Mardi 31 mai 2011 à 23:05

Tout est fini entre nous, plus de flamme, plus de complicité, plus l'envie d'être ensemble. Je ne l'aime plus. Il me séduit encore parfois mais je suis devenue froide, terne, indifférente à sa présence. Finalement, il n'y a plus que l'idée qu'il puisse retourner là-bas alors que je me retrouve dans la merde qui me touche mais je sens que ce n'est pas la même chose qu'avant, le même cataclysme. Je suis maintenant pragmatique. Je ne vais pas pouvoir assumer financièrement l'achat de cette maison et j'estime qu'il est en partie responsable de ce problème et je souhaite donc qu'il participe aux efforts inhérents à ce projet.
Parce que, oui, il y a ce projet. Un projet qui pourrait être très enthousiasmant s'il n'y avait pas ce problème d'argent. La maison convoitée est belle, conviviale et offre l'apparence d'un havre de paix. Cette pour le moment elle n'a ni toilettes, ni douches mais les travaux viendront à bout de ce problème. Le seul os c'est l'argent, l'argent que je n'ai pas et que je n'aurai jamais puisque je vais devoir m'endetter encore plus. Un projet bien compliqué puisque il m'a obligée à déclarer ma situation, à l'assumer au moment même où elle devenait inexistante, lâche.
Il est actuellement au téléphone, avec ses copains de Nantes comme il dit. Une fois de plus, il s'est enfermé dans la cuisine afin que je n'entende pas ce qu'ils se disent. Sans doute décidera-t-il de quelque organisation, sera-t-il de nouveau absent pour les voir malgré mes aveux, malgré la douleur que cela représente. Parce que je ne le supporte pas, je ne l'accepte pas qu'il tolère que l'on me méprise ainsi. Ces gens dont j'ai lu la prose et qui me rappellent qu'ils ont tout fait pour me voir disparaître, qu'ils l'ont soutenue malgré ses atrocités. Je ne le supporte pas mais, dorénavant, ça glisse sur moi car je me rends compte que ma vie sans lui me semble plus tranquille

Lundi 23 mai 2011 à 21:44

qui appeler? Personne. Personne à qui parler, personne pour me permettre de m'en sortir. L'entendre hurler et ne pouvoir rien faire, sinon partir et le laisser, sinon me bousiller pour que lui aille mieux. Je ne peux pas, c'est impossible.
DE toute façon, il ne se rend pas compte qu'il entre dans son jeu. Je vais encore passer une soirée pourrie, encore passer des heures à attendre, à me faire insulter, à ne pouvoir rien faire.
Elle ne le laissera jamais, elle ne voudra jamais le laisser. C'est ainsi. Je pourrais moi aussi lui écrire mais ça ne servirait à rien, ce serait parfaitement inutile.
Force est de constater que lorsqu'elle le revoit, c'est de pire en pire mais je n'ai pas le droit de le dire. J'ai juste le droit de me taire et d'encaisser ses colères, ses reproches.
Je vais acheter un bien pour lequel je n'ai pas les moyens, dans lequel je ne veux pas vivre. Je fais semblant, c'est dur.

Samedi 21 mai 2011 à 23:11

Il y a un moment où l'on comprend qu'il n'y a rien à faire, que la violence et la haine règneront toujours et qu'il sera impossible de changer quoi que ce soit. Quelle bêtise. Comment peut-on ainsi s'humilier et ne pas comprendre la volonté de l'autre.
Elle ne le laissera jamais tranquille et il aura sans cesse peur, il ira toujours mal.
Elle ne peut pas accepter qu'il m'aime et elle travestira sans cesse la vérité pour ne pas l'admettre.
Et pourtant, pendant l'espace de quelques heures, il a rêvé, il m'a laissé envisager la possibilité d'un amour et d'une vie commune.
Je ne lutterai plus, je la plains et me demande ce qu'il a fait pour engendrer cela.
Il se laisse traiter comme un chien comme il l'avait fait en ce jour du mois d'août.
J'ai honte de le voir traité ainsi, honte qu'il ne songe qu'à me protéger et non à se défendre.
elle ne nous laissera jamais tranquille et aujourd'hui je remercie "le ciel" de n'avoir pas les filles car j'aurais détesté qu'elles assistent à un tel spectacle.

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