La semaine fut paisible, parfois un peu tiède mais "routinière". Il a fait davantage attention à moi, il a tenté de me ménager, de montrer l'intérêt qu'il me portait et j'ai passé une semaine tranquille.
Je ne sais pas trop où j'en suis. Je me jauge, avec lui, j'ai parfois envie de m'éloigner, loin de lui, je fais tout pour me rapprocher.
J'ai passé des moments agréables et il semblait plus tranquille. Malheureusement, il se plaint souvent, semble souvent lointain, chagrin.
On aurait pu avoir un accrochage en fin de soirée mais nous avons réussi à l'éviter. Il ne parvient pas à être serein et poursuit son attitude ambiguë.
Je crois qu'il tient à moi plus que je l'imagine mais il a dû mal à changer de vie, à m'affirmer dans sa vie, à m'introduire auprès de ses anciens amis.
Moi, je découvre peu à peu quelques facettes qui me déplaisent, son égocentrisme voire nombrilisme étonnant. Incapable de penser aux autres sans parler de lui-même.
Mais, peu à peu, notre relation se normalise, peu à peu elle devient plus simple même si, jamais, nous ne serons véritablement un couple, si jamais je ne me sentirai réellement sa femme. Je n'ose guère prendre d'initiatives et seules mes filles m'obligent parfois à agir indépendamment de lui. Mais c'est difficile, c'est parfois un écartèlement, une impression de dichotomie.
Je ne parviens pas à lui parler de ce qui me tracasse, des problèmes d'organisation. Je ne parviens pas à trouver mes mots, à lui dire ce qui me tient à coeur, à vivre un avenir meilleur. Les vacances arrivent, j'ai loué un studio mais jamais il ne m'en parle, jamais il n'évoque les vacances à venir. C'est pesant, humiliant parfois mais je dois apprendre à vivre avec, à vivre sans perspective, sans projet avec lui.
verone
penséééés
Dimanche 30 janvier 2011 à 21:55
Mercredi 26 janvier 2011 à 1:04
J'ai cru que l'on ne se remettrait jamais de cette dernière crise et pourtant depuis mon retour samedi, tout va bien. Il fait des efforts énormes pour me permettre d'aller bien, pour nous permettre de vivre et je vais mieux. J'ai lu un article de presse dimanche sur les affectifs dépendants qui m'a beaucoup fait réfléchir et qui me montre que j'ai besoin d'aide et que ce que je ressens est finalement très banal.
Ses messages s'espacent chaque jour davantage mais cela reste une pression énorme. Je voudrais pouvoir répondre, pouvoir expliquer ce que nous ressentons l'un pour l'autre, les difficultés et les bonheurs que nous rencontrons. J'aimerais mais cela m'est impossible.
Il y a surtout ces deux femmes là à qui je voudrais pouvoir expliquer que je ne suis pas folle, que je ne suis pas manipulatrice, que je ne suis pas une tipa. Mais, personne ne peut me comprendre.
Je savoure aujourd'hui la certainement courte accalmie alors je ne veux pas m'angoisser inutilement. Il reste toutefois ce sentiment de ne pas être véritablement un couple, de ne pas pouvoir bâtir réellement quelque chose.
Ses messages s'espacent chaque jour davantage mais cela reste une pression énorme. Je voudrais pouvoir répondre, pouvoir expliquer ce que nous ressentons l'un pour l'autre, les difficultés et les bonheurs que nous rencontrons. J'aimerais mais cela m'est impossible.
Il y a surtout ces deux femmes là à qui je voudrais pouvoir expliquer que je ne suis pas folle, que je ne suis pas manipulatrice, que je ne suis pas une tipa. Mais, personne ne peut me comprendre.
Je savoure aujourd'hui la certainement courte accalmie alors je ne veux pas m'angoisser inutilement. Il reste toutefois ce sentiment de ne pas être véritablement un couple, de ne pas pouvoir bâtir réellement quelque chose.
Dimanche 23 janvier 2011 à 16:14
je pourrais moi aussi répondre à cette consigne: rédiger à la manière de Leiris une scène de désillusion. Je conterais alors combien ton désir de concert m'avait enthousiasmée, combien je désirais m'y rendre et à quel point cette perspective m'avait dopée pour corriger les très nombreuses copies qu'il me restait. Un paquet se terminait lorsqu'à haute voix tu t'interrogeas sur la suite de ta journée. Tu avais déroulé ainsi les éventualités qui s'offraient à toi: courir, corriger ou ne rien faire. C'est alors que je compris que mes rêves s'envolaient et que ce que j'avais tant espéré, une fois de plus, n'arriverait jamais. Tu ne pouvais te résoudre à sortir avec moi, tu ne pouvais risquer de t'y rendre à mes côtés. Je savais alors que je mentirais, que je dirais que je m'y rendrais mais que je n'irais pas, que j'errerais encore dans les rues pour hurler, pour oublier que ma vie s'est arrêté le jour où je t'ai physiquement rencontré.
Tu déprimes chaque jour davantage, tu le montres tant que cela devient pesant, tellement pesant que mes forces s'amenuisent toujours un peu plus jusqu'à me laisser inerte, asthénique.
Tu déprimes chaque jour davantage, tu le montres tant que cela devient pesant, tellement pesant que mes forces s'amenuisent toujours un peu plus jusqu'à me laisser inerte, asthénique.
Mercredi 19 janvier 2011 à 20:56
Pourquoi continuer ensemble si cela devient aussi sordide, si la tristesse nous enveloppe, si la douleur domine? Pourquoi poursuivre encore et encore si l'envie n'est plus là, si le désire n'ouvre plus nos bras, nous isole sous les draps? Pourquoi continuer si tu me rends si détestable, si tu fais de moi un monstre coupable, si tu n'es plus pour moi qu'une âme charitable?
Les jours étaient beaux, gais, les jours nous trouvaient souriants, avenant, allant de l'avant. Puis il y eut ses mots, ses appels et tout est retombé. Mais je n'ai plus la force, je n'ai plus le courage d'éviter le naufrage. juste un goût amer et ses envies de me terre. Les nausées reviennent, je mange trop pour combler un appétit qui s'égare, je recherche l'ailleurs et n'ai plus d'espoir.
Tu me sembles trop mal, trop froid, tellement proche de celui qu'elle me décrivait pour que je ressente quelconque utilité à mon désir de rester.
Je reste là mais la tête s'éloigne, l'envie disparaît et la peur me gagne.
Les jours étaient beaux, gais, les jours nous trouvaient souriants, avenant, allant de l'avant. Puis il y eut ses mots, ses appels et tout est retombé. Mais je n'ai plus la force, je n'ai plus le courage d'éviter le naufrage. juste un goût amer et ses envies de me terre. Les nausées reviennent, je mange trop pour combler un appétit qui s'égare, je recherche l'ailleurs et n'ai plus d'espoir.
Tu me sembles trop mal, trop froid, tellement proche de celui qu'elle me décrivait pour que je ressente quelconque utilité à mon désir de rester.
Je reste là mais la tête s'éloigne, l'envie disparaît et la peur me gagne.
Lundi 17 janvier 2011 à 20:01
Que m'arrive-t-il? Je me sens vide... complètement vide. Je ne voulais pas venir ici, je savais que je n'en avais pas la force, que je n'arriverais pas à faire semblant. Je me sens froide, distante, je n'arrive pas à me rapprocher de lui. J'ai l'impression d'être aussi sèche que le désert et que le désert a d'ailleurs envahi mon âme. Hier, pourtant, je l'attendais, heureuse, impatiente, fière du week end qui venait de se passer, enhardi par les promesses de vacances au ski. Mais voilà, il est rentré épuisé, terne, insupportable et toujours aussi déprimé. Pire, il m'a avoué l'être sans cesse alors que j'étais persuadé qu'il allait mieux. Aujourd'hui, il avait ses stagiaires et m'a à peine regardée, ne m'a pas attendue que ce soit pour aller manger ou avant de partir. Il a vaqué à ses occupations comme si je n'existais pas. Demain, je ne serai pas là et je sais que cela va devenir une crise, je sais que je ne vais pas aller bien.
Je ne sais pas ce qui se passe, tout me semble terne, je n'ai plus envie de faire des efforts, plus envie de cette vie où il ne m'intègre guère. C'est épuisant, humiliant. J'ai juste envie d'en finir et de pouvoir vivre librement.
C'est sans doute la fatique, l'irritation et la jalousie mais, ce soir, est un des rares soirs où je ne voudrais pas être avec lui, où j'aimerais vivre une autre vie.
Je ne sais pas ce qui se passe, tout me semble terne, je n'ai plus envie de faire des efforts, plus envie de cette vie où il ne m'intègre guère. C'est épuisant, humiliant. J'ai juste envie d'en finir et de pouvoir vivre librement.
C'est sans doute la fatique, l'irritation et la jalousie mais, ce soir, est un des rares soirs où je ne voudrais pas être avec lui, où j'aimerais vivre une autre vie.
Mardi 4 janvier 2011 à 19:38
Les vacances de Noel furent difficiles.
Elles ont commencé par un homme malade, déprimé qui a peiné à me donner de l'énergie, elles se sont poursuivies par 3 jours fort sympathiques puis des moments précédant Noël fort douloureux, au bord de la crise et de l'hystérie.
Le retour fut assez magique, amoureux et les jours entourant le 1er janvier assez tranquilles. Son retour l'a ramené gai et souriant mais son anniversaire fut déprimant. Il n'a guère été à mes côtés et je me sentais même isolée. Il ne cesse de répéter qu'il ne veut qu'on l'appelle mais sollicite la moindre occasion.
Il fait tout pour m'inclure, pour que j'aille bien mais je me sens toujours aussi déprimée, toujours aussi mal. Parce qu'il vit sans moi, parce que je ne suis qu'une couche de plus, pas un fondement, juste une couverture qui me tient chaud. Il me montre le peu que je suis mais ne s'en rend pas compte. Et je ne peux rien dire, il a fait tout ce qu'il pouvait et ne peut en faire davantage.
Quant à moi, je suis sans doute à une place qui n'est pas la mienne et c'est sans doute pour cela que je vais aussi mal. Cette place, je l'ai volée, je ne l'ai pas méritée et sans cesse je doute, sans cesse je m'interroge sur ses sentiments, sur la raison de ma présence à ses côtés, sur la peur de le voir sans cesse partir.
C'est trop compliqué et parfois magnifique.
Elles ont commencé par un homme malade, déprimé qui a peiné à me donner de l'énergie, elles se sont poursuivies par 3 jours fort sympathiques puis des moments précédant Noël fort douloureux, au bord de la crise et de l'hystérie.
Le retour fut assez magique, amoureux et les jours entourant le 1er janvier assez tranquilles. Son retour l'a ramené gai et souriant mais son anniversaire fut déprimant. Il n'a guère été à mes côtés et je me sentais même isolée. Il ne cesse de répéter qu'il ne veut qu'on l'appelle mais sollicite la moindre occasion.
Il fait tout pour m'inclure, pour que j'aille bien mais je me sens toujours aussi déprimée, toujours aussi mal. Parce qu'il vit sans moi, parce que je ne suis qu'une couche de plus, pas un fondement, juste une couverture qui me tient chaud. Il me montre le peu que je suis mais ne s'en rend pas compte. Et je ne peux rien dire, il a fait tout ce qu'il pouvait et ne peut en faire davantage.
Quant à moi, je suis sans doute à une place qui n'est pas la mienne et c'est sans doute pour cela que je vais aussi mal. Cette place, je l'ai volée, je ne l'ai pas méritée et sans cesse je doute, sans cesse je m'interroge sur ses sentiments, sur la raison de ma présence à ses côtés, sur la peur de le voir sans cesse partir.
C'est trop compliqué et parfois magnifique.