Vendredi 22 avril 2016 à 22:05

Les heures, les jours, les mois passent et le temps s'effile sans qu'on le voie tout à fait passer. Les semaines se succèdent avec leurs lots de petits plaisirs, leurs moments de désillusion, de doutes et d'espoir.
Bientôt 9 ans que ce blog existe et tout semble si lointain.
G. a à jamais ces quelques mois, la douleur s'est pourtant estompée, l'oubli n'aura jamais lieu, on a appris à vivre sans mais on aurait tellement préféré faire avec.
Les kilos se sont accumulés. Longtemps stables, ils ont finis par s'emballer et j'affiche aujourd'hui 50% de plus qu'il y a 9 ans. 50% c'est 25% de trop et je souffre de ce poids exubérant. Je souffre de ces mouvements devenus trop lourds, ces pas trop lents.
J'ai à mi-temps changé de maison, résidence alternée, comme pour la majorité des enfants. Même ce n'est plus moi l'enfant.
Ils sont toujours mon quotidien, même si souvent je doute. Je les écoute, les regarde mais les écarts se creusent même si leurs sourires très souvent demeurent. J'aime encore ce métier, il y a toujours de jolis éclats.
Et, il est toujours là, de plus en plus dans ma vie, de plus en plus dans mon avenir. Les crises se sont peu à peu espacées, les projets quelque peu développés et pourtant, les mots semblent toujours impossibles, la simplicité interdite. Une vie à mi-temps, une existence niée à moitié.
Et elles sont toujours aussi belles, aussi resplendissantes, aussi merveilleuses. Les crises adolescentes n'ont pas trouvé racines en elles. Elles semblent tellement sereines.

Les années passent, j'ai cessé d'écrire lorsque les cris peu à peu se sont tus. Je lis encore ses mots et ces bonheurs me touchent. Ce sont ceux que je rêve parce que je sublime ma vie.



Samedi 16 avril 2016 à 4:49

 Voici le temps qui nous sépare, les ans qui nous déclarent comme d'une génération différente.
On n'en a eu cure. On se croyait plus fort, trop amoureux.
Et pourtant nos presque 107 ans sont parfois douloureux.

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