, je me dis surtout qu'il m'a si bien menti qu'il avait du temps qu'il ne se donnait pas. Vélo signifiait véro mais maintenant je ne signifie plus rien.
Il me répond comme aux premiers jours, me lit chaque jour et je comprends que son ordi est redevenu autorisé, là encore, que j'ai fini de poser problème, qu'il est bien rentré, qu'il a su lui prouvé qu'il était bien rentré.

Il me bise et ne m'embrasse plus, ne répond pas à ma douleur, et je comprends que lui ne souffre pas, que lui ne ressent pas ce besoin de moi. Il m'a aussi trompée sur ça.

Je ne reçois plus de SMS, ils sont devenus inutiles, je suis une fille du passé. Je le sais, parce que moi aussi quand j'allais mal, j'ai eu envie de lui écrire; MAintenant, je vais encore plus mal mais je n'ai plus rien à dire puisque c'est elle qu'il a choisie et qu'il est parti.

Plus ridicule, je vois cette photo déposée  sur ce site et ne peux m'empêcher de me dire qu'il m'a menti, qu'il n'allait pas si mal. je serai presque jalouse de le voir s'étaler dans cette tenue que j'affectionnais.

Ses mots me font mal, sa désinvolture me poignarde mais il ne le sait pas. Je voudrais qu'il plonge mais il va bien, très bien.

Mercredi 14 janvier 2009 à 19:01

Demain deux ans,
Deux ans et elle nous manque toujours autant, elle est toujours là quelque part dans notre présent.
Deux ans, on ne la remplace pas et on continue tout de même.
Deux ans, on ne pensait pas qu'on arriverait là, qu'on vivrait sans elle
Deux ans...

Mercredi 14 janvier 2009 à 18:22

J'aimerais pouvoir croire en Léo, croire en ce temps ami, vainqueur de tous les mots. J'aimerais croire en ces mots mais ils me sont interdits, je ne vieillis pas assez vite, mon esprit cogite et sa pensée m'habite.
J'aimerais pouvoir oublier et pourtant toujours me souvenir; j'aimerais ne plus y penser mais pouvoir m'y enfouir. Si ces souvenirs n'apportaient pas la douleur liée au manque, ils seraient magnifiques, féériques puisque hors du temps, hors de tout sauf de nous. Même pas une photo pour nous rappeler ces 5 journées, rien que ces images dans notre esprit, ces images qui s'évanouissent mais qui ne dépérissent, ces images qui me ravissent quand elles ne me dépriment pas.
J'aimerais pouvoir croire en notre amitié, en cette relation qui ferait de nos rencontres une possibilité, une invitation à la félicité, j'aimerais y croire mais je suis désespérée. Le manque fait mal, la solitude fait mal, l'absence fait mal, ses silences font mal et rien n'est complètement banal, notre amitié n'est pas normale.
Mais en ce moment, mes yeux pleurent, mon cerveau s'embrume et je l'attends, je ne le désire pas, pas en ce moment, je l'attends et j'aimerais pouvoir me blottir dans ses bras mais je n'en ai pas le droit, mais il ne me rappelle pas. Il est chez lui, il va bien, qu'a-t-il à faire de mon chagrin? Si je ne vais pas bien, je ne lui sers à rien. Alors, ce silence accentue mes larmes, ce silence développe ma décadence et m'entraîne vers une implacable dépression.

je n'aurais jamais dû l'aimer, il n'aurait jamais dû m'embrasser; nous n'avions pas le droit de nous lier, maintenant, j'ai envie de me t... Je me demande si la maman que je suis n'est pas devenue tellement insupportable qu'absente elle ne serait pas plus profitable. je ne supporte plus leurs questions, leurs paroles; je ne supporte plus rien tant je suis enfoncée dans mon chagrin. je croyais qu'il suffisait de le décider pour que les choses arrivent, je croyais qu'il suffisait d'être d'accord pour que je guérisse mais c'est très loin d'être le cas. je vais tellement mal que je ne suis plus bonne à rien. elle ne demande pas grand chose, un peu d'attention, un peu d'intendance mais je ne leur apporter rien. a la moindre question, j'explose, à la moindre demande, je crie. Je suis perdue dans les remous de mon esprit qui n'en peut plus d'attendre. Je suis finalement une droguée qui n'a plus sa dose. Je ne peux plus. J'ai besoin que l'on m'aide, que l'on m'apporte le soutien n'cessair epour résister. Je ne peux continuer avec ces somnifères, il me faut autre chose. Mais, je ne peux lui répéter inlassablement qu'il me manque, je ne peux lui décrire ces moments douloureux, ces rêves anéantis et qui me hantent. je ne peux pas lui dire que je n'ai plus envie de vivre, que tout me semble si vide que je n'ai plus d'envie. Je ne peux pas lui dire que je suis d'accord pour une amitié où sa présence serait sans cesse renouvelée. Lui, n'a plus besoin de moi. Il élabore déjà ses projets de vacances et semble content de cette nouvelle danse. Moi, je suis tellement lâche, hypocrite, fourbe que je me débecte, que je me méprise et que je me mets doucement hors de la vie, hors de la société.

Je l'aime et il ne peut l'entendre. Il à choisi de rester chez lui parce que de moi il n'a rien à attendre, il a déjà sa vie, moi, je n'ai été qu'une petite folie. Il tient à moi, attend peut-être ces lundis mais cela lui suffit. pour moi, c'est un défi que je ne parviens pas à relever. 48 heures que je ne l'ai pas vu et je suis désespérée.

Je lui ai écrit et je ne devrais pas parce que cela ne me fait pas aller mieux, bien au contraire; Lui a retrouvé sa vie d'avant, ses petites balades à vélo. Il n'a plus besoin de moi, il va bien. Je crois que je vais arrêter cette adresse. Elle ne me sert à rien; je n'ai personne à qui me confier; je dois laisser croire à tout le monde que je suis rentrée, laisser croire que tout va bien même si je suis tellement mal que j'ai peur de ne pas tenir. Lui, il ne peut pas comprendre tout cela, il s'en fout, il ne m'aimait pas. Il est content, il sait qu'il pouvait encore séduire, que c'est cette vie qui lui convient; lui, il n'est pas en train de se dire qu'il est devenu nuisible, qu'il est vraiment nul, qu'il ne vaut rien. Lui, il va bien. Et moi, moi, je continue à m'enfoncer parce que je ne l'ai pas vu depuis deux jours, parce que je ne supporte pas qu'il se passe de moi, parce qu'il me manque tellement que je pleure tout le temps; Mais ça, qui peut le comprendre, qui peut voir les larmes que je cache, qui peut sentir cette boule dans ma gorge, cette douleur qui me tenaille, cette incapacité à me concentrer sur mon travail simplement parce que je ne l'ai pas vu et que je ne le reverrai pas avant longtemps. Tout le monde s'en fout de ça, ma douleur ne touche que moi. Elle a une conséquence désastreuse sur mes enfants mais elles sont maintenant habituées à ce que j'aille mal alors, ça ne les change pas vraiment.

Qu'est-ce qu'il aurait fallu pour que j'aille meiux? Que je le voie, que je puisse lui parler? Mais pour cela il faudriat qu'il en ait envie. Or sa seule envie c'est rentrer chez lui, poursuivre cette tranquillité, cette liberté retrouvée. Lui qui me disait qu'il était surveillé, qu'il ne pouvait plus rien faire, il a retrouvé sa liberté, il a même retrouvé la possibilité d'écrire. Mais je sais que je me mens, qu'il ne m'a donné que de fausses excuses, des impossibilités qui n'existaient pas. Maintenant, il m'a juste massacrée. a moi de l'assumer; Il m'a larguée parce qu'il n'avait plus besoin de moi, parce que le jeu n'était plus assez amusant. Je me suis montrée trop gourmande, il a dit stop, c'est suffisant. Je devrais le maudire, mais il a engendré les conditions de ma dépendance. Parce que je ne l'ai pas vu depuis deux jours, je suis mal. Lui, il se passe très bien de moi. Il court, fait du vélo et ne vient jamais jusqu'à moi.
Ce soir, je touche le fond et je sais que mes cours de demain seront lamentables mais je n'y peux rien, je n'arrive à rien, je n'arrive pas à me concentrer sur mon boulot. Il faut pourtant que je tienne encore 3 semaines de boulot. 3 semaines avant les vacances dont je me balance. Encore faire semblant, toujours faire semblant. Quel intérêt.
Pourquoi ne suis-je pas assez forte pour partir, pour m'en aller et les laisser puisque je ne suis pas valable, puisque je ne suis pas assez bien pour qu'il puisse m'aimer. Je m'incruste ici où je n'ai plus ma plac, où mon esprit ne trouve pas de place. Je vais très mal mais je ne peux pas le dire et j'ai peur parce que je ne suis pas sûre de résister à cet amour qu'il m'a refusé.

Mardi 13 janvier 2009 à 15:55

11.15
Mardi,
Chaque heure, chaque instant se rappeler ses mots, se rappeler ses gestes, imaginer ses faits.

Mardi,
l'attendre malgré tout, l'attendre pour rien, l'attendre sans fin.

Mardi,
l'espoir d'un après midi moins gris, espoir qui prendra fin avec l'arrivée du chagrin.

Mardi,
il ne peut savoir que notre interruption crée ma dépression

Mardi,
les heures ont eu raison de mon espérance, les heures ont attesté son absence, les heures ont généré ma déchéance; des heures de silence

14.40
je m'effondre, je me morfonds, signe de ma détresse profonde, signe d'une guérison si lointaine qu'elle en est incertaine.
pleurer sans pouvoir s'arrêter, rester scotcher juste parce qu'on a imaginé qu'on était en droit d'espérer et ressentir l'incapacité à se bouger, à vivre une vie retrouvée.
Pleurer, quand cesserai-je de pleurer, quand cesserai-je  de me mépriser, quand cesserai-je d'espérer alors que lui profite de sa journée?
Je n'y arrive pas, je ne sais pas quoi faire pour aller mieux. J'écris parce que je ne veux lui écrire, j'écris parce que j'ai peur de frapper, de crier. J'ai mal, tellement mal que je ne sais pas quoi faire pour l'extraire cette douleur qui m'enterre.
C'est dur, trop dur!!!

15.55
Finalement, qu'ai-je fait aujourd'hui? Rien de plus qu'avant, rien de mieux. C'est même pire parce qu'il y a maintenant la douleur de la rupture, de la fin. J'ai passé cet après midi à attendre alors que je savais qu'il n'y avait plus rien à attendre, que je n'avais même pas le droit d'attendre. J'aurais dû m'en douter lorsque je me posais la question sur la rencontre d'hier, j'aurais dû me douter que je me leurrais et que j'allais m'effondrer.
Lui écrire tout cela? lui dire que je n'y arrive pas, que je le maudis parce qu'il n'est pas là, parce qu'il est chez lui? A quoi bon? Pourquoi s'abaisser à une telle infamie? Il est rentré chez lui, m'a vu quelques minutes, ça lui suffit, il a retrouvé sa vie, il peut reprendre comme si entre nous rien n'avait existé. Il se contentera de ces quelques minutes et se dira qu'il a de la chance d'avoir trouvé mon amitié. Je me déteste de ne pas être capable de réussir une nouvelle fois, je me déteste de ne pas être suffisamment détachée pour accepter ce lien là. Mais je ne peux me résoudre à cette vie nouvelle, je ne peux accepter qu'il soit avec elle et que je sois ainsi délaissée. Il  me manque, ses mains me manquent, ses baisers me manquent, sa voix me manque. Je voudrais qu'il soit là, je voudrais être dans ses bras et dormir, dormir, bercée par ses mots et sa tendresse. Je voudrais ne jamais aller si mal, je voudrais ne jamais ressentir ce besoin d'être avec lui.
J'ai beau avoir les conditions pour rentrer chez moi, mon bonheur n'est pas là. Il ne le saura pas car je l'aime et son absence et son silence, je ne les supporte toujours pas.

16.25
Devoir aller chercher mes enfants, dans un état déplorable mais devoir faire face et jouer à aller bien. Que le jeu est malsain, quand la douleur est insupportable

18.31:
Les pleurs encore et toujours. Lui écrire multiples messages mais ne pas les envoyer. Se laisser tomber, aller se coucher. N'avoir rien préparé.
Oh somnifères chéris. Ce soir vous serez encore mes amis.
Je trouve cela in supportable et j'ai envie de partir, euphémisme que je n'arrive pas à traduire.
MA douleur je ne peux la nier en permanence et je lui en veux de croire que notre séparation peut être une chance.
Mal, tellement mal que tout m'est égal. S'isoler, s'en aller et ne pouvoir résister à mon envie de l'appeler alors aller me coucher...
Je l'aime, mais je n'ai même plus le droit de lui dire.

Mardi 13 janvier 2009 à 0:14

Se retrouver encore dans ce bar, ce décor, ces banquettes usées aux accrocs familiers; se quitter amants, se retrouver amis mais avec les mêmes gestes, les mêmes regards, et de nombreux non-dits?
A-t-on raison de croire que l'amitié est possible, qu'il suffit de le vouloir pour quitter l'inadmissible? A-t-on raison de se retrouver, de s'échanger ces baisers, ces  caresses que l'on croit autorisées?
Je te souhaitais présent, tu me voulais avec toi? Et après? Qu'est-ce qui changera? Nos baisers seront-ils plus chastes? Nos caresses moins équivoques? A quoi penses-tu quand tu me prends la main, quand tu me la baises avec ces lèvres si douces et si timides? ne les trompe-t-on pas toujours autant? Ne nous trompons nous pas nous mêmes en nous laissant croire que notre amitié prendra le devant?
Je n'ai pas le droit de le faire souffrir à nouveau, je n'ai pas le droit de lui mentir et d'être un salaud, je ne le veux pas; Je n'ai aucune raison de lui faire cela. Je ne l'aime plus. Je le laisse m'approcher, me toucher, je joue à cette femme qui retrouve son foyer mais je ne ressens plus rien, plus d'émotion, plus d'envie; il est là, me touche, me caresse et mon esprit s'évade. je ne peux pas dire que je ne ressens rien du tout, le corps à des ressources inévitables, des réactions physiques incontrôlables mais je ne le désire pas, ne le veux pas. J'amène mon esprit vers des lieux artificiels où je ne suis plus moi, où plus rien n'existe. Je ne connais plus le désir, je ne vis plus le plaisir.
Je me perds, Je me méprise, je me déprime. je sens que je tombe dans l'abîme et je ne sais qui m'en relèvera.



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