Samedi 30 janvier 2010 à 19:19

Je m'étonne de ce que tu me rends capable de faire, je m'étonne de ce poids qui a subitement quitté mon esprit, je m'étonne du bonheur que tu me procures, je m'étonne de me sentir si bien malgré tout.
JE reviens ici quelquefois et je me rappelle que tout n'est pas rose, que ta vie est devenue très compliquée mais je me dis que parfois le bonheur s'impose et que la douceur devient réalité.
Je suis heureuse d'avoir retrouvé cette sérénité, cette liberté de mouvement, ces bonheurs de petits moments.
JE sais que tu finiras par partir mais je ne me fixe plus là-dessus. Je ne peux rien contre cela, je peux juste emmagasiner le plus de bonheur possible, le plus de force pour tout supporter.
AUjourd'hui, je te mets sans pression, je te laisse vaquer à tes occupations et vaque aux miennes comme je le dois. PArfois, nous nous réunissons et c'est un bonheur pour moi. J'aime te sentir à mes côtés, j'aime t'écouter, j'aime travailler dans ce bureau où tu es. Bien sûr, j'aime aussi tes baisers, tes caresses électrisées, j'aime ton corps et ce sexe encore et encore. Jamais je n'avais été comme ça, jamais je n'avais tant aimé faire l'amour comme ça.
Je dépose ici les mots de mes petits bonheur et je n'oublie pas que pour toi, tout n'est pas aussi simple, que les images sont toujours aussi terrible, la culpabilité, compassion toujours à fleur de peau. Je ne peux rien contre cela alors je te les laisse, ne m'impose pas.
Je crois qu'il nous faudrait chacun un chez soi mais je me demande si on ne se retrouverait pas trop souvent sous le même toit.
JE t'assure que dorénavant j'ai retrouvé cet esprit que j'avais avant. Ce bien être de ces moments sans toi, ce bonheur des moments avec toi. Je ne veux plus te phagocyter, juste te donner mon amour et cette complicité qu'on arrive à développer.
Peut-être trouveras-tu peu à peu la force, peut-être pas. Peut-être pourrons nous partir skier ou ailleurS. Peut-être pas. Je laisse aller et me dis que tu m'aimes, que c'est déjà un cadeau merveilleux alors, je r^ve pour deux.
Bonne soirée.

Vendredi 22 janvier 2010 à 21:06

J'ai cru que j'allais m'effondrer, que ce monde j'allais quitter, j'ai cru que je ne pourrais plus vivre, survivre, j'ai cru que ma vie était terminée.
J'y ai cru et puis, je ne sais pourquoi, parce que plus rien ne me permettait de continuer, j'ai décidé de foncer, de frapper du pied si fort que j'allais être obligée de remonter. Mercredi, je lui ai tout balancé, tout témoigné. J4ai enfin osé lui rapporter ma peine, ma douleur, ma rancoeur. J'ai enfin pu lui affirmer que je détestais ce qu'il faisait et j'ai hurlé. J'ai hurlé et j'ai décidé de tout quitter et ... de rester.
J'ai quitté mapeine, mon chagrin, ma douleur; j'ai quitté la haine, la rancoeur et l'aigreur; j'ai quitté le poids, l'insupportable incertitude; j'ai quitté ce qui m'empêcher de rester debout et j'ai décidé d'aller bien.
J'ai décide de ne voir que le bon côté des choses, de ne plus me laisser enfermer par la peur et la tristesse. J'ai décidé de changer mon point de vue, j'ai décidé de voir le bonheur au coin de la rue. Parce qu'au plus fort de ma peine, quand la douleur devenait insupportable, j'ai senti ses bras autour de moi qui me serraient si forts que cet amour là n'est pas mort.
Jamais il ne pourra aller bien mais ce n'est pas pour cela que je dois aller mal; jamais il ne pourra faire de projet mais ce n'est pas pour cela que je ne dois plus rien faire; jamais il ne pourra se libérer mais ce n'est pas pour cela que je dois vivre enfermé. Je l'aime, c'est ma force, mon énergie.
Alors je vais lutter et avant tout lutter contre moi-même, contre ma mauvaise humeur, contre cette image si mauvaise que j'ai de moi, contre cette certitude que je ne vaux rien. Je vais lutter et me reconquérir MOI, reconquérir pour envie de rire, de vivre, d'exister. Je vais me retrouver pour me donner la force de tout affronter, pour me donner la force de vivre, pour lui donner la force de m'aimer. Je vais vivre parce que c'est la meilleure manière de résister, je vais vivre parce que je l'ai très souvent à mes côtés, je vais vivre parce que je n'ai aucune raison de ne pas être gaie.
Arrêtons les lamentations, les larmes à répétition, arrêtons les scénarios bidons, les peurs sans raisons. Arrêtons. Aujourd'hui, je suis la maman de 3 filles exceptionnelles, rien que cela devrait suffire à mon bonheur. Ce n'est pas le cas parce que je n'ai vu que le manque, or, il n'est pas en manque; il est là, dès que j'ai besoin de lui; il est à mes côtés de nombreuses nuits; très souvent il me sourit, me serre dans ses bras, me chérit. Fini de me demander s'il va me quitter. Cela fait deux ans que l'on essaie, en vain. Inutile de hurler sur ces lendemains qui pourraient arriver alors qu'aujourd'hui est ce que je souhaiterais. Oui, il a mal, il ne parvient pas à vivre mais comment peut-il se sentir bien quand il me voit si mal. Il a déjà fort à faire par ailleurs; il est là, à moi de le voir. Il avait beau me le répéter mais je n'arrivais pas à le voir. J4avais toujours l'impression que c'était le hasard, un pis aller mais non! Il a quitté son foyer parce qu'il ne pouvait pas me voir partir, il a pris cette maison parce qu'il allait pouvoir m'accueillir, il a cessé son union parce qu'il a voulu nous réunir. Oui, il ne peut pas, il n'y arrive pas mais ce n'ets pas à cause de moi. A moi de lui laisser du temps, de l'espace, des moments voraces où il peut être seul sans tourment. A moi de vivre pour ne pas en être dépendant, de vivre non pas à ses dépends mais avec lui comme amant.
Peut-être que l'issue sera vaine, que cette énergie ne suffira pas à maintenir nos rênes mais avec cette énergie là, j'apprendrai à vivre seule, à me construire plus forte et surtout à profiter de tous les moments qu'il m'apporte, toute l'envie qui me réconforte.
Alors, peut-être ira-t-on un jour skier ensemble, peut-être franchira-t-on ensemble les frontières de la Russie, peut-être pas. Mais je veux y croire, je veux y rêver mais en attendant je veux exister.
J'ai tapé du pied si fort que je vais me relever. Il suffit de le vouloir; je ne fais pas la queue pour manger mes spaghettis, je ne me demande pas où je vais passer la nuit. Je suis en bonne santé, mes enfants sont pétillantes et je vis aux côtés de l'homme que j'aime la plus grande partie du temps. Inutile de revenir sur ses horreurs, sur sa folie ou ses tentatives pour nous détruire. C'est à moi d'être forte, à moi d'être capable de ne pas sombrer, de ne pas toujours fantasmer sur ce qu'il pense, dit, fait.
Je l'aime, à priori il ne me déteste pas. On va essayer de vivre avec ça!

Lundi 18 janvier 2010 à 16:25

Je n'y arrive plus, trop dur, trop injuste et surtout trop cruel. Je n'y arrive plus, elle fait de moi une petite vieille. Il est à mes côtés et je toujours peur qu'il s'en aille, il est à mes côtés mais la douleur le tenaille.
Je n'y arrive plus mais je l'aime toujours plus

Jeudi 14 janvier 2010 à 14:13

Adieu la vie, adieu la couleur et les roses, adieu l'amour

Mardi 12 janvier 2010 à 23:41

C'est trop dur, je n'y arrive pas, je ne peux pas voir notre histoire être mise ainsi à la poubelle, je ne peux pas quitter quelqu'un que j'aime et qui me donne tant à rêver;
J'ai envie de mourir, juste envie d'en finir pour ne plus souffrir, tellement souffrir que rien ne parvient à me donner la force, le courage. Dormir pour toujours, m'en aller et les laisser tous tranquilles.
C'est trop dur, trop dur!

Samedi 9 janvier 2010 à 21:23

A quoi bon, toujours pareil. On va mieux, elle appelle, c'est la merde!

Lundi 4 janvier 2010 à 22:53

Je n'ai plus que là pour écrire, pour parcourir les mots, essuyer les larmes, attendre que le calme revienne, l'espoir reprenne, je n'ai plus que là pour tenter de redorer un peu les méandres de cette histoire, de cette banale histoire d'amour qui devient trop souvent une bataille de larmes.
Pourquoi suis-je tombée amoureux de celui-là qui ne voulait de moi, qui ne pouvait qu'activer ma flamme mais ne pas l'assumer. Activer ma flamme au point de brûler la vie qui était mienne, attiser si bien le désir qu'il n'était plus que pour lui, qu'il ne voulait plus personne d'autre que lui.
Pourquoi suis-je tombée amoureuse à en crever, à ne plus pouvoir assumer ce quotidien que j'assumais pourtant si bien. La tête sur les épaules, les épaules larges, n'est-ce pas ce qu'on a toujours dit de moi. J'étais celle à qui il ne pouvait rien arriver, celle sur qui on pouvait toujours compter, celle qu'on jalousait presque tant tout semblait lui profitait, à qui tout semblait être aisé. Où est-elle cette personne, où a-t-elle disparu? Aujourd'hui, elle n'a plus personne, elle n'est plus rien sans lui. Lui qui ne voit que ses ans qui s'accumulent, ces années qui jamais ne s'annulent. Lui qui se voit si bein seul, qui se voit si bien sans elle, qui préfèrerait n'avoir rien quitté, qui comprend qu'elle n'est pas suffisamment bien.
POurquoi est-ce cet homme que j'aime et qui me fait rêver, qui me donne envie d'avancer, lui qui ne veut plus aller nulle part, qui ne veut plus qu'un autre départ où je ne serai pas.
Mais voilà, je l'aime, il est tellement pénible, tellement égocentrique, tellement magique, drôle, et tellement excellent amant. Il est celui qui me semble fait pour moi parce qu'il m'oblige à ne plus rien attendre, parce qu'il m'oblige à me dépasser, à ne pas me laisser aller, parce qu'il est capable du meilleur, du pire, il est capable de faire rire alors qu'il vient de me faire pleurer.
Ses bras, ses bras si englobants, ses caresses si apaisantes, ses baisers si frémissants, ses mots si envoutants, et lui qui me rend fière lorsqu'il daigne se présenter comme mon amant.
MA vie pourrait être si belle, elle se transforme en cauchemar. Mais, il est là, si près, si accessible que ses remparts sont trop douloureux parce qu'ils ne sont que ce qu'il veut.
Je l'aime mais il me quitte quand même parce que lui, il ne veut plus aimer.

Dimanche 3 janvier 2010 à 16:43

Toute petite, déjà, tu n'as jamais cru au père Noel, tu voyais bien qu'il n'était pas possible à un simple vieillard de contenter les desiderata de tous ces enfants trop gourmands. Toute petite tu étais déjà trop autonome, solitaire, refusant toujours l'aide qu'on te proposait. Alors, de l'aide on t'en proposa de moins en moins, épatés par tes aptitudes, par ta ténacités; On ne voyait pas que peu à peu, tu creusais ton propre monde, ta propre carapace.
Aujourd'hui, tu as 10 ans et on comprend enfin que tu as besoin de nous, que tu ne peux réussir seule là où tout le monde se fait aider. On découvre tes failles, tes difficultés, on apprend à te connaître et on s'aperçoit que toi aussi, tu as besoin d'être protégée.
Je te promets petite Céliane que je ne vais pas te laisser tranquille, que je ne vais pas te permettre de dériver sur ce fleuve tumultueux.
Je vais m'occuper de toi, petite Céliane, mal sans doute, avec oscillation, mais je vais prendre en charge mon rôle de maman et tu vas redevenir mon enfant.
On a cru que tu étais solide mais tu n'étais qu'une façade, tu te cherches, te perds dans cette famille sans repère. Oui, petite Céliane, tu es encore petite et nous allons t'aider à grandir.

Samedi 2 janvier 2010 à 23:35

Je me sens seule, terriblement seule et je n'arrive pas à faire face. Les vomissements se poursuivent de plus belle, les nausées ne cessent et la boulimie prend parfois la place.
Ce soir, pour la première fois, j'ai ressenti son mépris et je n'arrive pas à encaisser.
Hier, déjà, j'avais cette boule qui m'oppressait parce que je réalisais tout ce que j'avais perdu, tout ce que je ne connaîtrai plus jamais. Seule, avec ses trois filles que j'aime tant et avec celui qui m'a entraînée vers cette folie, loin, trop loin et sans un mot, un signe. Le vide est devenu si intense qu'il s'est transformé en angoisse, en crise de larmes que seule sa voix eût pu effacer s'il avait été là. Mais le téléphone a sonné dans le vide, seul le répondeur faisait écho à mes sanglots.
Rien, je ne suis plus rien et je ne peux plus rien vide. Je m'enfonce dans cette vie qui n'en est plus une, dans ces faux-semblants qui ne me permettent plus d'exister. Je me coupe de ma famille parce qu'elle ne peut comprendre, je ne peux entreprendre parce qu'il ne peut me suivre, parce que je n'ose pas.
Je vais mal, mon corps me le rappelle et je vais devoir, de nouveau aller voir un médecin.
Ce soir encore, je l'attends, je l'espère mais ce soir encore, il n'est pas là!

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