Lundi 30 juin 2008 à 18:01

Aimer à perdre la raison, Aimer à n'en savoir que dire...

Pourquoi chercherais-je d'autres mots, certains l'ont déjà si bien écrit? Pourquoi notre histoire est-elle aussi banale et pourtant si compliquée? Pourquoi y a-t-il un âge pour avoir le droit de s'aimer? Pourquoi doit-on faire du mal pour avoir le droit d'être ensemble? Pourquoi n'est-on pas capable de profiter des moments qui nous sont donnés? Pourquoi ne peut-on pas oublier que l'on doit se séparer? Pourquoi ne peut-on pas cesser de s'aimer? Pourquoi ne peut-on pas cesser de se toucher?

Et maintenant, qu'allons-nous faire? Nous ne pourrons jamais profiter de tout. Nous ne pourrons jamais nous dire que les méchants, c'est pas nous. Nous ne pourrons jamais nous construire une autre histoire. Nous ne pourrons jamais? A toi de voir.

Tu restes ma pépite mais j'ai tendance à protéger mon regard de ton éclat, à assombrir tes pensées pour ne pas me désarmer.

Dimanche 29 juin 2008 à 15:33

Lui écrire: Impossible

Lui parler: Impossible

Le voir: Impossible

INSUPPORTABLE

Samedi 28 juin 2008 à 17:59

De la difficulté du choix quand on ne peut avoir la réalité qu'on désire. Le comprendre mais ne pouvoir accepter cette frustration à laquelle il m'expose. Ne pouvoir d'autant l'accepter qu'il ne la subit pas puisqu'il s'accorde, sans moi, quelques doses.

Ne pouvoir accepter cet asservissement auquel il m'oblige,  à l'affut d'un moment, entravant mes mouvements. Le comprendre mais souhaiter que davantage il s'organise pour que de moins en moins je tétanise.

Ne pouvoir se résoudre à ne plus l'embrasser, le toucher, lui parler, à ne plus ressentir ce lien qui nous unit.

De la difficulté du choix quand on n'a pas le droit de l'aimer simplement, de l'aimer tout le temps.

Il me dit la difficulté d'accepter ces années qui nous séparent, d'assumer le regard des autres, la peur de ne "pas être à la hauteur". Je le comprends, moi-même me pose ces questions sur la sociabilité de notre relation. Mais, ce refus nous mène à notre perte, pas de temps, pas d'endroit pour vivre ce qu'on ressent, ce qu'on désire, pour être amants. Ce mot si souvent galvaudé me semble si adapté que je voudrais pouvoir le faire exister. Alors, il reste. Il pourrait partir, sans me rejoindre mais il reste, entravant ses gestes, m'obligeant aux restes, aux miettes.

Ecrire ces quelques lignes et entrevoir la nécessité d'une séparation pour être de nouveau disponible, pour éclairer l'horizon. Mais préférer ne plus le voir du tout parce que je ne le vois pas assez est au-dessus de mes forces. Entrevoir cette possibilité m'entraîne vers un gouffre dans lequel j'ai peur de sombrer.

Procrastination!

Samedi 28 juin 2008 à 8:12

Les vapeurs de l'alcool pour oublier qu'on s'enfonce, qu'on s'effondre.

Discuter avec elle pour trouver des réponses.

Aller tellement mal que tout semble vous combattre.

Le vouloir lui alors qu'il ne le veut pas.

Vendredi 27 juin 2008 à 14:35

Où est-il? Que fait-il? Malgré la rupture, je n'arrive pas à le sortir de mon esprit. J'ai besoin d'un mot, d'une présence mais dorénavant, seul le silence fera écho. Je sais que je le quitte douloureusement, malheureuse. Et pourtant, malgré cet amour que je lui porte, je dois le quitter, il n'y a que moi qui puisse le faire. On ne se reverra plus. Il me restera le sentiment d'un amour perdu, d'une histoire inachevée. Je ne suis pas sûre de m'en remettre mais, de toute façon, il m'était impossible de poursuivre ainsi. L'impression qu'il m'a menti, trahie, m'aide parfois à accepter ce vide qui m'envahit.

Maintenant, je peux, sans peine  dévoiler mon amour. Je l'aime parce il m'apportait la folie que j'avais perdue; la force qu'il me manquait, la solidité que je n'avais pas; je l'aime parce que sourire me semblait évident lorsque j'étais avec lui; parce que sa présence m'apportait cette douceur, cette chaleur, ce bien être, une certaine idée du bonheur. Je l'aime parce que je crois qu'il avait besoin de moi, que je lui étais bénéfique...

Je le quitte et je sais qu'il restera chez lui, qu'il m'oubliera comme on oublie un chagrin. Il voulait tout faire pour rester chez lui, il a tout fait, même me briser. Depuis deux jours, je ne mange plus parce que tout me dégoûte. Je ne peux en parler, j'ai honte alors je dois tout garder. J'ai honte de l'avoir entraîné vers une telle perversion, de l'avoir entraîné vers un avenir qu'il ne voulait pas, qu'il ne souhaitait pas, j'ai honte de lui avoir fait partager mes obsessions, mes désirs, mes illusions. J'ai honte de n'avoir pas pu comprendre toutes ses actions, de ressentir ce dernier aveu comme une trahison. J'ai honte d'être aussi faible, de baisser les bras, d'oublier mes émotions.

Personne ne me donnera de ses nouvelles. Manu va partir, lui seul aurait pu me raconter ce qu'il faisait, me dire ses sourires, ses "méfaits"... Après tout, il vaut mieux que je ne sache pas, je ne suis pas sûre de supporter ces nouvelles-là. Cette séparation m'est douloureuse mais je crois qu'elle lui sera profitable. A nouveau, il va pouvoir faire des projets, rire, voyager: Londres, la Grèce... Je me dis que, grâce à moi, il a retrouvé une certaine confiance en lui, une certaine assurance qui lui a évité l'impuissance, une certitude de sa séduction.

Quant à moi, mère absente et prof pitoyable, je vais tenter de faire semblant, de me concentrer sur ceux qui restent, mais je n'ai jamais été douée, même avant. Je vais devoir me battre pour ne pas sombrer davantage, pour trouver de l'énergie et apprécier cette nouvelle vie. Mais, sans lui, elle me semble si terne, si creuse. Cette rupture me semble la pire décision que j'aie prise, une auto-destruction.

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Jeudi 26 juin 2008 à 22:00

Tu me l'as dit tellement de fois que maintenant, j'ai du mal à y croire. Est-ce parce que c'est si difficile que tu retrouves ses bras, que tu lui répétes les mêmes mots que tu me sussures sous les draps? Est-ce parce que c'est difficile que tu as retrouvé cette verve, cette puissance que tu croyais perdue mais qui t'est revenue? Comment puis-je maintenant te faire confiance? Comment ne puis-je pas me demander si tu mens, si tu ne simules pas une fois de plus?

Cet après midi difficile te mènera où tu le voudras, pour une fois tu choisiras, à moins que je ne choisisse pour toi.

J'ai écouté "j'espère", j'ai entendu notre histoire mais elle ne raconte pas la fin, elle ne m'aide pas à y voir.

Il est parfois des situations qui vous dépassent tellement que vous n'avez plus de raison, plus de discernement. Il est parfois des réalités qui vous semblent de tels carcans que vous ne pouvez que vous en éloignez, qu'elles ne vous paraissent loin de toute probabilité.

Le regarder, lui sourire et le charmer, être charmée. Vouloir qu'il me désire autant qu'il est désiré mais devoir le laisser partir pour regagner son foyer. Est-il envisageable de modifier sa vie, de vivre sans se sentir coupable quand on a tout détruit. Est-il possible d'être heureuse sans lui ou sa présence est-elle si indispensable qu'elle définit ma vie? Toutes ces questions ressassées auxquelles personne ne peut répondre, tous ces doutes, ces projets qui nous rendent sombres. Comment va-ton s'en sortir? Qui va nous aider? Les vacances, l'été suffiront-ils à nous désunir?

Je voudrais que tout soit aussi simple que pour cette souris qui erre, qui se balade insouciante, inconsciente des dangers, mue simplement par le principe de survie, par la fronde de la nécessité. Je la crains, elle me procure des frissons, je la regarde cependant par peur de la perdre de vue. Le voir, c'est la maîtriser, c'est savoir où elle est. Ne plus la distinguer, c'est l'imaginer, la percevoir dans des lieux habités. L'imagination est parfois cruelle car elle met en commun des faits qui n'y sont pour rien. Parce qu'elle peut prévoir le pire m^me lorsqu'on vit le meilleur, l'imagination nous chavire et nous incité au leurre, nous trahit et combat le bonheur.

Jeudi 26 juin 2008 à 21:36

Un aveu douloureux, un aveux malheureux, un aveu qui vous brise. Mais pouvait-il en être autrement, ces mots ne le disaient-ils pas implicitement: bigame, tout pour rester. Que pouvait-on imaginer d'autre que cet aveu dévoilé?

Qu'est-ce que ça change? Son image se couvre de nuage, il n'est plus simplement torturé, il devient vil, calculateur et destructeur. Cette image restaurée pourra-t-elle permettre de me changer, de faire évoluer ce que je ressens, ce que je désire?

Mon image est dévastée, ma perception de moi, dévalorisée, réduite à la merde des trottoirs, celle dont on se débarasse, celle qui vous gène. Ma vie devient tourmentée, les jours comptés pour que je puisse longtemps résister.

Et pourtant toujours vouloir le revoir, y penser, en rêver, le désirer? Ne suis-je tellement rien que son aveu ne change rien?

Aujourd'hui, le quitter? Peut-être, pour lui, pour elle et peut-être aussi pour moi. Pour lui, parce que je ne supporte plus de le voir souffrir, de le voir malheureux à l'idée de choisir, pour elle parce qu'elle n'avait rien demandé, parce qu'elle était persaudée d'être passionnément aimé et pour moi, parce que je ne vis plus, parce que d'attendre toujours, ma vie ,n'existe plus.

Aujourd'hui le quitter? cette idée me dérange, me démonte, me détruit. Parce qu'il est comme une évidence, parce que notre nous me transporte en transe, parce qu'ensemble vivre devient fou, vivre devient doux, vivre devient nous. Ne pouvoir le quitter parce que le vide et le néant m'entraînent, parce que ses mains m'enchaînent à cette délicieuse complicité.

Et pourtant, savoir qu'il faut choisir, qu'on ne peut laisser la situation s'établir, qu'il nous faut cesser d'osciller, de ne pas décider. Alors, demain, je prendrai la décision qu'il convient, qu'il faut, demain nous choisirons quelle conclusion donner à cette union.

 

Lundi 23 juin 2008 à 23:23

Le week end  terminé: reprendre la valse des cours, des horaires de détours, des rendez-vous trop courts.

Le retrouver, l'étreindre et vouloir le garder. Jouer à l'indifférence mais ne plus maîtriser le silence, l'absence et briser la romance avec des larmes de violence.

Ne plus accepter l'échéance, les règles du jeu changent, l'amour frappe la cadence et le désespoir danse.

Savoir pourtant que son choix est clair, que ne dure que l'espace de quelques verres, son envie de poursuivre la fièvre.

Le savoir mais l'ignorer, ne pouvoir résister à l'envie, aux baisers, ne pouvoir s'empêcher d'y penser, d'en rêver. Le savoir mais le taire pour que se développe cette douleur amère d'une liaison passagère.

Samedi 21 juin 2008 à 21:44

LEXOMIL

                       WHISKY

                                                 NICOTINE

Peu importe l'ordre, vous gagnez à tous les coups

PERDU

Des larmes, des cris, sombrer toujours plus bas

Samedi 21 juin 2008 à 15:28

Aujourd'hui l'été, youpi, le soleil brille, les oiseaux chantent et s'amorcent la ligne droite vers les vacances. Tout le monde attend les vacances, tout le monde rêve de se retrouver chez soi à lézarder sur sa chaise longue, un bon roman sous le bras. Tout le monde rêve de plage, de balades, de retrouvailles entre copains. Tout le monde, alors pourquoi pas moi?

Alors nous sommes le 21/06, c'est l'été: youpi?

21/06: J-10 avant la fin. Compte à rebours de malheur. C'est l'été, l'annonce d'un été pourri, sans lui, sans envie.

Alors nous sommes le 21 juin et je déteste ce que ça signifie! Parce que ce soir pas de fête de la musique, ne pouvoir aller les retrouver malgré leur invitation, ne pouvoir sortir malgré la chaleur qui attire et la liste et longue car je crève, je me détruis à petit feu avec ces cigarettes que j'aspire par dizaine, avec ces calmants que je prends à la chaine, avec ces maux qui se déchainent parce que sans lui, il ne me reste que la folie.

Jeudi 19 juin 2008 à 22:52

Il suffirait de presque rien pour que l'on affiche au grand jour ces sentiments qui nous tourmentent, il suffirait de presque rien mais il y a ce presque qui change tout. Il nous a fallu ces heures douloureuses pour mettre à plat notre relation, il nous fallu ces explications houleuses pour apaiser la situation.

Il suffirait de presque rien mais cela ne suffirait pas car tu n'auras jamais la force et le courage d'accepter ton âge, de croire en notre sillage et espèrer d'autres rivages.

Suffira-t-il de beaucoup de temps, de verres et de larmes pour accepter cette fin proche, ces vacances inévitables? Il me faudra beaucoup de force pour lutter contre le vide, pour ne plus serrer les dents. Te faudra-t-il autant de force pour taire tes sentiments, pour te persauder que l'amour n'aurait pas tenu longtemps?

Suffira-t-il de beaucoup de temps pour oublier une telle année, pour oublier qu'on s'est aimé, pour laisser place à d'autres baisers? Il nous faudra beaucoup de temps pour nous remettre moralement. Il nous faudra beaucoup de temps pour ne plus désirer être amant.

Mais aujourd'hui, pas de futur, pas de présent, que ce passé qui me rend blème, que tes baisers qui me reviennent, que tes mains qui me déchaînent. Aujourd'hui, ma vie est sans appétit, plus de volonté de continuer, plus de force pour avancer. Aujourd'hui, pour la première fois, j'ai l'impression de sombrer tellement bas que je ne pourrai plus remonter. Aujourd'hui, j'ai l'impression d'un grand gâchis et je t'en veux de m'avoir trahie, de ne pas m'aimer assez, de ne pas avoir assez de folie, de ne pas oser le pari de la vie.

Jeudi 19 juin 2008 à 17:52

Il suffirait de presque rien pour que l'on affiche au grand jour ces sentiments qui nous tourmentent, il suffirait de presque rien mais ce presque change tout. Il nous a fallu ces heures douloureuses pour mettre à plat notre relation

Mercredi 18 juin 2008 à 6:46

Il est celui que je n'attendais pas, il me donne un rôle que je ne cherchais pas et pourtant, il m'est devenu ce que je souhaite le plus au monde.

L'amour peut-il se vivre au quotidien, doit-il signifier vivre ensemble? tout mettre en commun?

Aimer donne-t-il tous les droits, permet-il toutes les folies, donne-t-il suffisamment d'énergie pour réaliser ses envies.

Aimer détruit-il tout principe de réalité: quitte-t-on ces enfants, sa maison pour suivre une passion qui ne durera peut-être que le temps d'une saison? Oublie-t-on que l'âge nous rattrape rapidement et que deviendront pesantes ces années qui nous tourmentent?

Aimer peut-il durer quelques heures, quelques jours, quelques années, une éternité?

Il est celui que je n'attendais pas mais il est celui qui me ferait commettre cette folie non maîtrisée.

Mais lui que m'a-t-il offert? Quelques miettes de son temps, quelques parcelles de sentiments mais si peu de présent, toujours les yeux sur le cadran; Alors, bon vent? Même si ça fait mal, mais si c'est inuspportable, ne peut se perpétuer cette union amorale car lui, le voit mal.

Lundi 16 juin 2008 à 22:54

Proposer un avenir, c'est naïf, c'est bidon.

Proposer un avenir, c'est mentir, trahison.

Proposons le présent, attendons, attendons.

Proposons le présent, que c'est bon, parfois LONG!

Vendredi 13 juin 2008 à 23:02

Accepter ce qu'on ressent, lui dévoiler timidement, devoir l'oublier pourtant.

Le week end se présente et annonce son absence. Le week end se présente et revivre l'abstinence. Un week end sans chance.

Le week end se présente et la volonté s'absente mais le désir d'aller bien pourra-t-il gagner enfin?

Accepter ce qu'on ressent et vivre cette absence d'autant plus difficilement. Mais ressentir son chagrin et essayer d'aller bien parce qu'on ne peut rien, parce qu'il est si loin, parce qu'il me souhaite allant bien.

Mercredi 11 juin 2008 à 15:27

Pourquoi la raison ne suffit-elle pas à être raisonnable? Pourquoi ne fait-on jamais ce qu'on attend de nous.

Il était là, la chemise légère, légèrement ouverte, une chemise connotant les vacances, le soleil, l'insouciance. Il s'est assis, au loin, le plus loin qu'il lui était possible et il a ouvert sa chemise; pas celle qu'il portait bien sûr, celle qui contenait les fiches que je venais de remplir. Il les a regardées, les a consultées et ne m'a pas adressé un regard, pas un moindre signe, pas le moindre merci, rien. Le regardait, le trouvait charmant, soucieux mais souriant, le regardait puis ne plus supporter la mascarade et quitter la salle. Sans bruit, en douce, seule.

Monter les escaliers par habitude, sans un regard pour les murs, les couloirs, regagner sa salle. Ne pas oublier de laisser la porte entrouverte, espérer sa venue, espérer être vue. La cloche sonne, l'esprit s'enflamme et coulent les larmes. Les sanglots deviennent hoquets, les autres vont arriver, laisser la panique s'installer. Croire que l'on va réussir à être forte, à surmonter la pression. Commencer la leçon. Mais les larmes se rebellent, redoublent d'effort. Je me croyais inattaquable mais je suis tel le chêne, j'ai fini par craquer. Je n'ai pas su simple plier, j'ai rompu. Descendre, dévaler les escaliers, trouver du secours, espérer le croiser pour qu'il puisse m'apaiser mais cela n'existe que dans les films, là pas de répit, le folie me gagnera jusqu'au bout.

S'asseoir et pleurer, laisser les larmes gagner, accepter la déferlante et prendre son mal en patience. Ecrire quelques mots pour qu'il sache, pour qu'il ait mal peut-être. Lui parler quelque peu à elle qui a croisé ma route. Se sentir mieux, remonter et retrouver la bonne route.

Terminer sur un sourire, sur leur présence, sur leur plaisanterie, croire presque que l'on est guéri. Guérison éphémère, la douleur est amère, la solitude une guerre. Alors, partager une cigarette et comprendre que notre histoire s'arrête. Pas de point final, quelques points de suspension en guise d'interrogation. Qu'aurait-on fait si on avait été moins censés. Qu'aurait-on partagé si on avait osé continuer? Combien de temps se serait-on aimés. Il ne restera que les regrets de ne pas avoir essayé.

Mardi 10 juin 2008 à 22:34

Bigame, monomaniaque, je suis l'un, il est l'autre ou plustôt je suis l'autre, il est l'un mais pour être l'un, il lui faut être autre, en vain.

J'ai choisi le silence parce que je ne cessais d'attendre son silence assourdissant, son absence envahissante, son désir absent.

Ressentir le tourbillon de l'angoisse, de la vanité, de l'absence d'audace; ressentir l'inutilité, l'excécrabilité et la sensation d'être une moins que rien, une prostituée.

Ressentir ma blessure, ses difficultés et choisir pour lui, pour eux, pour leur tranquillité, choisir la rupture, choisir mon infériorité.

Dimanche 8 juin 2008 à 15:04

Silence, tout a été dit.

On revient en arrière, on retourne à la vie.

On découvre de nouvelles manières, de nouvelles folies, on découvre qu'on ne peut lutter contre la vie.

Silence, on poursuit! Je souris, je ris, je revis...

Jeudi 5 juin 2008 à 13:18

Il est facile de croire, d'espérer et de rêver. Il est simple d'imaginer les scenari de l'infidélité. Il est aisé de se métamorphoser tant qu'il ne s'agit que de la pensée.

Mais il est difficile d'affronter la réalité, il est insupportable de se quitter sans s'être aimé, il est impossible de le laisser s'en aller sans ces larmes redoutables.

Faiblesse! la réalité blesse

Mercredi 4 juin 2008 à 15:40

Le retrouver c'est retrouver l'attente

"Putain", qu'est-ce que c'est long!

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