Tout doucement les vacances avancent et avance le moment où il rentrera de nouveau dans la danse. Tout doucement, j'ai passé les heures, sans outrance, sans violence, sans grand heurt. J'ai intégré les mots qu'il m'a prononcés et qui m'ont mieux permis d'apprécier ces jours sans lui. Lui faire confiance, ne pas passer en mode dégradé et vivre cette solitude sans se sentir abandonnée. Ce fut doux, parfois plus difficile, mais je ne me suis pas détruite parce qu'il ne m'appelait pas, parce qu'il ne m'écrivait pas. J'ai envoyé mes sms avant de dormir comme si je lui parlais et j'ai apprécié les peu qu'il m'avait envoyés, comme des pépites qui me revigoraient.
C'est certainement l'effet des anti dépresseurs mais c'est aussi un long travail sur moi-même et des efforts de sa part pour me permettre d'aller bien comme cet appel alors que je ne m'y attendais pas. Ca fait du bien, ces petits mots qui m'ont montré qu'il pensait à moi, ça fait du bien aussi.
Demain je le retrouve, il y a toujours une certaine appréhension, la peur de nouvelles tensions, d'une fatigue ou d'un manque de motivation mais il y a comme une certitude qu'il a envie de me voir, que je lui manque un peu.
Demain, nous fêterons ensemble ce nouvel an et je vais lui préparer un petit repas, simple mais très bon. Sans doute quelque homard ou autre crustacé à moins que je ne trouve quelques plats cuisinés. Une bouteille de champagne et quelques petits fours sucrés. Inutile de se gaver. Juste nous deux pour nous aimer.
La fin d'année s'annonce plus douce et je sens qu'on va peu à peu réussir à s'organiser.
Je l'aime et il doit progresser mais je dois aussi apprendre à m'assumer, apprendre à parler, apprendre à nous respecter.
verone
penséééés
Samedi 31 décembre 2011 à 0:11
Jeudi 29 décembre 2011 à 0:37
Encore trop tôt pour lancer le compte à rebours, encore trop tôt pour penser à son retour et ce cauchemar qui ne cesse, cette intuition désagréable qu'il manquera ce train qui le mènera vers moi.
Encore trop de jours pour revoir ses contours, ses mains, son sourire ou son air chafouin. Encore trop de nombreuses heures pour frôler le bonheur, pour éloigner la peur, pour respirer son odeur.
Pourquoi faut-il toujours que son retour sonne le glas des vacances, je veux du temps, je veux beaucoup de temps, je veux de la folie, de l'envie, de la vie, je veux mais j'ai peur de ce qui m'attend
Encore trop de jours pour revoir ses contours, ses mains, son sourire ou son air chafouin. Encore trop de nombreuses heures pour frôler le bonheur, pour éloigner la peur, pour respirer son odeur.
Pourquoi faut-il toujours que son retour sonne le glas des vacances, je veux du temps, je veux beaucoup de temps, je veux de la folie, de l'envie, de la vie, je veux mais j'ai peur de ce qui m'attend
Mardi 27 décembre 2011 à 18:01
Mon esprit demeure serein mais le besoin de lui éteint
mon entrain.
Je voudrais son retour, je voudrais son amour.
Je me laisse divaguer et ne parviens pas à me motiver. Je laisse les copies s accumuler alors que je devrais profiter de ces moments calmes pour m avancer.
Il me manque et je n ai personne avec qui partager ce manque car notre histoire n existe pas.
Je suis dans cette maison qui n est plus vraiment la mienne et je voudrais retrouver la nôtre mais il est tjs des obligations qui vous tiennent.
Il me manque et je le cherche dans mes rêves, dans mon inactivité. Il me manque et je voudrais lui parler.
La distance éloigne les pb et ne reste que cette évidence, il me manque et je me traîne, il me manque et cela va durer jusqu'à la fin de la semaine.
Dimanche 25 décembre 2011 à 17:46
Toute la famille réunie, des victuailles à n en plus finir, des cadeaux sans personnalité et tous ces gens que vous n avez pas tous envie de voir, et cette absence qui vous serre à l occasion, vous emprisonne. Ils veulent voir votre nouvelle demeure mais vous ne souhaitez pas leur montrer car la bas, ce n est pas eux, ce n est pas leur place, vous ne voulez de leur présence en ces lieux. Ils ne peuvent comprendre, ils ne peuvent savoir que c'est pour ne plus avoir à subir cette hypocrisie que vous êtes aussi partis. Alors les laisser y aller seuls, se cacher, et attendre que les départs se succèdent pour enfin de nouveau respirer, de nouveau aller mieux.
Vendredi 23 décembre 2011 à 0:16
Si ma vie était un roman, quelles pages réécrirais-je? Quels mots changerais-je? Quels chapitres sauterais-je? Comme un roman, j'aurais le droit de ne pas l'aimer, de la recréer, de l'oublier, de l'avancer mais aussi de l'arrêter.
MA vie n'est pas un roman, elle n'est pas facile mais finalement pas non plus si compliquée. Ma vie est douloureuse, souffreteuse parce que j'ai le temps de me regarder le nombril, parce que j'ai la chance de pouvoir y penser, parce que je suis de celle qui ne savoure réellement jamais.
Ma vie n'est pas un roman mais je connais des millions de personnes qui sauraient la faire briller, qui sauraient la dynamiser, qui cesseraient de se lamenter s'ils avaient à la réaliser.
Quelques heures de conversation avec lui m'ont été bien plus utiles et bien plus efficaces que ces dizaines de lignes mièvres, atoniques et dégradantes. J'ai voulu l'extase en ne sachant rester raisonnable, je me dois maintenant d'assumer le prix de cette gaminerie. Etre capable de prendre du recul, de se maîtriser, de vivre par soi, de regarder au-delà de son propre problème. Ma vie n'est pas un roman mais je la vis comme telle parce que je me mens, parce que j'oublie l'essentiel, parce que je ne suis pas capable d'être cartésienne, responsable, autonome, admirable.
J'ai recouvré ma solitude mais je la savoure. Je l'ai laissé sans un cri, sans une larme, dans cette tristesse sage et sereine. Le pincement de le quitter avec la joie de son futur retour. J'ai refusé l'apitoiement, j'ai refusé l'auto-lamentation. Je lui ai dit mon envie de passer cette journée avec lui, ma tristesse de ces jours (et nuits) sans lui, et mes projets pour son retour. Et il était bien, amoureux, attentionné. Tout a été parfait et je n'ai rien gâché.
Ma vie n'est pas un roman mais une vie de grand, une vie que je peux grandir si je cesse de l'anéantir. Chacun est responsable de ses choix, de ses envies, de ses limites. C'est à moi de me prendre en main.
Quelques heures avec lui, et sans doute les effets de ces antidépresseurs et le domaine du possible s'ouvre peu à peu.
La balance a fini sa course folle, les aiguilles remontent peu à peu et l'appétit retrouve le chemin de mon esprit. Equilibre fragile mais savourant ces moments paisibles, profitons de ces moments tranquilles, rêvons, agissons pour ne pas avoir à regretter. Travaillons, parce que c'est aussi la réalité/
MA vie n'est pas un roman, elle n'est pas facile mais finalement pas non plus si compliquée. Ma vie est douloureuse, souffreteuse parce que j'ai le temps de me regarder le nombril, parce que j'ai la chance de pouvoir y penser, parce que je suis de celle qui ne savoure réellement jamais.
Ma vie n'est pas un roman mais je connais des millions de personnes qui sauraient la faire briller, qui sauraient la dynamiser, qui cesseraient de se lamenter s'ils avaient à la réaliser.
Quelques heures de conversation avec lui m'ont été bien plus utiles et bien plus efficaces que ces dizaines de lignes mièvres, atoniques et dégradantes. J'ai voulu l'extase en ne sachant rester raisonnable, je me dois maintenant d'assumer le prix de cette gaminerie. Etre capable de prendre du recul, de se maîtriser, de vivre par soi, de regarder au-delà de son propre problème. Ma vie n'est pas un roman mais je la vis comme telle parce que je me mens, parce que j'oublie l'essentiel, parce que je ne suis pas capable d'être cartésienne, responsable, autonome, admirable.
J'ai recouvré ma solitude mais je la savoure. Je l'ai laissé sans un cri, sans une larme, dans cette tristesse sage et sereine. Le pincement de le quitter avec la joie de son futur retour. J'ai refusé l'apitoiement, j'ai refusé l'auto-lamentation. Je lui ai dit mon envie de passer cette journée avec lui, ma tristesse de ces jours (et nuits) sans lui, et mes projets pour son retour. Et il était bien, amoureux, attentionné. Tout a été parfait et je n'ai rien gâché.
Ma vie n'est pas un roman mais une vie de grand, une vie que je peux grandir si je cesse de l'anéantir. Chacun est responsable de ses choix, de ses envies, de ses limites. C'est à moi de me prendre en main.
Quelques heures avec lui, et sans doute les effets de ces antidépresseurs et le domaine du possible s'ouvre peu à peu.
La balance a fini sa course folle, les aiguilles remontent peu à peu et l'appétit retrouve le chemin de mon esprit. Equilibre fragile mais savourant ces moments paisibles, profitons de ces moments tranquilles, rêvons, agissons pour ne pas avoir à regretter. Travaillons, parce que c'est aussi la réalité/
Mardi 20 décembre 2011 à 11:16
Chacun de ses coups de fil entraîne la même invective, la même situation de tension. Cette fois, j'ai payé pour une faute qui n'était pas la mienne, une pression que je n'avais pas engendrée. Elle l'accule, lui coud un fil à la patte et il est incapable de le voir, de le comprendre. Je viens ici déverser le venin qui m'envahit pour ne plus avoir à le ressentir. Ne plus lui écrire, ne plus lui faire de reproche si ce n'est à l'oral. Je me moque des conséquences, je ne veux plus vivre en esclave.
Quel mal a-t-on fait? On s'est aimé! Certes, nous étions déjà engagés mais les sentiments ne se commandent pas et le respect de l'autre ne passe-t-il pas par l'acceptation de cette réalité? doit-on condamner l'autre à l'indifférence ou ne peut-on pas lui donner le droit à une autre chance?
C'est paisible dit-il! C'est paisible tant qu'il la leurre, tant qu'il respecte chacun de ses caprices, chacune de ses exigences. Dès qu'il s'écarte, dès qu'il se montre trop loin, trop proche de moi, la crise de nouveau éclate, la paix est une histoire ancienne.
Je n'ai pas le droit de parler, de dire ce que je ressens, je dois tout accepter, tout vivre comme il l'entend. J'ai simplement lancer "une première nouvelle" et eu le droit à son courroux!
"Fais pas ci; fais pas ça" mais il ne fait que ce qu'il entend, ne prend jamais la peine d'écouter les désirs des autres. C'est lui qui décide, lui qui mène la danse et moi qui suis trop stupide pour me laisser faire et même aller dans son sens. Il me faut prendre plus d'autonomie.
Alors, pour ce midi, je pars, je m'éloigne car je ne veux pas subir cette pression qui m'est si insupportable. Il pourra ainsi aller faire ses cadeaux comme il l'entend puisqu'il n'a pas compris que je me faisais un plaisir de les choisir avec lui.
Il me reste deux jours avant 10 jours de solitude. J'ai hâte de me retrouver avec moi-même et de me poser seule. Le travail m'attend et il est temps pour moi de reprendre le chemin de la vie.
48 heures de tranquillité, c'est peu. Mais, c'est ainsi.
Il ne peut être libre, je ne veux être soumise au diktat de la culpabilité.
J'ai honte mais je le trouve faible et incapable de lucidité
Quel mal a-t-on fait? On s'est aimé! Certes, nous étions déjà engagés mais les sentiments ne se commandent pas et le respect de l'autre ne passe-t-il pas par l'acceptation de cette réalité? doit-on condamner l'autre à l'indifférence ou ne peut-on pas lui donner le droit à une autre chance?
C'est paisible dit-il! C'est paisible tant qu'il la leurre, tant qu'il respecte chacun de ses caprices, chacune de ses exigences. Dès qu'il s'écarte, dès qu'il se montre trop loin, trop proche de moi, la crise de nouveau éclate, la paix est une histoire ancienne.
Je n'ai pas le droit de parler, de dire ce que je ressens, je dois tout accepter, tout vivre comme il l'entend. J'ai simplement lancer "une première nouvelle" et eu le droit à son courroux!
"Fais pas ci; fais pas ça" mais il ne fait que ce qu'il entend, ne prend jamais la peine d'écouter les désirs des autres. C'est lui qui décide, lui qui mène la danse et moi qui suis trop stupide pour me laisser faire et même aller dans son sens. Il me faut prendre plus d'autonomie.
Alors, pour ce midi, je pars, je m'éloigne car je ne veux pas subir cette pression qui m'est si insupportable. Il pourra ainsi aller faire ses cadeaux comme il l'entend puisqu'il n'a pas compris que je me faisais un plaisir de les choisir avec lui.
Il me reste deux jours avant 10 jours de solitude. J'ai hâte de me retrouver avec moi-même et de me poser seule. Le travail m'attend et il est temps pour moi de reprendre le chemin de la vie.
48 heures de tranquillité, c'est peu. Mais, c'est ainsi.
Il ne peut être libre, je ne veux être soumise au diktat de la culpabilité.
J'ai honte mais je le trouve faible et incapable de lucidité
Samedi 17 décembre 2011 à 22:55
Puisque l'ombre gagne, puisqu'il n'est que montagne, puisque c'est ailleurs que devrait battre mon coeur, je ne devrais pas me retenir, mais je ne pars pas, je ne pars pas et je m'égare.
Détourner les paroles, détourner le regard, un air frivole, un air hagard, un aller pour nulle part. Poursuivre ce qui ne le devrait pas, les maux vers un je ne sais pas, poursuivre et ne plus vraiment savoir pourquoi.
Egocentrisme et jeu malsain. Je ne vois plus en son sein ce merveilleux dessein.
La fumée de cigarette me monte à la tête, interrompt le tête à tête et la magie s'estompe.
Mots sans consistance, paroles que l'on balance, infidèle, ancré dans la situation d'énonciation malgré l'absence de l'interlocuteur.
Mots pour se souvenir, pour se dévêtir des insupportables résurgences de la jalousie.
La princesse n'a pas osé aimer de peur d'être jalouse et moi je n'ose le quitter pour cette même jalousie. Deux choix, deux destins et une même fin, l'oubli et l'isolement vers l'infinie absence.
Mimer le quotidien du couple mais impossible insouciance, bonheur inassouvi, complétude imparfaite par peur de la défaite, la présence perpétuelle de l'autre, de la décision cruelle.
La communication n'est jamais coupée, la coupure n'est jamais totale et ma vie est abyssale.
Détourner les paroles, détourner le regard, un air frivole, un air hagard, un aller pour nulle part. Poursuivre ce qui ne le devrait pas, les maux vers un je ne sais pas, poursuivre et ne plus vraiment savoir pourquoi.
Egocentrisme et jeu malsain. Je ne vois plus en son sein ce merveilleux dessein.
La fumée de cigarette me monte à la tête, interrompt le tête à tête et la magie s'estompe.
Mots sans consistance, paroles que l'on balance, infidèle, ancré dans la situation d'énonciation malgré l'absence de l'interlocuteur.
Mots pour se souvenir, pour se dévêtir des insupportables résurgences de la jalousie.
La princesse n'a pas osé aimer de peur d'être jalouse et moi je n'ose le quitter pour cette même jalousie. Deux choix, deux destins et une même fin, l'oubli et l'isolement vers l'infinie absence.
Mimer le quotidien du couple mais impossible insouciance, bonheur inassouvi, complétude imparfaite par peur de la défaite, la présence perpétuelle de l'autre, de la décision cruelle.
La communication n'est jamais coupée, la coupure n'est jamais totale et ma vie est abyssale.
Vendredi 16 décembre 2011 à 11:49
Peu à peu les repas s'espacent, la nausée s'installe et le besoin de manger s'estompe. Peu à peu les excuses s'amoncellent et le refus de manger s'ancre dans votre quotidien. Les kilos si difficilement accumulés s'envolent comme une nuée d'insectes et un jour, vous vous réveillez incapable de faire face, les mots se bousculent, se cherchent, vos pas se déséquilibrent, vous vous effacez. Vous ne voulez pas maigrir, vous ne vous trouviez pas trop grosse, bien au contraire. Vous haïssez ce corps décharné, cette poitrine tombante, cette peau ridée. Vous voulez grossir, vous voulez reprendre ce capitale qui était le vôtre mais vous ne mangez pas, vous ne vous alimentez pas. Vous voulez grossir mais vous n'avez pas faim, vous ne supportez pas l'épreuve de la digestion quand vous avez enfin réussi à ingérer quelques grammes de pain. Vous êtes anorexique.
Maladie funeste, terriblement puérile, maladie tellement futile à l'image galvaudée. Dans notre société de l'image, l'anorexie c'est ne vouloir être grosse, c'est avoir une image erronée de soi-même, de son corps, de son poids. Est-ce aussi évident? Je refuse la maigreur, je n'ai jamais eu l'impression d'être trop grosse, je sais que mon poids était tout à fait correct, je ne veux pas maigrir! Alors, où est le problème?
Manger! Le problème est bien là. Ingérer des aliments, avoir faim, avoir le courage de se mettre à table, de préparer un repas, de faire travailler son estomac. Je ne veux pas maigrir mais je ne veux pas manger. J'aime cette sensation de vide, de maîtrise. Je me sens trop angoissée pour avoir faim, j'ai l'estomac trop noué pour le gaver.
L'idée pourtant de plats mitonnés pourtant me fait saliver, me ramène à des plaisirs très souvent connus mais là, je ne peux plus, je ne peux pas. J'ai comme une douleur intérieure qui m'empêche de réaliser cet acte si banal, si anodin.
Ne plus manger, n'est-ce pas acte de bravoure, dernière preuve que je peux maîtriser ma vie alors que je ne maîtrise plus rien. Refuser ces repas n'est-ce pas refuser la vie que l'on m'impose et dont je ne veux pas? N'est-ce pas avoir une place que l'on ne m'accorde plus? Atteindre l'attention qu'on me refuse? Ne plus manger c'est se libérer des contraintes sociales, c'est s'octroyer une pause, une possible distance? Ne plus manger n'est-ce pas un appel au secours? Une tentative de suicide qui ne se dit pas? Ne plus manger permet-il de contrer la vie?
La peur m'étreint, l'impossible futur me tenaille et je reste là avec cette balance qui me nargue et cette double vie, entre volonté de m'en sortir et refus de guérir. Comment dire l'ineffable?
Maladie funeste, terriblement puérile, maladie tellement futile à l'image galvaudée. Dans notre société de l'image, l'anorexie c'est ne vouloir être grosse, c'est avoir une image erronée de soi-même, de son corps, de son poids. Est-ce aussi évident? Je refuse la maigreur, je n'ai jamais eu l'impression d'être trop grosse, je sais que mon poids était tout à fait correct, je ne veux pas maigrir! Alors, où est le problème?
Manger! Le problème est bien là. Ingérer des aliments, avoir faim, avoir le courage de se mettre à table, de préparer un repas, de faire travailler son estomac. Je ne veux pas maigrir mais je ne veux pas manger. J'aime cette sensation de vide, de maîtrise. Je me sens trop angoissée pour avoir faim, j'ai l'estomac trop noué pour le gaver.
L'idée pourtant de plats mitonnés pourtant me fait saliver, me ramène à des plaisirs très souvent connus mais là, je ne peux plus, je ne peux pas. J'ai comme une douleur intérieure qui m'empêche de réaliser cet acte si banal, si anodin.
Ne plus manger, n'est-ce pas acte de bravoure, dernière preuve que je peux maîtriser ma vie alors que je ne maîtrise plus rien. Refuser ces repas n'est-ce pas refuser la vie que l'on m'impose et dont je ne veux pas? N'est-ce pas avoir une place que l'on ne m'accorde plus? Atteindre l'attention qu'on me refuse? Ne plus manger c'est se libérer des contraintes sociales, c'est s'octroyer une pause, une possible distance? Ne plus manger n'est-ce pas un appel au secours? Une tentative de suicide qui ne se dit pas? Ne plus manger permet-il de contrer la vie?
La peur m'étreint, l'impossible futur me tenaille et je reste là avec cette balance qui me nargue et cette double vie, entre volonté de m'en sortir et refus de guérir. Comment dire l'ineffable?
Mercredi 7 décembre 2011 à 20:59
J'ai eu mal, très mal.
Au départ, j'ai voulu lui faire confiance et puis peu à peu, la confiance s'est étiolée et le pire c'est de se rendre compte que l'on s'est trompé, que le pire était arrivé.
Tout était prévu et il n'avait rien dit. Maintenant, il tente d'affirmer le contraire et de chercher ailleurs les motifs de sa contestation mais la vérité est là, cinglante, opprimante, déprimante.
Il mis un terme à tout avenir possible entre nous, il a mis un terme à notre histoire et garde la sienne.
Je ne peux plus aller bien. Les kilos fondent et fondent encore jusqu'à l'effacement. Je ne veux plus de ce corps qui le dégoûte, je ne veux plus de ce corps qu'il ne touche plus. Je suis seule, comme chaque soir, plus rien ne nous relie et je ne peux que penser au pire.
Où ira-t-il pour les vacances à venir? Où me laissera-t-il pour lui supporter quelques minutes d'harmonie.
Je vais mal mais personne ne m'aide parce que je suis coupable, parce que lui se protège.
J'ai envie de hurler et je me tais lâche.
Stop Stoppez ma vie, elle me fait trop mal
Au départ, j'ai voulu lui faire confiance et puis peu à peu, la confiance s'est étiolée et le pire c'est de se rendre compte que l'on s'est trompé, que le pire était arrivé.
Tout était prévu et il n'avait rien dit. Maintenant, il tente d'affirmer le contraire et de chercher ailleurs les motifs de sa contestation mais la vérité est là, cinglante, opprimante, déprimante.
Il mis un terme à tout avenir possible entre nous, il a mis un terme à notre histoire et garde la sienne.
Je ne peux plus aller bien. Les kilos fondent et fondent encore jusqu'à l'effacement. Je ne veux plus de ce corps qui le dégoûte, je ne veux plus de ce corps qu'il ne touche plus. Je suis seule, comme chaque soir, plus rien ne nous relie et je ne peux que penser au pire.
Où ira-t-il pour les vacances à venir? Où me laissera-t-il pour lui supporter quelques minutes d'harmonie.
Je vais mal mais personne ne m'aide parce que je suis coupable, parce que lui se protège.
J'ai envie de hurler et je me tais lâche.
Stop Stoppez ma vie, elle me fait trop mal
Vendredi 2 décembre 2011 à 20:22
Et moi tellement déprimée que je hais la vie
Vendredi 2 décembre 2011 à 13:57
Je suis épuisée. Le néant m'éreinte et la graisse s'efface. La balance me nargue comme il y a quatre ans quand elle s'abaissait inexorablement. L'impression ambiguë que l'on maîtrise, qu'on utilise cette malédiction mais c'est elle qui impose son diktat. Chaque matin, le couperet tombe identique à celui de la veille.
Je n'en peux plus mais mon esprit refuse de lutter. La Princesse de Clèves n'est pas en moi et le renoncement n'est pas souffrance si supportable. La jalousie m'est pourtant un fardeau qui me tétanise mais son mépris l'est sans doute bien davantage.
JE ne peux plus. Son double jeu et son air malheureux a redémarré les hostilités. Il pensait qu'il ne faisait que permettre la tranquillité et refusait de voir qu'il développait l'ambiguïté. Il ne peut être autrement et est incapable de comprendre que le moindre signe devient symbole, la moindre faiblesse, trahison; il n'est pas capable de voir qu'elle n'attend que cela et que, tant qu'il ne sera pas ferme, elle continuera ainsi à l'empêcher de partir.
JE voudrais tellement être indifférente, tellement ne pas pleurer quand il n'est pas là, quand il oublie de me prévenir, quand il oublie que je suis seule. Je voudrais tellement être ce que je ne suis pas, être quelqu'un qui a la force de s'aimer elle-même, de se construire elle-même.
Le Week end, de nouveau, sera gâché par elle. Et elle le sait mais il la laisse faire et moi, je ne peux rien dire.
Je suis tout près de flancher. ENcore 800g et tout sera très difficile. Mon corps appelle au secours, mon coeur ne dit plus rien, ma vie se vide en se remplissant de chagrin.
Je n'en peux plus mais mon esprit refuse de lutter. La Princesse de Clèves n'est pas en moi et le renoncement n'est pas souffrance si supportable. La jalousie m'est pourtant un fardeau qui me tétanise mais son mépris l'est sans doute bien davantage.
JE ne peux plus. Son double jeu et son air malheureux a redémarré les hostilités. Il pensait qu'il ne faisait que permettre la tranquillité et refusait de voir qu'il développait l'ambiguïté. Il ne peut être autrement et est incapable de comprendre que le moindre signe devient symbole, la moindre faiblesse, trahison; il n'est pas capable de voir qu'elle n'attend que cela et que, tant qu'il ne sera pas ferme, elle continuera ainsi à l'empêcher de partir.
JE voudrais tellement être indifférente, tellement ne pas pleurer quand il n'est pas là, quand il oublie de me prévenir, quand il oublie que je suis seule. Je voudrais tellement être ce que je ne suis pas, être quelqu'un qui a la force de s'aimer elle-même, de se construire elle-même.
Le Week end, de nouveau, sera gâché par elle. Et elle le sait mais il la laisse faire et moi, je ne peux rien dire.
Je suis tout près de flancher. ENcore 800g et tout sera très difficile. Mon corps appelle au secours, mon coeur ne dit plus rien, ma vie se vide en se remplissant de chagrin.