Mercredi 30 mai 2012 à 22:41

Explosif explosé. La tension retombe, les mots sont tombés.
Soulagement. Tout n'est pas rose mais le noir se déteint.
Attendre, tout doucement et reprendre l'ombre du vent.

J'ai peur, j'ai peur mais je lutte parce que la peur a failli me tuer parce que ma peur de le perdre a failli le perdre. J'ai peur mais je dois retrouver au moins pour quelques nuits le cours de ma vie

Lundi 28 mai 2012 à 14:56

Le laisser partir mais l'accompagner, rechercher ses mots, espérer ses bras, attendre. Attendre que son cerveau comprenne que je suis là, que je suis celle, que je ...

Le laisser seul malgré la douleur, malgré l'envie toujours présente de le retrouver parce que le coeur a mal, parce que le corps attend.

Le laisser mais l'inonder de mes mots, de mes larmes , de mes tourments et de mes certitudes.

Le laisser mais attendre, entendre, chercher, espérer un peu, toujours, encore.

Parce que c'est lui, ni tout à fait le même ni tout à fait un autre, parce que c'est lui et que je le comprends.

Attendre, attendre même si ça fait mal, même si ça écarte de la vie, de l'envie même si les travaux restent sur le carreau, si l'impossible devient présent. Ne plus pouvoir travailler, ne plus pouvoir rêver mais retenir cette certitude, je l'aime!

Samedi 26 mai 2012 à 9:18

Ne plus boire, ne plus consommer une goutte de ces breuvages qui certes coupent de la réalité mais entrainent des actes stupides

J'ai lu ses mots, si doux, si agréables. J'ai lu ses mots à la mesure de son amitié.

Je veux juste vivre, même si ça fait mal. Je ne le quitte pas, je le laisse partir

Mardi 22 mai 2012 à 3:58

Je lui hurle de rester et le mets à la porte. Son absence me brûle mais sa présence me noie. Il est loin et je ne sais plus si je veux qu'il se rapproche.

Dimanche 20 mai 2012 à 13:09

Dans le noir s'éclaire la monstruosité du geste, la fulgurance de cette nouvelle solitude.

Les envies d'au-delà se freinent par la pensée de leur existence mais peut-on encore être utile pour quelques instants volés, quelques moments sans réel échange.

Tenir, accepter cette solitude qui nous étreint, qui nous contraint, tenir pour ne plus lui faire face, pour ne plus le vouloir près.

Tenir, Tenir, Tenir!

Samedi 19 mai 2012 à 16:04

Après quelques heures de mise à nue rendue possible grâce aux nombreux verres ingurgités, l'essentiel est dit, le douleur, l'humiliation, le besoin de certitude, de confiance, de partage, d'efforts réciproques. Après des heures de palabres, les maux qui empêchaient de respirer, de se nourrir ont enfin franchi ma gorge, mon cerveau a enfin pu lever les barrières infranchissables. Il sait tout, j'ai tout dit, ENFIN!

Alors, il sait, il connaît ce qui me fait mal, ce qui me détruit, il sait et pourtant, il continue.

Alors, tout s'écroule car des actes sans conscience, on peut encore les expliquer, les excuser mais quand les actes sont commis en toute conscience, en toute certitude de la douleur qui va en découler, ces actes ne peuvent plus être expliqués, excusés et ils en sont encore plus terriblement destructeur.

Alors, il monte sur ses grands chevaux et hurle mais le résultat est sans appel!

Vendredi 18 mai 2012 à 22:05

Son "vin est plein d'un vin trembleur comme une flamme" mais lui brise son rire dans éclat de verre!
Alors depuis, "J'ai perdu ma force et ma vie, et mes amis et ma gaiété, j'ai perdu jusqu'à ma fierté qui faisait croire en mon génie",

Sont-ce quelques "strophes pour se souvenir".  "des jours anciens où nous étions amis"? alors qu'il a dorénavant "l'inflexion des voix chères qui se sont tues".

"Je vis, je meurs, je me brûle et me noie", "ainsi amour inconstamment me mène", c'est pourquoi "l'espoir qui me remet du jour au lendemain me fait monter plus haut qu'un empereur romain" mais ce "n'est que fumée" car "Hélas, je n'étais pas fait pour cette haine". Me faut-il donc "Fuir! Là-bas, Fuir!"? ou "m'en allais les poings dans les poches crevées" "un pied près de mon coeur"?

"Devenir cinglée et se taper la tête contre les murs, multiplier en moi toutes les fractures, cumuler l'absence et la torture ensommeillées, je ne rêve plus... "


Un article un peu cucul mais la littérature c'est aussi ça parfois, des mots qui résonnent et vous raisonnent.





Jeudi 17 mai 2012 à 19:06

Juste envie de me fondre dans cette couette, ne plus être rien, ne plus penser, juste dormir, m'évanouir, m'évader dans des rêves où tout est possible.

L'épuisement me gagne, trop de travail, trop de charge, trop de responsabilité, trop de solitude.

Et pourtant, il faut gérer, seule, les devis, les choix, les travaux et ne pas oublier le travail, eux qui ont le droit à une personne qui les guide, les aide; Les pauvres, pourquoi a-t-il fallu qu'ils tombent sur moi?

Juste envie de fondre dans mon lit et de ne plus jamais me réveiller

Lundi 14 mai 2012 à 21:33

Toujours la même chanson!

Samedi 12 mai 2012 à 21:21

C'est étrange d'écrire ici, à un âge où peu utilisent encore cet encart étonnant où  l'on se dévoile mais où l'on est finalement personne, quiconque. c'est étrange. J'ai souvent travaillé l'autobiographie, montré que les blogs se sont développés, certes parce que la technologie le permettait mais surtout parce que, quand personne n'a plus de combat, il se tourne vers lui, son nombril. J'en suis donc consciente et mesure toute la vanité de mon propos, toute sa profonde inutilité. Et pourtant, je poursuis. Pendant longtemps, j'ai bloqué ce blog par mot de passe, mot de passe que moi seule connaissais. C'était ainsi mon journal intime, mon défouloir, ma catharsis. Et puis, un jour, j'ai débloqué, pourquoi? Le psy de bas comptoir vous répondrait, et je n'aurais guère de meilleure réponse car je le vaux pas, ce bas comptoir.

Je me rappelle les premiers mots couchés et je ressens encore aujourd'hui la douleur fulgurante qui a nécessité cette écriture. Cette douleur qui est comme une entaille qui jamais ne se referme même si elle n'est plus aussi vive. Jamais je ne l'oublie même si les larmes se sont taries, même si la vie a repris. Je ne peux pas dire qu'elle me manque, je peux juste expliquer que j'imagine qu'aujourd'hui, tout serait différent. Finalement, c'est terrible mais ce n'est pas elle qui me manque, c'est son bonheur endeuillé qui me rend mélancolique. Et puis, peut-être qu'elle me manque parfois un peu.

J'ai vu un psy un jour qui m'a expliqué (53 euros pour cela, alors, il vaut mieux ne pas l'oublier) que cesser de manger, c'est une manière de maîtriser le monde. Je n'ai pas su le maîtriser le jour où elle est partie (comme si je pouvais faire quelque chose avec 800 km de distance!) alors je maîtrise mon corps! Wouaip!
mais, il est sûr que son départ m'a rendu l'écriture indispensable et a sans doute bouleversé mon psychisme au point de ne plus pouvoir me contrôler. Mais, je ne crois pas que tout cela puisse expliquer ce que je vis.

Je voulais juste écrire sur l'incongruité de ce blog, sur l'impression de plus en plus fréquente que je ne suis pas à ma place, qu'il faudrait peu pour que tout aille mieux, que c'est juste moi qui n'ai pas assez de courage, qui n'ai pas assez de clairvoyance pour que tout se stabilise.

Il est clair que la vie que je mène est un échec. Je suis malheureuse et il l'est aussi. Nous nous aimons, nous nous désirons mais nous ne parvenons pas à orchestrer notre quotidien, à faire de nous un couple. Je ne crois pas que ce soit une question d'âge, je crois que c'est juste une question de dialogue, de confiance, de sérénité.

Je voudrais être assez forte pour exister par moi-même, pour n'avoir besoin de personne, pour être capable d'oublier ma peine pour elles, pour ne pas les entrainer dans ma dépression, pour ne pas les détruire à cause de cette histoire sans fin. Je voudrais retrouver celle que j'ai été lorsque je m'amusais, lorsque j'étais bien, légère, pleine d'envie et de projets.

Il détruit tout, me dit-elle, et je crains qu'elle n'ait raison; Il détruit tout parce qu'il ne parvient pas à vivre en accord avec lui-même et qu'il refuse de se faire soigner. Il me fait mal, involontairement ou sciemment. Il me fait mal lorsqu'il me parle de ces amis qu'il ira sans doute voir alors qu'elle a dit qu'il devait me quitter. Il sait la peine et la douleur qui est la mienne, il sait combien cela me détruit mais il ira quand même "parce qu'il en a envie". 

Il me faut cesser cette litanie. J'ai tout pour être heureuse, toutes les possibilités. Je m'en prive parce que je reste avec lui. La question est: pourquoi suis-je incapable de le quitter? Pourquoi ai-je l'impression d'être aussi inférieure, d'être celle qui demande? Pourquoi est-ce que je ne le quitte pas alors qu'il me fait autant souffrir? Est-ce que l'amour que je lui porte est-il aussi important? Peut-on vivre avec quelqu'un que l'on aime simplement bien. Beaucoup de couples restent ensemble pour les enfants. N'aurais-je pas dû suivre le même chemin?

Ce qui me fait le plus mal et qui me montre combien je suis vile, c'est que ces questions je ne me les pose que parce que ce couple me rend malheureuse, si tout était allé bien, je ne m'inquièterais pas de tout cela, et pourtant cela irait sans doute tout aussi aléatoirement.

Je m'en veux de n'avoir pas su être sereine, être disponible. Mais à qui puis-je expliquer cela?

Vendredi 11 mai 2012 à 14:21

Que fais tu? Et toi? Il est encore loin voire inaccessible le temps du nous, des projets en commun. Que fais-tu? Je tremble.

Jeudi 10 mai 2012 à 19:44

tout va bien, il va bien, semble heureux de me retrouver, retrouve cette facilité de me parler, retrouve l'envie de courir, sourire, chanter.
Tout va bien, sauf moi. La fatigue m'enserre et me mure dans une mélancolie et une petite déprime. Les travaux, les obligations me laminent.
Et surtout, cette incertitude, ce perpétuel questionnement, cette peur omniprésente et tous ces petits détails qui me pèsent, me pénalisent et s'introduisent dans mon âme meurtrie.

Mercredi 9 mai 2012 à 22:24

Respirer des amas de poussière et pour autant se sentir un peu mieux

Mes mains sont aussi rêches que de la toile émeri, mon dos hurle au point que mes lombaires se bloquent, mes jambes se couvrent de bleus mais c'est la vie, et la vie, y a pas mieux!

Vendredi 4 mai 2012 à 22:38

Quelques bouchées douloureusement ingérées, rapidement refoulées, quelques bulles alcoolisées, délicieusement sirotées, étonnamment conservées.
Suspendue au fil de l'attente, de l'impossible refrain, l'éternelle douleur, l'insupportable froideur.

Les travaux avancent à mesure que s'approche l'heure de la décadence.

habitée, fatiguée par Vermeer, Hals et Rubens, le week end viendra dérouler ses tourments, dérider les amants?

Jeudi 3 mai 2012 à 23:19

Seule dans cette maison qui ni la mienne, ni la sienne, ni la nôtre, je laisse mon esprit s'envahir d'une douce mélancolie. J'aimerais lui parler, lui murmurer ces mots qu'il aimait tant, retrouver son corps, ses bras, ses baisers. Je laisse mon coeur s'emplir de cette nostalgie, de cette envie de lui, d'être avec lui. La bière, les mets en trop petite quantité m'entrainent vers cet état second où tout devient possible, où l'amour est le seul existant.
Seule dans cette maison, je laisse venir à moi les images d'un jour lointain où il me prenait par la main, où il m'aimait, où il me disait qu'il me désirait.
Seule dans cette maison, je l'attends, je l'espère et j'oublie que son retour signera le retour de la tristesse, la dépression, l'impossible relation.
Où est le vrai? Où est la réalité de notre histoire? Où s'est logé l'amour qu'il me portait, ce sentiment qui l'a fait la quitter?
J'ai commis de nombreuses erreurs, j'ai entrepris des crises en toute déraison. Et je l'ai obligé à se refermer, m'ignorer, m'oublier.
Chaque jour, chaque heure, chaque seconde, j'ai peur. Peur de le manquer, peur de ses pensées, peur de son impossible vie avec moi. Chaque jour, chaque heure, chaque seconde, je suis devenue de plus en plus abjecte, infecte, triste et insupportable. Je ne suis plus celle qui rayonnait, riait, s'amusait, l'amusait. Je me suis laissée détruire par ses mots, ses lettres, ses allusions que je n'ai pas su dépasser. J'ai eu peur de chimère, d'attente. Je n'ai pas su m'aimer moi, l'aimer lui, nous désirer ensemble, je n'ai vécu qu'à travers la peur de son départ, de son retour à une situation que j'ai eu du mal à comprendre.
J'ai refusé de voir tous les efforts effectués en ne soulignant que les erreurs commises.

Je l'aime, il me manque mais n'est-il pas trop tard,
Ce n'ets pas une question d'âge, ce n'est pas une question de possibilité, c'est une question d'égo et d'incapacité à parler.

Mercredi 2 mai 2012 à 19:53

Et un, un coup de poignard!

Mercredi 2 mai 2012 à 13:19

"tu es quelqu'un de bien", c'est faux. Si j'étais quelqu'un de bien, je serais restée chez moi, je n'aurais pas accepté ses avances, je n'aurais pas hurler à ses peurs, à ses envies de retour en arrière, j'aurais maintenu mes efforts, je n'aurais pas de nouveau plongé alors que je rentrais chez moi, je n'aurais pas cru à cet avenir avec lui.

Si j'étais quelqu'un de bien je n'aurais pas menti, je n'aurais pas lu ces mots qui ne m'étaient pas destinés, je n'aurais pas mal quand il est là-bas, je n'aurais pas peur, je n'aurais pas honte.

Si j'étais quelqu'un de bien je saurais quoi faire, je saurais le quitter, je saurais me sacrifier, je saurais résister à ces larmes, ces soubresauts, ces spasmes de douleur, ces vomissements, ces refus de s'alimenter.

Si j'étais quelqu'un de bien, il serait heureux, elles seraient heureuses, elles seraient ma seule priorité

Si j'étais quelqu'un de bien je cesserais de me lamenter, je cesserais de noircir ces lignes inutiles, je travaillerais, j'avancerais et je serais quelqu'un!

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