Vendredi 30 novembre 2007 à 19:10

je croyais l'avoir complétement oublié, être guérie. 1 heure a suffi pour que se ranime le désir. Il joue avec moi, a compris ma situation mais il ne peut me donner ce que je ne peux lui offrir.

Il a même annoncé notre séparation, se gaussant de la garde de nos enfants.

Il a ri de ses jouets très spéciaux!

Je deviens une niaise, sans répondant ni personnalité...

Si j'oublie ma douleur, j'ai passé une très agréable heure.

Jeudi 29 novembre 2007 à 16:53

Passez 6 heures à ses côtés et se rendre compte que je ne suis rien.

Le regarder, l'écouter, l'espionner et ne rien ressentir.

Si l'autre n'avait pas été là, peut-être cela aurait-il été différent?

Rien et aucune sensation.

Je guéris peut-être.

Jeudi 29 novembre 2007 à 0:11

Retour de projection. Logorrhées suffisantes. Bozon et ses tics de langage.

"J'ai beaucoup aimé ce film", alors pourquoi moi ai-je manqué le train?

Je n'ai pu me séparer de cette douleur lancinante, de cet effleurement, de ce geste interdit sur son épaule.

Je n'ai pu me séparer de notre jeu de rôle.

Et pourtant, j'ai aimé Sylvie Testud, salivé Pascal Greggory mais il m'a manqué le rêve...

Mercredi 28 novembre 2007 à 19:02

Effleurer ses doigts, ressentir sa peau, écouter ses soupirs.

Supplice de la promiscuité.

Supplice de son amitié. S'il savait...

Hasta manana!

Mercredi 28 novembre 2007 à 4:31

Se retrouver au même endroit, sans lui, à parler de lui: la baudruche s'est dégonflée.

Verbaliser mon désir m'a permis de le ridiculiser.

Merci à vous de m'avoir invitée, de m'avoir fait rire et surtout de m'avoir fait comprendre la stupidité de ma démarche.

Mon esprit s'est calmé.

Mardi 27 novembre 2007 à 14:44

Passer quelques moments avec eux, en toute sympathie mais se dire que c'est pire car la réalité éclate en pleine face, tel un éclat de verre.

Rien. Nous n'avons rien.

Espérer du double sens à ses remarques mais, rien, rien ne nous lie.

Se rendre compte qu'on l'exaspère parce qu'on exagère, parce qu'on est trop mièvre.

OUBLIER! Je voudrais, je devrais, je dois l'oublier.

Surtout que rien ne le distinugue, rien ne le supériorise.

Pourquoi lui, c'est ridicule!

OUBLIER! L'ecrire, le dire, le crier, cela suffira-t-il pour l'oublier.

Je dois reprendre ma vie, stopper la pause, reprendre notre harmonie, éviter l'ecchymose.

Y penser encore et encore. Envie de le crier à la terre entière et se taire pour ne pas paraître stupide.

Envie de le dire, de l'écrire même si ce n'est pas vrai: M..... , .. .'....

Mercredi 21 novembre 2007 à 20:04

Je me reprends à divaguer, à attendre sans fin la réception d'un message, de son message...

Quelle folie, quelle naïveté!

Je voudrais pouvoir manipuler mon esprit pour qu'il oublie, pour qu'il l'oublie.

Un geste, une remarque, un regard ou un mot. Tout devient symbole, prétexte à la déraison.

Double vie portant mon nom, ta musique m'entraîne dans une mélancolie passive. Mes gestes sont sans saveur ni activité. Je ne connais plus la sueur, ne sais plus aimer.

Mes gestes ne connaissent plus la saveur du travail, de la routine.

Mes gestes n'ont plus de saveur ni d'utilité.

Ces gestes me renvoient à ce clavier, à ces mots affichés.  Mots qui ne me sont pas destinés et dont j'abuse pour exister.

Je me reprends à divaguer et je sais que rien n'est vrai.

Lundi 19 novembre 2007 à 17:39

Jai juste envie d'écrire. Cela ne devrait pas poser de problème et pourtant je ne sais pas trop ce que j'ai envie de dire.

Transmettre, communiquer tout en faisant semblant de se taire.

Frapper les touches, les caresser ou bien les frôler, les massacrer.

Les mots ne me viennent pas, je n'ai jamais su écrire. Mon français est médiocre, sans couleur, sans finesse. Ma culture est celle des magazines féminins.

je peux faire illusion, hélas! Illusion romanesque mais illusions perdues.

Mettre cet article en ligne pour ne pas oublier que l'écriture, quelle que soit sa nullité est une catharsie, une biafine pour plaie brûlante. L'écriture, une échappée qui ,même lorsqu'elle n'est pas belle, développe la capacité à exprimes, à expulser. L'accouchement se révèle fort difficile, le nouveau-né peu attirant ni prometteur mais la délivrance est réelle.

Pourquoi publier? Ecrire ne suffit-il pas? La publication ajoute-t-elle, apporte-t-elle une dimension supplémenatire? Même une publication sans lecteur?

Publier pour garder une trace? Pour se relire en oubliant que l'on est l'auteur de cette niaiserie? Pour mettre de la distance,

Publier pour être lue, démasquer...

Jamais personne ne viendra lire cet écrit et me reconnaîtra. je n'existe pas, je ne suis pas celle que l'on croit. Celle???

Je ne cesse de taper, est-ce le geste?telles ces cigarettes qu'on ne peut cesser de consumer alors que la nicotine coule déjà dans nos veines. Est-ce le toucher telle une caresse qui jamais ne devrait cesser? Est-ce simplement cette résistance, cette sensation d'existence sans distance?

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