Lundi 20 janvier 2014 à 19:55

... des envies de pédalages, des heures de promenades, des paysages remarquables et même un phoque en balade!


http://verone.cowblog.fr/images/BaiedeSallenelles4.jpgCette baie nous a accueillis dans toute sa splendeur, dans toute sa rêverie.
Certes, les muscles étaient fragiles, douloureux, l'effort réveillait des articulations endormies mais le rêve était là, devant nous, tellement proche
...qu'on l'a touché du doigt.


Même si ce n'est plus le rêve que j'entrevois...
 

Lundi 13 janvier 2014 à 1:14

Parce que ce sont mes plus beaux week end.
De problèmes du nombre d'élèves, à ce code secret à trouver, de ces démocraties à étudier à ces souris à comprendre, de cette morale à ces mots pour moi incompréhensibles, l'impression d'être à ma place.
Elles virevoltent, s'exclament, s'apostrophent, expliquent, répètent, écoutent, attendent.
 
 
 
Pourquoi jamais ne se disputent-elles? Pourquoi sont-ce les mots toujours qui règlent leurs petites querelles? Pourquoi sont-elles heureuses pour et non jamais contentes contre?
Des efforts, des émois, des sourires et des joies.
Que j'aime ces week-end quand elles sonhttp://verone.cowblog.fr/images/lesfilles2.jpgt près de moi.

Mercredi 8 janvier 2014 à 20:22

Discuter avec des jeunes adultes, en principe responsables et citoyens à part entière et saisir la difficulté de l'autonomie et de l'indépendance.
Ressentir leur profonde aversion du pouvoir, leur scepticisme grandissant face à la place qu'on leur accorde, leur dévouement sans faille pour la parole contestataire et leur refus de la réflexion par-delà les apparences.

32 étudiants âgés de 20 à 22 ans, tous persuadés que le gouvernement fait un coup de com avec cette quenelle interdite, persuadés que rien n'est justifié, persuadés que seul le "fric" compte, persuadés que la couleur des blancs est toujours la plus belle., persuadés que rien ne changera jamais, que la haine est plus forte, la corruption indestructible, l'argent indispensable.
32 jeunes adultes incapables de lire un texte excédant 30 lignes, subjugués par toute démagogie, confondant arguments et poncifs, préférant l'immédiateté à l'attente, refusant l'effort, le travail.

Respectueux, vénérant même la parole professorale, s'abaissant devant tout discours construit. Les pièges les plus simples suffisent à les retenir, les actes les plus insensés leur paraissent crédibles.

Ils se "révoltent" contre la société qui condamne, dirige, exige, impose. LA révolte n'est plus celle d'un idéal, leur idéal n'étant que de vivre, eux, égoïstement sans trop de problème. Plus de voisin, plus d'autre, juste soi face à la dure loi du marché. Plus de rêve, plus de grands horizons, plus de volonté de changer le monde. Le monde est pourri et c'est seul, dans la magouille et l'irrespect qu'on s'en sort.
La gentillesse est ridicule dans ce monde où la bassesse honore.http://verone.cowblog.fr/images/presi11.jpg

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Lundi 6 janvier 2014 à 20:52

http://verone.cowblog.fr/images/DSCN4739.jpgParfois on est ébloui par sa propre douleur, ébloui tellement qu'on oublie de regarder au-delà d'elle, qu'on ne peut plus voir ce qui l'entoure, les raisons de son être, les douceurs qui pourraient l'apaiser.
Parfois, on est tellement ébloui que la vue se trouble et masque les beautés de la vie.

Parfois, il suffit de quelques secondes, de quelques instants pour la laisser s'ouvrir et s'emballer face à elle.

Parfois, l'éblouissement n'est pas et c'est la réalité elle-même qui est douleur.

-As-tu peur de ne plus me séduire?
- NON!

Et la douleur s'estompe, la douleur s'amenuise, devant leur regard, devant son sourire.

Tout n'est souvent qu'une question de point de vue.


Vendredi 3 janvier 2014 à 18:45

Dernière année avant de tirer sa révérence. Des centaines de collégiens puis plus rien. Retraite comme pour signifier une mise à l'écart, un isolement.
C'est sobrement, par un paquet déposé que je lui ai souhaité mais c'est seule dorénavant que j'y pense car c'est ailleurs, dans ce rôle hypocrite, qu'il est parti le fêter.


Ma vie se vide. Les vacances furent les plus déprimées et solitaires. J'en arrive à penser qu'être méchant et vil récompense davantage que l'intégrité et le respect. Les menaces de mort, les injures et les coups n'ont pas été pris en compte, ont été balayés comme de vulgaires erreurs, comme normaux compte tenu de la personne visée. Mon silence, mon respect de sa douleur ont entraîné mon éviction. N'être qu'une ombre que l'on refuse de montrer, n'être jamais la lumière, n'être que le dessous de l'iceberg, seulement celui qui se noie, jamais celui qu'on admire.
J'ai fini par croire en ma nullité, en ma responsabilité, en mon inintérêt. J'ai perdu une à une mes forces, mes envies, mes projets et je m'enfouis sous cette couette froide pour oublier ce que je ne parviens pas à dire, à fuir. Je perds ce qui faisait ma force, me perds dans cette morte vie, me perds à la vitesse à laquelle chacun de mes cheveux tombe. L'alopécie comme le symbole de cette vie qui elle aussi se vide de tout son sens, de tout ce qui rendait justifiés les choix que j'avais faits.

Mon courage n'a entraîné que mon abandon, ma compréhension ma solitude. Me désespérer et sécher les larmes, lame à double fond de celui qui tire les rênes. Rôle de celui qui à la fois détruit et console. Aujourd'hui en ce 3 janvier, il a choisi le pire pour sa tranquillité, m'a laissée avec mes larmes avec ce jeu sinistre de l'homme désespéré mais jamais, non jamais rien ne changera jamais. Je connais la suite, du désespoir vain, il jouera la colère, l'énervement et de nouveau cette phrase, "je t'avais prévenue" cinglera mes veines.

Je tape sur l'écran les lettres de ma déchirure. Le temesta, la bière, et bientôt le whisky réchauffera mon oesophage qui lui aussi met au jour les stigmates de ma dépression. Les aliments y font ces allers-retours tellement prévisibles, tellement humiliants que l'alimentation se réduit, les calories (env 500 aujourd'hui si le retour ne se fait pas) se font plus rares. Je ne vois plus d'issue et cet horizon noir me prouve ma nullité. J'ai une maison qui m'attend et que je pourrais habiter si je me donnais la peine de la terminer. J'ai des filles merveilleuses qui ne demandent qu'à m'aimer. J'ai un métier délectable où je les fais sourire. J'ai des amis précieux qui ne veulent que m'aider. J'ai tout si ce n'est cet homme que j'aime et qui par sa lâcheté, son égoïsme ne fait que m'humilier, me dégrader et surtout nier ma place et mon existence. J'ai tout sauf ce pour quoi j'ai tout quitté.

Les années ont passé. Plus de 4 ans que nous partageons notre vie. 4 ans sous le même toit, 4 ans à se détruire, à s'aimer. 4 ans à avoir peur, à craindre le pire, à guetter une nouvelle attaque, une nouvelle crise. 4 ans sans avoir réussi à tracer un chemin.
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Jeudi 26 décembre 2013 à 20:51

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J'ai perdu ma route, perdu mon chemin.
Je cherche par où aller sans me perdre, sans les oublier.
Demain j'irai arpenter les rues et musées pour laisser croire que rien n'a changé.
Un réveillon sans elles et (est) un Noël sans magie
La peur du prochain et de sa solitude.
Attendre en vain et craindre l'amplitude
de la vie et de ses tourments.
J'arpente des pavés qui m'avaient tout donné
que j'ai choisi de dégrader.
La culpabilité m'étreint, les responsabilités m'acculent.
Jamais, non jamais
je n'aurais imaginé que ce serait aussi difficile
de rester en vie!

Mercredi 25 décembre 2013 à 22:21

Rêver à l'impossible et se contenter d'une réalité parfois douloureuse mais aussi douce.

Assumer ses actes et leurs conséquences dans ce qu'elles ont de plus douloureux.

Refuser la tristesse et s'apaiser à deux, vibrer ensemble et s'endormir fiévreux.

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Apprendre la confiance malgré les maux et les mots malheureux.

Ne pas forcément vivre un Noël idéal mais le vivre parm
i eux. De lui à elles, en passant chez eux et un retour ici en attendant de rentrer là-bas.

Profiter de l'instant sans penser à ce qui  nous attend, une clef difficile, un apprentissage de chaque instant.


Partir pour ce rêve, ces musées, ces expos avec elles malgré la fatigue et la peur.







Ce seront des vacances compliquées, douloureuses, peu reposantes  mais peut-être des vacances heureuses. Si toutefois, cette thyroïde de nouveau déficiente cesse de me faire vomir tout ce que je mange.




Dimanche 8 décembre 2013 à 21:56

Les deux semaines les plus longues?

Samedi 7 décembre 2013 à 12:11

Ne plus penser,
ne plus imaginer,
Se plonger
dans l'agir
ne plus subir
.

RESPIRE!

Mardi 3 décembre 2013 à 23:16

Je ne les connaissais guère, à peine les avais-je vus deux ou trois fois, et pourtant leur départ, parce que ce sont leurs grands-pères me glace d'effroi.
Les nouvelles s'accélèrent, les signes nous enserrent; la peur, je l'exagère, il l'apaise mais j'ai froid.
Lui était un "légume", lui n'avait plus de voix mais en deux jours, deux fillettes m'ont parlé de la même loi.
Et puis ce fut elle, ses nodules, ses choix, et il y avait déjà elle, ce troisième filleul, cette fois.
Je ne les connaissais guère mais demain je serai avec eux, loin de moi. Je ne les connaissais guère, mais eux je les serre bien plus fort qu'une croix.


Jeudi 28 novembre 2013 à 22:59

Parce qu'elle fut plus lourde, parce que le temps nous manque, parce qu'elle fut plus douloureuse, parce que ma raison demeure, le retour est lent et difficile. Le retour, les gestes trop facilement dispensés sans qu'on y pense vraiment, les mots qu'on délivre trop vite, le retour tarde et se veut peut-être plus discret, plus inquiet, plus avare. Lenteur ou impossibilité. Oscillation languissante et non douloureuse. La certitude qu'il ne faut pas se laisser leurrer, qu'il ne faut pas accepter l'inacceptable. Et pourtant, quand le corps se repose au son de la voix éloignée, le coeur ne se pose plus la question de l'être aimé.
Les jours passent, la nuit se fait plus noire, le soleil plus rare et la fraicheur renvoie à cette période où les néons s'accrochent à nos fenêtres comme pour éloigner la peur d'une nuit trop sombre. Ces lumières trop criardes, trop nombreuses qui oublient le blanc qu'on attend sans espoir.
Les petits écoutent hâtivement la menace impossible d'une venue incertaine et les grands s'affairent comme pour une obligation sans saveur. Le prix se pose en vainqueur, l'effort, le don sont laissés aux vestiaires.
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Mercredi 20 novembre 2013 à 20:35

La douceur du cépage qui parcourt l'oesophage, âcre et doux, enveloppe chaque interstice et vous mène peu à peu vers l'euphorie. Parler, pérorer, emplir le silence de ce bonheur fugace, des ces instants charmants qu'ils vous font vivre. S'enivrer pour oser prendre la parole, pour oser poser son droit à se sentir juste, à se sentir respectable. Oui, je crois en mon aura quand je les vois devant moi s'affairer, chercher, sourire. Dois-je taire cette illusion pour paraître modeste.
Non, je ne suis pas fière, non je ne me sens pas au-dessus des autres, oui, je suis inculte, détestable, asociale et parfois abjecte mais je pense, j'ose croire que je leur donne envie d'y croire.

Quand on sait qu'il n'y a plus rien à faire, on retourne aux fondamentaux et on se focalise sur ce qu'on pense réussir parce que se limiter au négatif c'est aller droit vers la corde. Or cette corde, je la regarde, elle m'attire, me nargue mais je me dois de la regarder en face pour lutter et résister pour elles, que je ne peux cesser d'aimer et qui me donnent le droit d'être en vie.

Vendredi 15 novembre 2013 à 1:08

Le silence est parfois source de confidence. Mais parfois ce n'est que du silence.

Les vacances entre errance, inconvenance et romance ont poursuivi la danse.

C'est à leurs côtés, près d'elles et près d'eux que je trouve mon équilibre, que je fuis les déséquilibres de son désaveu, de la froideur et de l'enjeu.

Manon nous accapare, les égare, me répare.

Les questions qui se posent supposent une mise à jour trop limpide et c'est dans le silence que j'évite la rime en 'ide".

Pourquoi sourient-ils alors que je ne livre que du vide?

Pourquoi l'impression de réussir et d'échouer autant?

Comment accepter son ascendance, la parenté aussi étrangement éloignée sans ressentir la honte et la peur de lui ressembler?

Comment quitter l'inaccessible?

Quand notre présent crée ce passé qui nous construit, comment le futur peut-il se bâtir sur du vide?

Quelles seront les séquelles de l'ignominie maternelle?

Pourquoi cette histoire ne peut-on pas se la mentir à deux?

Comment accorder des sons discordants lorsque la portée les disjoint?

Les questions s'accumulent. Les réponses reculent. La culpabilité culmine. La sévérité s'achemine.

Jeudi 14 novembre 2013 à 18:52

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Mon regard oscille, se brouille et parfois vacille entre espoir et regret, entre avenir et culpabilité.

les feuilles mortes d'un passé lumineux oppressent les pousses d'un avenir qui se cherche.


 

Vendredi 18 octobre 2013 à 23:08

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Ils sont sortis les uns après les autres, souriants, soulagés, amusés, irrités, ils sont sortis criant, lançant, murmurant ces bonnes vacances que je leur rendais. Puis, j'ai refermé la porte, me délestant pas à pas des heures difficiles, des moments fragiles, tranquilles, volubiles et chaque seconde me rapproche de la sortie, éloigne la fatigue de mon esprit.

La douceur a salué cette parenthèse qui s'ouvre, le vent effleurait les corps. A la terrasse de ce café, les amitiés se retrouvent, les mêmes conversations, les mêmes sourires se déliant, les mêmes espoirs. Le soleil nous entoure et je respire sereine cette heure qu'il nous reste. Je laisse la quiétude m'envahir, je rejette les peurs, les hésitations, les jours à venir, les longs kilomètres à parcourir, je souris

Dans la douceur de ses yeux, j'ai rebroussé chemin et retrouvé ces lieux quittés au petit matin.

Et pendant ce temps là, Manosque nous revoilà!

Dimanche 13 octobre 2013 à 21:56

Quand la bouteille est vide,
je craque une allumette
Et la bouteille vide
Se remplit de lumière...

Mais je n'ai plus de feu!
A moins que...

Samedi 12 octobre 2013 à 14:19

Je n'avais pas envie de venir, pas envie de partir, de les laisser mais il le fallait, ce n'était pas mon week end.
Je n'avais pas envie de venir, il dormait, ma nuit sans sommeil m'a invitée à en faire de même. Je suis allée m'installer au soleil pour ne pas le déranger.
La tension est à son comble, les mots ne sortent pas, la fatigue extrême.
Il nous reste une semaine avant le départ, avant les vacances qui ne riment jamais avec insouciance.
Je n'avais pas envie de venir, et là, j'ai une furieuse envie de partir.

Vendredi 4 octobre 2013 à 19:47

http://youtu.be/cmBHDTST5tc

J'ai souvent aimé Bécaud, Aznavour, Brel, Brassens, les chansons à textes où la musique ne cachait pas la voix. Déjà petite, je connaissais par coeur des chansons qui n'étaient plus de mon âge même si j'écoutais celle qui était la nouvelle radio jeune. J'aimais à l'improviste fredonner ces poèmes qui se chantaient. Je n'ai jamais eu une culture élitiste, je faisais partie de ces jeunes qui manquaient de vocabulaire, qui n'avaient pas de style. Je lisais, je passais des pages mais je n'imprégnais guère ce vocabulaire qui n'était pas de mon monde.
Aujourd'hui, je les entends se gausser des adolescents qui sont tous des fainéants, détestent le travail, n'ont pas de curiosité. Je les écoute et je regarde mes filles, leurs amis et je ne vois que des enfants avides de savoir, capables de se hisser dans un monde qui leur est hostile, des adolescents qui certes s'amusent, jouent aux jeux vidéos, adorent les mangas ou autre BD mais qui ne considèrent pas que l'école est un endroit rédhibitoire. Je m'interroge alors sur ce regard dévalorisant, méprisant de ceux qui se disent adultes.
Je vois tous ces regards lorsque je lis une histoire, lorsque je demande d'écrire, toutes ces mains qui se lèvent, ces cerveaux qui bouillonnent. Je ne crois pas qu'il faille les vilipender, je crois simplement qu'il faille avancer, les comprendre, les connaître et surtout éduquer les adultes, leurs parents, bien souvent responsables de la dégradation de l'adolescent. Ils ont refusé le combat, ont préféré la permissivité plutôt que l'interdiction, ils ont cru qu'on devait tout expliquer, leur donner toute la place, les surprotéger. Ils refusent les devoirs pour ne pas avoir à les surveiller; Ils refusent de se poser en censeurs, en redresseurs de torts de peur de perdre leur amitié.
Leur cher petit est forcément un être fragile que l'école agresse de ses contraintes et obsessions.
Elle est là la grande différence entre les élèves, ceux à qui on a appris la contrainte, et ceux qui ne la maîtrisent pas. Il y a ceux qui savent différer les plaisirs, découvrir le plaisir de l'effort gratuit et ceux qui sont dans l'omnipotence, dans l'immédiateté de la satisfaction. Tout doit être efficace tout de suite. On veut des recettes miracles, on veut du plaisir immédiat, on veut de la diversité, on refuse l'ennui.
Je crois en la vertu du travail, de la répétition, de l'ennui. Je ne crois pas que l'école soit toujours l'endroit où on doive s'amuser, je crois que l'école doit permettre à chacun de souffrir et d'attendre. Malheureusement, il est des gens pour estimer qu'il faut s'adapter toujours et toujours plus à l'élève, accepter sa graphie illisible, ne pas s'offusquer de sa démarche désinvolte, de sa tenue débridée. Il faudrait pouvoir les laisser tout faire comme ils veulent afin qu'ils ne soient pas frustrés, qu'ils ne soient pas en opposition. Et si cet état d'esprit ne permettait que la loi du plus fort. Et si exiger le silence, le maintien correct c'était permettre à tout un chacun même le plus timide, même le plus revêche de s'épanouir dans un endroit qui le lui permet.  Si ne pas baisser les bras, donner des règles, répéter c'était permettre à tout le monde, même à celui qui chez lui n'en a pas d'enfin devenir un citoyen.
Les élèves n'aiment pas l'effort et c'est un état qui me semble naturel et sain. Il faut donc l'y contraindre, sans lui mentir, sans lui dire que ce sera agréable. N'est-ce pas le faire grandir? Lui permettre d'entrer dans le monde adulte? Les élèves n'ont, à mon avis, jamais aimé l'effort. Sauf qu'il y a des décennies, ils savaient qu'il devait s'y contraindre parce que sinon toute la communauté éducative qui ne se donnait pas ce nom grandiloquent leur tomberait dessus, professeurs, parents. Mais surtout, ils savaient que cet effort serait récompensé, que les meilleurs, les plus travailleurs auraient le meilleur emploi. Aujourd'hui, l'école ne garantit plus cet accès à l'emploi, ce droit à une vie meilleure. L'école forme des esprits et non des travailleurs. L'un a longtemps permis l'autre. Aujourd'hui, il ne permet plus rien si ce n'est ne pas être manipulé par les démagogues qui peuplent de plus en plus nos chemins.

Dimanche 29 septembre 2013 à 19:17

Provoquer le choix pour l'espérer meilleur et se retrouver avec la pire des saveurs.

STOP!

Dimanche 15 septembre 2013 à 18:38

Trouver une solution, une réponse sans dérision, trouver une raison de quitter la maison.
Partir avant la fin, de faim, de désir sans fin. Partir malgré le refrain que tout ira mieux demain.

Je m'interroge, reprends ma vie en main et retrouve un passé dont je ne sais que faire, dont je ne suis plus sûre d'être fière.
http://anciens-genepi.webnode.fr/

Je me laisse m'assoupir dans ce brouillard pénétrant, ce nuage qui enivre et éteint les sens.

J'ai envie de boire, de sentir cette chaleur parcourir mon oesophage, j'ai envie de boire pour trouver du courage.

J'ai envie d'être utile mais j'ai peur de cette utilité.

Des phrases décousues à la lisière de l'absurdité.

Elles sont là-bas, je suis ici, je me languis, je m'ennuie. Le manque devient de plus en plus précoce. Le manque semble prendre racine dès la fermeture de la porte. Un besoin viscéral de partager chaque minute de leur vie.

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