Dimanche 31 mars 2013 à 19:43

Les efforts, c'est toujours dans le même sens!

Vendredi 29 mars 2013 à 9:19

... ôte mon oxygène!

Mardi 26 mars 2013 à 20:42

C'est étrange la nourriture, se nourrir. C'est étrange de ne pas pouvoir manger sans avoir peur, peur d ingérer, de revivre, de vomir. C'est étrange de passer des mois à prendre 5kg et quelques jours pour en perdre 3. la balance penche encore du bon coté, les 46 sont encore loin mais la menace revient, les passages à peine le repas terminé au-dessus de cet espace si peu ragoutant. La mine chiffonnée et pourtant le sourire aux lèvres, je les écoute, les soutient, les apprécie. Je les rencontre, leur souris et espère un avenir ébloui.

Lundi 25 mars 2013 à 18:02

Quand la froideur devient témoignage, quand la douleur devient compagne, il n'y a plus que le vent et le froid, plus que la pluie et la peur.

En 10 jours un univers s'effondre et la terre tourne, tourne, continue chaque seconde.

Ils arrivent, il part, comme une synchronisation qui se dit hasardeuse. Ils arrivent, il joue le père merveilleux.

Le lit est mon refuge, mon estomac se vide et mes espoirs s'envolent au-delà de toute crise.

Vendredi 22 mars 2013 à 22:33

Faire des efforts et les voir partir en fumée... Dans cette odeur qui me signale pourquoi j'ai fait 30 km pour l attendre!

Jeudi 21 mars 2013 à 21:28

La douleur ne s'estompe pas mais je la domestique...

Mercredi 20 mars 2013 à 20:42

Je suis happée par la tornade et ne m en défais pas. Je ne pensais pas que ce serait si difficile, que je ne pourrais pas le vivre sereinement. J essaie parce que je lui dois, parce qu'il le mérite de lui rendre la vie facile mais ce n est pas évident. J'ai peur de perdre cette facilité qui nous liait, peur de perdre son sourire, peur qu'il raye cette famille qu'on avait maintenue. Il ne parle pas mais tente de faire les efforts nécessaires pour que la cordialité retrouve cette maison. Mon autre vie s éloigne et cet amour qui s efface me semble dérisoire par rapport aux sourires des enfants. Je n ai plus la force de me battre, de le séduire. Les difficultés succèdent aux difficultés et les accalmies semblent évadées à tout jamais. Je suis dans le tourbillon et je ne tente pas d y résister, je me laisse emporter par lui, ne préservant que les quelques heures de travail et toutes les heures passées avec elle. Je ne mange plus et ai du ingérer un croissant et quelques morceaux de pain depuis dimanche. Et pourtant je ne m effondre pas complètement car je puise toute l'énergie en mes filles, tiens pour Elles et me sens, avec elles, bien.

Dimanche 17 mars 2013 à 20:48

Le laisser prendre son envol, comment? Pourquoi?
Le laisser prendre son envol et ne pas trop penser à soi.

Dur, dur et la peur surtout que ce soit elles qui s'éloignent de moi.

Finies les conneries, finies les pensées égoïstes, il y a péril en la demeure et la lutte sera terrible, mais elle doit rester en tout respect pour  ne lutter que pour encore exister.

Dimanche 17 mars 2013 à 0:38

Les jours s'écoulent de nouveau comme si la neige n'avait jamais été là, ne restent que les "papiers gras de la fête", les blocs de glace noircis par les gaz d'échappement et les monticules, restes nostalgique d'un bonhomme et des rires des enfants.
Les jours sont plus délicats puisqu'il l'a rencontrée, elle, qui le fait ne plus être là, ne plus toujours penser à elles, elle qui semble tellement là que j'ai peur qu'elle perturbe cet équilibre fragile avec celui qui demeurera à jamais le père de mes enfants. Peur qu'il me faut raisonner mais que je ne dois pas négliger pour ne pas l'empêcher de mener une vie qu'il espère.
Les jours avancent et avec eux les travaux se relancent. Forcément le travail en pâtit mais j'ai besoin de cet abri. AUjourd'hui le parquet fini, c'est un autre endroit que j'ai eu l'impression d'admirer.

Tout semble de plus en plus doux malgré les difficultés qui ne manquent d'exister, malgré sa distance, malgré sa négligence mais les sourires, les moments que j'adorais reviennent peu à peu et on apprend tout doucement à retrouver un deux. Mais qu'il est difficile parfois de vivre la différence, qu'il est compliqué de voir l'horloge tourner sans pouvoir revenir sur les ans qui nous séparent.

Jeudi 14 mars 2013 à 21:48

Il a rencontré quelqu'un, et pourtant j'ai peur, tellement peur!

Mercredi 13 mars 2013 à 22:00

Passer pour des fous parce que vous pédalez, ou plutôt tentez de pédaler sur des monticules de neige, se retrouver face à des blocs de glace plus haut que vous, faire demi-tour, choisir un autre chemin pour toujours le même résultat; se retrouver face à des ribambelles de voitures laissées là, abandonnées, certaines laissant apercevoir leurs clignotants comme un appel désespéré et rechercher en vain une porte de sortie pour quitter le village, accéder à cette maison pour poursuivre les travaux, se résigner et rentrer se mettre au chaud.
Mais ne pouvoir rester en place, l'envie de les voir elles fait pousser des ailes, profiter d'une fenêtre ouverte, développer des tonnes de prouesse et les retrouver elles, bâtisseuses de igloo, les retrouver elles et les serrer si fort qu'elles en ont mal au cou.

Des heures sur un vélo, des minutes sur un écran et l'impression soudain qu'on peut réussir ce qu'on entreprend. Peu à peu prendre des forces en même temps que des kilos, apprendre difficilement mais doucement à les accepteR.

Une journée de vacances supplémentaire, comme pour me requinquer complètement,  une journée de vacances supplémentaire et le futur devient présenthttp://verone.cowblog.fr/images/DSCN5000.jpg

Lundi 11 mars 2013 à 21:17

Il a neigé ce matin, comme par magie, comme par un merveilleux coup du destin, il a neigé enfin comme pour prolonger ces vacances qui m'avaient laissée sur les genoux, il a neigé ce matin et c'était bien.

Je suis allée travailler parce que les routes finalement n'étaient pas si mauvaises, je suis allée travailler, pour rien, pour personne et j'ai pu alors combler un peu mon retard, me ressourcer dans cette solitude des couloirs.

Je l'ai revu, lui, avec un sourire que je n'imaginais pas, je l'ai revu, j'ai pu saisir ses rides, son regard trop flou, et je me suis dit, "il n'est pas beau du tout" mais j'ai vu en lui ce sourire qui fait du bien.

J'ai avancé un peu, tout doucement, sur le chemin de mon émancipation, j'ai avancé un peu, tout doucement mais le chemin sera long

Dimanche 10 mars 2013 à 10:33

J'avais tout juste commencé à découvrir son blog, son courage, son talent aussi, celui d'écrire, de décrire, de ressentir, je venais juste de la "rencontrer" et de l'admirer et elle a tout effacé, tout enlevé pour pouvoir, je l'espère, prendre un nouveau départ, pour ne pas alourdir ses ailes vers ce nouvel envol. Je venais juste de découvrir ses mots et elle les a enlevés, pas pour nous faire mal, elle ne pouvait pas se douter que ses "exploits" pouvaient nous aider, elle les a effacés parce qu'elle en a eu le courage, la force.

Cette force, je lui jalouse. C'est horrible, non, cette phrase? Je n'ai aucun de ses problèmes, aucun de ses poids alors, je ne devrais pas la jalouser. Et pourtant, moi, je n'y arrive pas, je n'ai pas sa force, je n'ai pas son courage de partir, de prendre moi aussi mon envol. je préfère les plaintes, je m'abaisse aux larmes et à la dégradation de mon être, de ma vie, à la déchéance du rien faire. Parce qu'il ne sait pas aimer, parce que je ne sais pas m'aimer, je me heurte au chagrin. L'impression d'avoir toujours fait les mauvais choix, d'avoir jamais vu les priorités, d'avoir subi plutôt que d'assumer. LE vide, le néant parce que j'attends des autres ce que je ne sais pas trouver en moi.

Je voudrais son courage, je voudrais pouvoir relire ses doutes, ses espoirs, ses réussites. Mais je ne le peux pas.

La maladie d'un enfant est sans doute ce qu'il y a de plus difficile à vivre, et quand cette maladie n'en est pas vraiment une, quand elle nous interroge sur nos propres responsabilités, nos propres erreurs, elle est sans doute moins grave mais tout aussi déstabilisante. Ma fille est-elle malade parce que j'ai quitté son père. Mon autre fait-elle des cauchemars parce que je ne suis pas sans cesse auprès d'elle. Je n'arrive plus à vivre avec ces angoisses, avec ces crises, et ces larmes. Je n'arrive plus à comprendre ce que je fais là et pourquoi les tensions sont si fortes. Je n'arrive plus à être heureuse parce que je ne sais pas m'oublier.

Je ne veux pas reprendre le tourbillon qui m'engloutit. J'ai besoin d'une pause, d'une vraie mais comment y prétendre?

Je venais tout juste de découvrir quelqu'un qui était capable de faire du bien. Je ne peux lui en vouloir d'avoir cessé de nous faire voir, de nous faire espérer mais, Pakita et son boudoir nous rend humble et nous prouve que nos faiblesses ne sont qu'une question de volonté.

Bon vent à toi que je ne connais pas et que je voudrais de nouveau relire.


Samedi 9 mars 2013 à 11:14

Impossible de sortir de cette léthargie, la faute sans doute à ce xanax pris par fainéantise, pour ne pas lutter contre l'angoisse qui tout à coup grondait parce que les heures s'allongeaient.

Et pourtant, ce nombril m'agace!

Vendredi 8 mars 2013 à 20:55

C'est stupide d'être contente d'être en week end lorsque celui-ci signe la fin des vacances mais c'est ainsi et malheureusement c'est presque toujours comme ça, il faut attendre le dernier jour pour fêter son retour, fêter la douceur de ses bras, la possibilité enfin de se sentir bien.

Ces derniers jours ont été très agréables, les filles ont donné leur meilleur et j'ai évité le pire;

Alors bien sûr, il y a cette pyélonéphrite qui pointe le bout de son nez, ces travaux qui sont interminables, cette énergie qui disparaît mais ces moments me montrent combien mon choix était mauvais et combien elles sont bien dans ce lieux qu'on a construit pour elles et que je n'aurais jamais dû quitter. Mais il en est ainsi et plutôt que de regretter ses choix, plutôt que de se morfondre, il faut apprendre à avancer.

Ce soir; ses cris se font plus forts, signe d'une fatigue qui s'installe et qui demande un repos crucial, ses tics l'envahissent et pourtant elles laissent ses doigts glisser sur le piano et la musique envoute la pièce; Elle avance, toujours, sans nier son handicap mais sans le laisser prendre une place qu'il ne mérite pas. Elle me berce par la douceur des sons moi qui devrais la bercer de mes caresses mais qui suis souvent trop loin pour lui tenir la main.

Le week end s'annonce et les vacances se terminent, je me sens toujours aussi épuisée, incapable de fournir les efforts demandés pour que mon travail soit de qualité mais j'avance, doucement mais plus sûrement qu'avant. J'avance même si encore ce soir, je l'attends... impatiemment

Jeudi 7 mars 2013 à 21:14

Le retour a amené avec lui son lot d'inquiétude, sa collection d'angoisse, sa série de problèmes. A peine 4 heures que je suis là et déjà le moral se déflore, déjà la douleur s'installe, la peur et le manque me tétanisent.
Je pensais avoir emmagasiné suffisamment pour tenir jusqu'à samedi mais c'était sans compter sur cette chienne de vie qui a décidé de tout mettre en oeuvre pour pourrir la mienne. Problèmes de santé, problèmes de travaux, problèmes de communication, tout semble se liguer contre ma sérénité. Et dans ces cas-là le silence fait mal, tellement mal.

Je voudrais juste entendre sa voix pour qu'elle enlève une part du fardeau, juste le sentir près de moi sans lui enlever le plaisir qu'il a à être là-bas.

Je ne lui en veux pas, je ne veux rien gâcher pour lui mais j'ai, là, maintenant, tellement besoin que la vie me sourie

Lundi 4 mars 2013 à 22:39

Des heures à parcourir les rues de la capitale. Les silences du père lachaise nous ont enchantés et perdus. Quelques heures, du froid, des bras envoûtant et des moments savoureux. Un départ les larmes aux yeux et pour une fois dans les siens. La première semaine fut difficile parce que mes besoins sont sans doute démesurés, à la mesure de ce que je ressens, de ce que j'ai donné. Mais aujourd'hui, c'est avec elle, dévalant quelques pistes dans un vent trop fort que j'ai puisé ma force. Mais la fatigue est là, tjs plus forte. La fatigue et le manque entravent mes forces mais je vais bien tant qu elles sourient autant.

Lundi 4 mars 2013 à 22:38

Des heures à parcourir les rues de la capitale. Les silences du père lachaise nous ont enchantés et perdus. Quelques heures, du froid, des bras envoûtant et des moments savoureux. Un départ les larmes aux yeux et pour une fois dans les siens. La première semaine fut difficile parce que mes besoins sont sans doute démesurés, à la mesure de ce que je ressens, de ce que j'ai donné. Mais aujourd'hui, c'est avec elle, dévalant quelques pistes dans un vent trop fort que j'ai puisé ma force. Mais la fatigue est là, tjs plus forte. La fatigue et le manque entravent mes forces mais je vais bien tant qu elles sourient autant.

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