Mercredi 27 mai 2009 à 15:14

Je me suis brulé les ailes, je ne peux donc plus espérer.
Mourir à petit feu et entretenir l'adieu, laisser vomir les larmes sans comprendre le drame.
Finir, tout finir, est-ce pire?

L'appeler pour s'apaiser et avoir envie de dormir et dormir encore. Avoir envie de se lover dans ses bras et attendre que le mal passe. Envie qu'il soit là, envie de le serrer si fort que la douloureux sortira de mon corps. Dormir, encore et encore

Mardi 26 mai 2009 à 13:58

T'en va pas, si tu m'aimes, t'en va pas: je ne le supporte pas
Je ne peux pas te perdre, c'est trop dur, ça fait trop mal, ça détruit tout, ça me mène à bout.
Je ne peux pas accepter que tu puisses préférer ne plus me voir, juste pour réaliser ce projet insensé, juste pour rendre possible une décision incompréhensible. Finalement, je ne vaux rien; je le savais mais maintenant c'est clair.

Tu m'as rappelée, m'as obligé à me rappeler mes rêves, à te les exprimer. Tu m'as ramenée en arrière comme si tout ce que j'avais entrepris n'avait jamais existé. Je sombre de nouveau parce que plus rien ne se dessine, parce que la peur, l'indécision sont en ligne de mire. Rien, je ne peux rien réussir si je ne peux pas te croire, si je ne peux pas te voir. Tu ne comprends pas que tu vas me couler si tu ne parviens pas à lui parler, si tu ne parviens pas à assumer notre désir d'amitié.

Si tu m'aimes trop pour être mon ami alors, partons, vivons même si ce n'est que quelques années, vivons ce bonheur d'aimer.

Dimanche 24 mai 2009 à 19:15

Il est des soirs où l’on s’en veut d’avoir été sincère mais où l’on ne pouvait pas faire autrement, il est des moments où la douleur vous lacère et vous empêche de vivre simplement, il est des instants où l’amour vous enferme dans d’interminables tourments. Oui, aujourd’hui encore je l’aime, je le désire et il me manque. Oui, aujourd’hui encore j’imagine son corps, j’espère ses bras, j’attends sa voix et me rappelle ses lèvres dessinant ces mots qui me débordent d’émoi. Je l’aime, parce que ces 5 jours sans le voir n’ont pas effacé son image, parce que les médicaments n’ont pas effacé les tourments, parce que les sentiments ne s’effacent pas aussi facilement. Je l’aime et j’aurais pu le taire, le voir pour me satisfaire mais je ne m’en suis pas senti le droit, ne me suis pas senti capable de le piéger, de le voir en soi-disant toute amitié. Oui, j’aimerais que cette amitié soit possible mais il faut pour cela que mon amour ne soit plus nuisible, ne soit plus aussi sensible, que mon besoin de lui ne soit plus aussi indubitable, ne soit plus une question de survie.

Il a tenté de me prévenir, de m’écrire qu’il ne pourrait venir, qu’il ne pourrait parler, il a tenté de me préserver et je lui en suis gré mais cela ne change rien à la douleur de son absence, à mon besoin de sa présence. Toute la journée il a occupé ma tête, toute la journée, j’ai espéré le voir, toute la journée, je n’ai pu travailler tant l’aimer me préoccupait. Une journée de soleil, de simplicité et de gaieté qui n’a pu effacer une once de  pensée.

Alors, j’aurais pu me taire, faire comme si de rien n’était, le retrouver demain sous cette amitié cachée mais je ne m’en suis pas cru le droit, je ne m’en suis pas senti la force. J’ai trop envie de le voir, trop envie de l’écouter, trop envie de le toucher pour que cela ne soit qu’une simple amitié. Alors, patience et humilité me permettront peut-être de m’en sortir.

Samedi 23 mai 2009 à 23:35

Retour de week end, tout pour aller bien tout pour oublier, tout pour décompresser, et pourtant sa pensée m'obsède, le manque me tétanise et les images me trucident. Sa voix tout d'abord odieuse puis apaisante m'a permis quelques moments de détente mais j'ai besoin de lui, je ne parviens pas à vivre sans lui. Je crie son nom, je recherche son visage, j'attends son image et hurle en silence la douleur de l'absence.
Reviens moi, retrouve mes bras, j'ai tellement besoin que tu tiennes à moi, j'ai telle ment besoin de toi près de moi.

Mercredi 20 mai 2009 à 22:15

Le mépris, il me méprise parce que je l'énerve, parce que j'ose lui dire que j'ai envie de lui parler de le voir, parce que j'ose montrer mes larmes, ma douleur, montrer que j'ai cru à l'impossible rêve.
il voudrait que je sois parfaite, acceptant son retour sans faire la tête, supportant leurs dents de scie sans que ça me touche, il voudrait que tout ne soit que rien, plus rien.
Mais il a fait manqué le retour, pas de coup de fil pour me raconter son retour, pas de soutien à ses sms assassin, juste cet appel matinal, cet appel infernal où nous deux n'étions déjà plus rien.
Il pense que ce n'est que sa douleur qui me fait aller bien, il n'a pas compris que c'etait sa présence, lui, qui me donnait l'envie de sourire. Il me méprise et nous allons connaître une crise qui lui rendra la vie plus facile, parce que je ne suis pas assez docile.
Je le laisse amère, incapable de m'en sortir, loin des sourires qu'il aurait permis si nous avions été tout de suite amis. Maintenant, je n'ai que mal et il me faudra bien des comprimés pour le supporter.
le Week end sera une hécatombe, peu importe tant que lui surmonte et va bien, chez moi, c'ets sans importance, je n'ai rien à sauver, je n'ai pas de crise alors peu importe que je ne sois pas une mère, que les autres aient la décence de souffrir en silence; je devrais leur demander de hurler ainsi je partirais et je pourrais pleurer sans avoir à me cacher.

Mardi 19 mai 2009 à 13:03

Pourquoi vas-tu si mal? allez sois sincère, montre à quel point tu es quelqu'un de vil et de mauvais, d'égoïste et de néfaste. Pourquoi vas-tu si mal alors que ce matin, après cette nuit de sommeil tu tenais debout? Pourquoi ces larmes, pourquoi cette douleur si profonde? tu le sais, dis-le, écris-le et débecte-toi. Tu ne mérites pas mieux. Tu l'as souvent répété qu'il ne fallait jamais poser une qeustion dont on craignait la réponse. ALors pourquoi l'as-tu appelé? Pourquoi n'es-tu pas restée sur cette félicité? Pourquoi ce besoin de constater que tu t'es encore leurrée, que cette scène ils te l'ont déjà jouée et qu'une fois de plus, tu t'es fait piéger. TU aurais dû t'abstenir, le laisser partir sans le revoir, sans chercher à le revoir en te berçant de tes souvenirs, sans chercher à savoir ce qu'il allait devenir. Tu le savais que tu ne supporterais pas qu'il puisse retrouver une vie, alors pourquoi n'es-tu pas restée loin de lui? C'est ce que tu avais décidé, ne pas le rappeler, attendre. Bien sûr c'est lui qui hier t'a appelée mais aujourd'hui, il n'en avait plus besoin, tu aurais dû respecter son silence, faire ton deuil en silence.
Tu ne peux pas aller bien, tu n'es pas capable de supporter son retour chez lui, tu n'es pas capable d'être heureuse en pensant à lui avec elle, tu n'as pas cette grandeur alors, il faut que tu vives une vie sans lui. Que croyais-tu qu'il te dirait "tu me manques, c'est insupportable". Bien spur que non, elle est là, c'est elle qui le console, qui le soutient face à ce crabe insupportable, c'est elle qu'il a toujours voulue. ALors, efface-toi, ne recommence pas à vivre pour lui. Ce sera trop douloureux et ce sera la même impasse.
L'année est la même, une rupture et un même week end dans ce camping que je maudis. J'ai mal mais ce n'est plus son problème, il est rentré chez lui, je ne dois plus avoir envie d'être avec lui. Même si j'en crève.

Retrouver les mêmes douleurs, les mêmes attentes, écouter ces moteurs, espérer et désespérer de ne pas entendre la porte s'ouvrir. Le manque, le manque insupportable, insaisissable, celui qui vous paralyse, vous tétanise. Que croyais-tu, qu'il sera là en cet après midi à converser avec toi. Y as-tu vraiment cru? Quelle naïveté! Non, tu aurais dû savoir qu'il n'y avait pas de possible amitié, pas de lien à perpétuer, juste la douleur, le mal, l'impression de néant, une vie qui se meurt, l'impossibilité du mouvement. Tu restes là, à dormir dans ce canapé qui vous a vus vous unir, tu es là et tu comprends que tu ne pourras pas faire semblant, qu'il devront supporter tes tourments, que tes envies sont moin maintenant. La peur de ne pouvoir faire face sans le voir, sans assouvir ce besoin tenace, la peur de ne plus pouvoir élaborer le moindre projet. Ce week end qui s'annonce tu ne le craignais pas mais avec cette douleur, ce manque, cette séparation, tu le vois comme insupportable, insurmontable. Il ne te reste qu'à dormir, dormir et prendre des comprimés qui t'iaderont à moins souffrir, à moins te vomir, qui te feront dormir et oublier qu'il n'y a plus rien pour te faire tenir.

Aller chercher mes filles, léthargique, et l'entendre me demander "maman, pourquoi tu pleures", oser lui répondre que je ne pleure pas, que c'est la pluie qui tombe. Je suis vraiment une pauvre nulle, même pas capable de retenir ses larmes, de cacher sa tristesse. Shoote-toi,débrouille-toi au moins pour que ça ne se voie pas! Même si tout semble insurmontable.

Dormir, pleurer, dormir, pleurer et comprendre qu'il me sera impossible d'aller travailler. Aimer un monstre, aimer pour rien, c'est inutile et ça fait mal

Lundi 18 mai 2009 à 11:14

Ne pouvoir se lever, ne pouvoir maîtriser les maux, ne pouvoir affronter la réalité et se shooter pour dormir, dormir, oublier.
Il ne peut pas comprendre que les messages, les insultes m'indiffèrent, qu'ils finissent même par me plaire, il ne peut pas comprendre que c'est son absence qui me ronge, son silence qui plonge dans ces dédales abyssaux. Il ne peut comprendre que l'idée qu'elle le laisse m'adresse un espoir qui me compresse, m'empêche de rentrer ici, sans lui.
Mon portable a sonné, son visage apparaît mais cet appel m'a montré que l'histoire est terminée, qu'il veut qu'elle soit terminée et il ne comprend pas que j'ai mal, seulement mal parce que je n'ai plus le droit de l'aimer, de le sentir à mes côtés, d'attendre et de l'espérer, que je ne peux même pas envisager une possible amitié. J'ai mal et je ne peux que pleurer.
Mon portable a sonné mais il était trop tôt, il ne viendra, je ne le retrouverai pas pour ce café et cette bière, il ne me parlera pas, ne m'embrassera pas, je ne le verrai pas. Comment veut-il que j'aille bien avec cette absence sans fin? Comment veut-il que j'aille bien alors qu'il la retrouve, elle, pour ces deux jours parisiens, loin de moi, près des siens. Il ne peut comprendre que je n'ai pas sa grandeur d'âme, que ma volonté n'est pas enviable. Oui, j'aimerais qu'il aille bien mais je ne parviens pas à supporter qu'il aille bien avec elle, sans moi, je ne peux supporter cette vie qui se poursuit malgré cet amour qui s'enfuit. Ce coup de fil matinal, coup de fil infernal qui me fait mal parce qu'il veut que je rentre chez moi, que je retrouve une vie sans lui, qu'il fera tout pour retrouver une vie avec elle, et que sans le savoir, il m'a remis en mémoire des images et des paroles cruelles.
Je l'aime et il n'est pas aisé de laisser tomber un amour aussi fort, je l'aime et il n'est pas possible de résister avec cet être invisible, je l'aime et j'étais prête à accepter la fin de cette félicité pour une amitié perpétuelle, pour une présence continuelle. Mais en ce premier jour, son absence, son silence sont lourds et me ramène à ma solitude, mes inquiétudes et mes incertitudes. SI je l'avais vu en ce lundi après midi, j'aurais eu peu à peu la force de le ramener chez lui mais il a choisi une rupture plus radicale, une absence plus infernale, il a choisi et je vais mal.

Je me perds dans le méandre de l'ennui, dans cette interdiction de penser à lui, je me perds dans l'incertitude et mon besoin de lui, je me perds et il me fuit. Il se tait, ne peut me parler. Skype me manque, son sourire, son sommeil malgré le prisme de l'écran me manquent. il me manque, je ne sais pas comment m'en sortir, je mange, je me gave, je jongle entre deux vies, entre deux réalités, l'une me rejette, l'autre m'est suspecte. Je n'en peux plus, il ne veut plus, il ne partira pas de chez lui et ne me permettra jamais de vivre avec lui; Je dois vouloir son bonheur, je dois espérer que le sourire puisse revenir sur son visage qui sait tant me séduire. Je dois apprendre à retrouver l'envie d'une autre vie, sans m'enfoncer. Je dois retrouver une certaine sérénité, la possibilité de travailler. Il me manque, parce que le retour ne fut pas aussi simple, parce que l'amitié m'est interdite, parce qu'il ne veut plus de ma présence, je suis maudite.
Il me manque mais il est trop tard, il ne veut plus de moi, je dois retrouver l'espoir que d'être chez moi ne soit pas trop pénible.

Il y a tant de choses que j'aurais aimé réalser avec lui, tant de plaisir qu'on aurait accomplis mais il me faut le silence, l'absence et accepter qu'il mène une autre danse.
Je reprends ses mots, je les entends résonner sans défaut. De ces 4 personnes, il ne rester qu'un couple cest le nôtre, mais on l'oblige à se détruire. Il pense partir de chez lui mais ne veut pas que je l'y retrouve. Il ne sait pas que je me languis, que j'ai peur, que j'ai mal, que je ressens l'effroi.
Dur, tout est trop dur.

Dimanche 17 mai 2009 à 14:52

3 semaines et peu de temps pour écrire, trop de bon temps, de rires, 3 semaines de désirs, 3 semaines de plaisir.
Un cadeau, formidable cadeau, admirable présent pour un avenir sans son rire, sans ses rides autour des yeux, sans cette peau que ma main aime à parcourir, sans ses mots, sans lui pour me faire jouir. ma mémoire pourra garder de magnifiques jours, tout en tendresse, tout en caresses, tout en paresse; 3 semaines hors du temps, en suspend. 3 semaines et l'envie que le temps s'arrête, se pose et me laisse avec cet amour qui m'overdose. 3 semaines, aussi belles que possibles malgré quelques moments difficiles, quelques aveux impossibles, cette blessure indélébile et toujours inexpliquée liée à cette bigamie incompréhensible, inadmissible. Mais 3 semaines qui m'ont fait oublier que je me sentais méprisée, qu'il me semblait indifférent, obligé. 3 semaines qui m'ont permis de l'aimer, de comprendre qu'il était celui qu'il me fallait, celui avec qui j'aurais dû mener la route qui se dessinait mais qu'on n'a pas eu le courage d'emprunter; 3 semaines pour mieux le découvrir, pour mieux le saisir, pour le calmer, l'apaiser, le rendre quelque peu heureux, joyeux, amoureux, insouciant, étincelant. 3 semaines, 3 trop courtes semaines mais un temps inespéré, un partage insoupçonné, une parenthèse enchantée.
Il m'a offert ses jours comme un cadeau d'adieu, comme un espoir que tout ira mieux sans se douter le bonheur que ce serait pour nous deux.
3 semaines, de bars en balades, d'hôtel en errance, de discussion, de ciné, d'envie et de baisers. 3 semaines et l'impression fugace d'être un couple sans trace, sans espace. 3 semaines en rendez-vous de plus en plus fréquents, se voir toujours plus et avoir toujours plus envie de se voir.
3 semaines et une dernière soirée presque gâchée par un appel exaspérant, par une fin trop imminente, des douleurs trop déchirantes. Accepter la séparation malgré l'amour, l'impression que tout était possible, accepter la séparation ne pouvait se réaliser sans pression, sans tension.
Retenir ses larmes pour ne pas le culpabiliser, pour ne pas l'oppresser mais pleurer, souffrir et hurler dans le silence obligatoire de cette vie dérisoire, Sourire de façade, bonne humeur obligée malgré ce deuil interdit, cette vie qu'il m'a refusée, ce désir qui ne sera jamais réalisé.
Poursuivre une vie sans lui, mourir un peu, et rester debout pour elles, idéal oublié et des souvenirs pour des nuits à rêver cette vie que j'aurais aimée, qui m'aurait permis d'être celle qui me plait.
3 semaines. Un grand merci que l'on ne peut répéter, une envie de le détester et pourtant continuer de l'aimer à distance, avec cette lueur de l'espérance qu'il faut apprendre à enfouir dans une amnésie perpétuelle puisqu'il n'y aura sans doute jamais de vie nouvelle.
3 semaines, ce n'est pas les années que notre lien nous permettait, mais ce n'est pas non plus le rien que je redoutais. 3 semaines, et la nécessite de résister pour ne pas sombrer, pour ne pas le pleurer, pour ne pas s'effacer de cette vie, pour ne pas les délaisser, elles, pour qui ma place a peut-être une certaine nécessité.
Je l'aimais déjà, c'est 3 semaines m'ont montré que je l'aimais vraiment, qu'il m'aimait peut-être mais que je ne méritais pas qu'il puisse souffrir, qu'il parie sur un incertain avenir. Peut-être ne m'aimait-il tout simplement pas assez, juste suffisamment pour être mon amant alors que moi je ne pouvais plus me contenter de n'être qu'une maîtresse.

L'avoir laissé partir dans un sourire alors que je voulais lui hurler de rester, de poursuivre notre route malgré le doute, la peur de la déroute, l'avoir laissé partir sans le maudire et crever de mon besoin de l'aimer, de le retrouver. Avoir accepté son choix, refusé le combat et rester là, sans savoir comment supporter ces moments, sans pouvoir étouffer les tourments. Les secondes passent, silencieuses, lasses, les secondes trépassent mon courage, et désarment mes certitudes. Appréhender ces lendemains difficiles, cette santé fragile, ces envies imbéciles. Attendre, espérer entendre mon portable sonner, espérer ce "mémorial Ok" et comprendre que la sonnerie silencieuse délivrera mes larmes douloureuses. Il est rentré chez lui, sans bruit, je suis rentrée chez moi sans effroi mais où est notre esprit, notre envie? Comment résister au besoin d'aimer, à cette vie amputée du bonheur de l'aimer? Mes mains sur ce levier de vitesse attendent sa caresse, cette délicate caresse qui apaise mon stress. Mon corps allongé recherche ses bras envoutants. Mes lèvres asséchées attendent ses voluptueux baisers; Mes oreilles endormies recherchent les mots de sa vie. Mes yeux absents scrutent un horizon sans son visage charmant. Tout chez moi l'implore et déplore l'immensité laissée par cet amour dévasté. Mon coeur se meurt des pleurs qui se taisent, mon âme me condamne à une vie d'hypocrisie et le silence s'avance, son absence me hante et me perd dans un odieux univers, dans l'espoir de le revoir. 
Il me manque. Je ne cesse d'espérer un signe, un mail, un appel, un message. Rien, le vide, l'oubli déjà. Rien et ce rien qui me détruit à petit feu, qui me tenaille et me laisse loin de ces copies sans intérêt. Rien, je ne supporte pas ce rien, j'ai tant besoin du lien. Je ne trouve pas les mots pour exprimer la douleur qui me condamne, je ne trouve pas les mots qui pourraient expliquer le mal qui émane de cette décision que je ne saurai accepter. Il me manque et je laisse les images m'enfoncer, le doute me dévaster, il me manque et je vais devoir vivre sans ce bonheur d'aimer. Bien sûr, il me reste le bonheur d'être mère mais être mère près de lui aurait été un bonheur accompli.
Alprazolam, me permettras-tu de résister, de supporter ce mal, cette douleur, cette impression d'inutilité?
Me taire et le laisser amère avoir bousillé mon rêve de partager sa vie. Me taire et le laisser reprendre sa vie, comprendre son envie de rester chez lui, comprendre qu'il l'aimait trop pour supporter ses maux, qu'il ne m'aimait pas assez pour me laisser rêver.

Dimanche 10 mai 2009 à 20:50

Il est des moments hors du temps que l'on voudrait figer, que l'on voudrait ne jamais oublier; il est des moments qui vous font tellement vibrer que vous ne pouvez les associer à la réalité. Je viens de passer de ces moments magiques, féériques où tout vous semble possible, accessible, où votre vie devient paisible. Passer ces 3 jours avec lui, juste pour ces deux nuits dans ses bras, ça valait tout l'or du monde, mais partager ces trois jours à ses côtes; à marcher, rire, l'écouter, ce fut une merveille, une insoupçonnable félicité. 3 jours inoubliables, extraordinaires; tout fut parfait, trop parfait. Des éclats de soleil aux couleurs verdoyantes, des chants envoûtants aux senteurs délassantes, des sourires accueillants aux rires éclatants.
Bien sûr, vendredi, le départ fut tendu, crispé mais très vite il s'est détendu parce qu'il a compris que je ne l'empêcherais de retourner chez lui quelques heures pour faire croire qu'il était là-bas. Me rappeler tous ses appels pour trouver un endroit où dormir, cette volée de cloches pour un bonjour sans accroche et se retrouver par hasard finalement dans ce havre où l'on pouvait s'unir, où l'on pouvait s'aimer dans un cadre rêvé, une ferme enchantée. Cette table partagée, ces soins pour ce doigt blessé, cette balade près des parapentes et cette heure debout, adossée dans ses bras tendres et délicats. Ces deux heures solitaires où j'ai lu sans m'en faire, me rappelant que le morpion pouvait être drôle, espérant avoir surpassé l'andouillette, regrettant juste cette petite diète. Cette nuit de folie où j'ai aimé faire l'amour avec lui et ce petit-déjeuner que j'ai enfin dévoré. Il y eut ce lendemain en ces roches d'Oêtre. Merveilleuse balade, fous-rires répétés. Errer à la recherche de quelques mets et entrer dans cette boulangerie d'une autre ère, sillonner sans s'en faire et finalement partager ce repas en ce Palm Beach inclassable; son hôte agréable et ce billard déchaïné à la victoire volée pour un ballet euphorique, cette balade romantique. Ecouter le silence, se serrer, se lover, entrelacer nos doigts et profiter de ces bois, de cette sente à l'issue incertaine, vers une ville trop bruyante, trop brassante, loin de notre envie de sérénité. Ce nouvel hébergement tout en paradis, ces couleurs éclatantes, ce soleil qui luit et toujours l'aimer et l'aimer toujours plus. S'épancher quelque peu, confidence sur l'oreiller, désir émoustillé, être heureux, être gais. Et cette matinée comme un luxe partagé, cette terrasse ensoleillée, ce silure croisé comme un écho éclairé, nos trop belles larmes, ses trop belles paroles et cette séparation pour une fin sans raison. la Touraine semble loin, la Touraine semble terne au regard de ces jours lumineux et superbes; le bonheur était tout près, on l'a happé, enfermé dans nos corps, dans nos sourires et nos soupirs, le bonheur était près, on l'a apprivoisé pendant ces trois jours de liberté, trois jours où tout semblait permis grâce à cet incognito exquis
3 jours merveilleux et la certitude que le retour chez moi sera facilité

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