Mercredi 28 novembre 2012 à 16:07

Plusieurs jours que ça dure. CA devient doux, ça devient fort.
J'ai tellement eu l'habitude que la pente soit raide que j'attends l'entourloupe.
Et pourtant, il est là, simplement, je vis, simplement, je souris et vais bien.

Rien n'est réglé, les problèmes demeurent mais il m'aide, me soutient, m'encourage et tout me semble possible.

Je souffle, savoure et peux enfin profiter d'elles!

Mais pourtant, je ne peux m'empêcher de ressentir cette fragilité, cette instabilité. Il suffira d'une nouvelle crise de sa part, il suffira d'un nouveau faux-semblant, de nouvelles interprétations erronées. Tout peut très vite basculé. Parce qu'on a fait du mal, parce qu'on n'a pas su nous sacrifier, parce qu'aimer, ce n'est pas toujours assez.

Dimanche 25 novembre 2012 à 18:43

pourvu que ça dure...

Et si tout était aussi simple que cela. Faire confiance, profiter, oser et aller bien!

Samedi 24 novembre 2012 à 18:59

Ne pas s'enflammer et juste profiter, enfin, de ces quelques jours de sa sérénité. La mienne n'est toujours pas là, la peur est en moi et ses bras bien trop loin de moi.
Mais, depuis quelques jours, le désir revient, les rires se dévoilent et la pression de dissipe.

Combien de temps?

Dimanche 18 novembre 2012 à 10:03

Je n y arrive plus et je crois que cette fois, ça vient de moi. Je ne ressens plus rien, je ne vois plus que ses défauts, je ne parviens plus à oublier le mal qu'il me fait et son égoïsme exacerbé. Je ne parviens plus à rester aimable, cordiale et ne recherche plus sa présence. Je suis obnubilée par mes problèmes, par mes obligations et je ne vis plus avec lui. Depuis jeudi nous n avons pas partagé un seul repas ensemble. D ailleurs, il y a bien longtemps qu'on n a pas fait quelque chose ensemble. Je suis fatiguée tant j'ai mal dormi et cette histoire de course me prend la tête car ça m oblige à quitter mon lit douillet.

Samedi 17 novembre 2012 à 11:11

Il y a quelques jours que je n'écris plus, quelques jours que je me laisse aller parce que je n'espère plus, je n'attends plus rien, je me laisse aller à l'acceptation de l'échec sans chercher à le contrer. Il y a quelques jours que, sans doute sous l'effet des anti-dépresseurs, je ne ressens plus rien. Je me détache de moi et de lui, je le regarde de l'extérieur avec un oeil sans complaisance, avec une critique acerbe et dénué de toute indulgence. Ses actes m'apparaissent dans toute la grandeur de son égoïsme, dans l'immensité de son incapacité à être celui que j'ai aimé.
Il n'a plus envie de me voir, il n'éprouve plus aucun plaisir à être avec moi et profite des facilités qui l'accompagnent. Il refuse tout détail qui lui serait désagréable. Lundi, il était fatigué, il a donc dormi. Il fallait aller à la poste mais il n'y est pas allé, seulement plus tard, trop tard! Il a eu le toupet de raconter à mon voisin les difficultés que je rencontrais, montrant ainsi toutes mes faiblesses, jouant les conciliateurs, pour bien montrer que lui était un type bien. Je sais, on pourrait voir qu'il a essayé de m'aider mais son aide avait été inefficace et il n'a rien fait pour poursuivre.
Je n'appellerai pas le notaire, pas grave, je laisse les choses se dégrader et elles continueront ainsi. A vrai dire, tout cela m'indiffère. Je ne m'occupe de lui, je sais qu'on finira par se séparer et je sais qu'il est une personne incapable de se sacrifier.
Le midi, il mange à la cantine; C'est tellement plus simple, tellement plus accessible. Il sait que je suis seule, mais le stop bar lui est maintenant un lieu désagréable et il considère qu'il ne veut plus y aller. Que ce soit pour moi la seule possibilité de me retrouver avec lui l'importe peu. Ce qui compte, c'est que lui, il soit bien. Moi aussi je vais cesser de songer à lui, je vais cesser de m'organiser en fonction de lui. Lui ne fait que ce qui l'arrange et se moque bien de moi. Il n'y a qu'à voir ces longs jours passés chez sa soeur alors qu'il savait que j'étais au  plus mal. C'est une honte.
Ce matin, alors qu'il ne cesse de se plaindre des réunions, il se rend tout de même à cette remise de diplôme. Pour les élèves m'a-t-il dit d'abord puis pour les collègues. Comme si sa présence avait quelconque importance. Avant de me connaître, il était quasi un étranger dans la salle des profs. Alors, qu'il cesse de me faire croire qu'on a besoin de lui.
Notre histoire est terminée. On ne ressent plus rien l'un pour l'autre. Je vais devenir méchante, je le sais et cela m'est égal. Je suis comme une bête en cage. Les anti-dépresseurs ont ôté chez moi les spasmes douloureux, les angoisses dangereuses; je peux maintenant me reconcentrer sur mon travail, me booster mais je n'ai plus d'empathie pour lui. C'est terrible. Je me rends compte de tous ses défauts, des manipulations, des mensonges et tout cela me rend très amère. Je crois qu'elle a subi tout ce que je subis actuellement et je suis maintenant d'accord avec elle. Il n'aurait jamais dû se protéger ainsi, l'humilier ainsi. Le pire c'est qu'il est convaincu avoir agi pour le bien des autres alors qu'il n'y a que lui qui est protégé, que lui qui aujourd'hui fait tout ce qu'il veut comme il le veut car il a su mentir, tricher, amadouer. Il sait dire les paroles réconfortantes, faire aller les gens très mal pour se donner la possibilité de leur porter secours. Mais quand il faut, lui, renoncer à quelque chose, alors, il freine des quatre fers et s'arrange pour ne pas se ménager.

ce week end, je ne vais pas chercher sa présence, je m'en moque. Je vais aller au ciné avec les filles puis les ramener après manger. Je les ferai manger ici parce que c'est plus simple et je me moque bien maintenant de ce qu'il ressent ou vit. Ce n'est pas mon problème.

Vendredi 9 novembre 2012 à 17:43

Un séjour parisien des plus romantiques gâché par un appel des plus cyniques.
Le sol qui s'ouvre pour accueillir votre détresse et l'impression de tomber chaque jour un peu plus bas.
La solitude et l'impression que plus rien n'est possible entravent chaque geste du quotidien.

Les vacances se referment et la douleur s'ouvre.
J'ai mal, je me sens seule, abandonnée, submergée et la reprise verra mon corps décharné

Dimanche 4 novembre 2012 à 22:41

Que pensez de celui qui part alors qu'il sait l'autre mal, terriblement mal?
Que pensez de celui qui poursuit ses vacances alors que l'autre a besoin de sa présence, de son aide?
Que pensez de celui qui poursuit ses envies sans se soucier des problèmes de l'autre?

Peut-on dire "je ne peux rien faire d'autre" quand on a choisi de partir?
Peut-on dire "parce que j'ai envie" alors que l'autre subit un dommage dont on est en partie responsable?

Peut-on considérer comme injuste de partir 10 jours alors que l'autre est bloqué, surmené, écrasé par les responsabilités, les ennuis, les obligations.
Peut-on considérer comme normal de laisser ainsi quelqu'un dans le désarroi et ne donner que comme raison "je suis navré de ne pouvoir t'aider davantage mais j'avais envie".

Tu ne peux rien faire d'autre mais tu pouvais aussi rentrer et assumer!

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