Samedi 27 février 2010 à 11:07

Il veut partir, me quitter, je ne vaux pas la peine, notre histoire le rend malheureux.
Je ne veux plus me battre, j'accepte la situation et vais tenter de vivre au mieux.
Finalement, il aura été une monumentale erreur, il aura causé la destruction de deux foyers pour rien, pour du malheur.
Je n'arrive pas à me sentir responsable car, moi, j'ai assumé, accepté et tout supporté. Je n'ai rien fait pour envenimer les choses et j'ai même certainement été trop docile pour qu'elles puissent évoluer correctement.
Je ne sais pas ce que je vais devenir, je suis perdue pour toute vie sentimentale et physique. Il le sait mais il ne peut plus faire autrement.
Je crois d'ailleurs que je n'ai existé que pour cette vie physique, parce qu'il avait besoin de se prouver physiquement qu'il était capable.

1/03/2010
Finalement, j'aurais une erreur, une seule et je vais payer pour cette erreur que je n'arrive pas complètement à regretter. Bien sûr, je ne supporte pas que ses enfants aient pu être mis au courant, bien sûr, je n'accepte pas qu'elle ait ainsi débarqué mais je n'étais pas capable de supporter cette soirée, je ne pouvais accepter qu'il aille à cet opéra que j'avais tant envie de voir avec lui. Ca me faisait trop mal. J'ai tenté de lui en parler, tenté de lui faire entendre raison mais il ne m'a jamais écoutée, jamais calmée, jamais prise en compte et n'a jamais essayé de m'aider à surmonter cette difficulté.

Il entraîne la destruction des êtres parce qu'il ne choisit pas et donne ainsi à chacun l'impression qu'il ne vaut rien. Il entraîne la destruction des êtres parce qu'il ne change rien quoi qu'il arrive. Alors, j'ai craqué, j'ai renié mes dernières barrières et j'ai commis cette affreuse destruction.

Je sens comme un immense vide, comme un immense froid, comme si mon coeur ne pouvait plus accéder aux sentiments d'autrefois. Je suis là, il est absent et finalement, il trouve cela bien comme cela. J'ai perdu la force que me donnait la beauté de notre relation. A notre tour, nous sommes entrés dans le sordide, dans la destruction.

A trop nier ma place, à trop me détruire, j'ai fini par écrire ce qu'il ne fallait pas. Mais, je ressasse trop les mots qu'il m'a confiés, ces mots qui justifiaient qu'on ait le droit de s'aimer. Je les ressasse tant qu'ils ne me permettent plus d'agir lucidement.

Je ne vaux finalement pas mieux qu'elle, je ne peux finalement pas endurer tout cela. Je veux partir, m'enfuir et oublier que je sui slà.

Mardi 23 février 2010 à 11:59

Me retrouver seule pour je ne sais combien de temps et défaillir, avoir du mal à respirer à constater la détresse et le néant.
Il est parti là-bas sans daigner me dire quand il rentrera pour ne pas avoir à affirmer qu'il partira une semaine. Il se fout de moi, de ma douleur et de notre histoire. Il se sauve lui, peu importe le reste. Il se sauve lui alors qu'il est la cause de ma détresse parce qu'il ne peut pas, parce qu'il ne veut pas faire les efforts pour surmonter tout ça.
Il me laisse aller à la dérive et s'éloigne pour ne pas voir tout ça.
Je suis là, jouant la comédie à mes filles, leur laissant croire que ma vie est lumineuse,que je suis occupée ici, à Cresserons alors que je n'ai rien à faire puisque la douleur me paralyse. Il m'a coupé mes ailes et à transformer mes semelles en plomb. Je suis au bout et ne respirerai que lorsqu'il rentrera.
La douleur me tenaille, les pleurs débordent et je ne suis plus qu'une ombre, sans avenir.

Dimanche 21 février 2010 à 15:10

il me dit qu'il ne peut pas et peut-être pourrais-je le comprendre si je ne croyais pas qu'il me ment en permanence.
Je sais qu'il me trompe, je sais qu'il me tue mais je n'ai plus le choix alors je suis perdue.
Je vais passer la semaine à l'attendre, la semaine à ne rien faire, à avoir mal au ventre, à avoir mal de ses affaires.

Il a le toupet de me mentir.

Lundi 8 février 2010 à 21:12

Je ne veux plus parler, plus écrire, plus me poser de questions. je veux juste vivre et faire en sorte que personne n'aille trop mal à cause de moi. Je pensais lui faire du bien et je me suis trompée. Maintenant, je vais juste assurer la maintenance, j'ai fini de rêver. Je ne peux plus l'aimer alors plus rien n'a d'importance, plus rien n'a de réalité que ces 3 filles auxquelles je dois une présence.
Il ne veut plus m'aimer, je ne veux plus aimer et ne pas m'effondrer. Nous passerons des moments ensemble, je n'ai aucune raison de lui faciliter la vie. Tant pis, ce fut une belle romance, je ne ferai plus que cohabiter avec lui. Après tout, rien ne m'oblige à bousiller la vie matérielle de mes enfants. Je resterai donc à ses côtés, l'amènerai vers ce qui me permet de vivre. On partira en vacances, on fera comme tout le monde, on vivra sans romance.
Je n'ai plus rien, plus qu'un immense vide. Et finalement, c'est peut-être ce qu-il y a de mieux, ne plus être amoureux.

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