Mardi 18 octobre 2011 à 23:00

Je ne le supporte pas et je ne peux pas le supporter. Dès que j'y pense, dès que j'imagine les conséquences de cet acte, je pète les plombs. Je prends depuis dimanche des somnifères pour dormir, pour ne pas y penser, pour ne pas craquer.
Hier, je n'ai pu terminer la journée, n'ai pu aller en cours. Aujoyrd'hui, voir Nico m'a aidée mais dès que l'idée me revient, ça flanche, ça me lamine.
Je sais qu'il ne peut pas faire autrement et ne veux plus subir cela. C'est trop dur pour moi et surtout, c'est trop malsain! Il refuse de le voir ou plutôt, cela l'arrange de le nier.
Il me détruit et me détruira toujours. Alors, c'est à moi de mettre un terme à cela sinon il en va de ma santé et de mon avenir. Je ne suis plus rien, je n'ai plus rien. J'ai beau essayer de lutter mais je reviens toujours ici comme aimantée, envoûtée. Il ne cesse de me détruire et se protège, se fait plaindre et ne me donne aucune place.
Je suis à bout. J'ai hâte que le somnifère face effet car je vais finir par craquer et je ne le veux pas, il ne le mérite pas. Mais comment peut-il en être autrement alors qu'il agit ainsi. J'ai juste envie d'en finir, de lui crier à la gueule ma douleur et son mépris mais je ne dis rien car je sais que j'ai raison et c'est ce qu'il y a de pire, avoir raison.
Je déteste l'état dans lequel il me met, la honte que je ressens, la fragilité que ça entraîne chez moi.
Je voudrais m'en moquer réellement, comme il est capable de se moquer des conséquences de ses actes. Mais j'en suis incapable, véritablement incapable car je ne me sens pas quelqu'un de bien. parce que je vois toute la nullité de cette relation, la négation même de ce que peut être un couple. Il a détruit ce que j'étais et ne m'a rien offert.
Même pour ces vacances, il me promet le néant.
Les signes qu'il émet le montre seul et sans moi à ses côtés.
Je ne parviendrai pas à m'en sortir. Je n'ai pas le droit aux aintidépresseurs depuis que cette insuffisance rénale a été décelée et je n'ai que ces somnifères mais cela ne me suffira pas.
Il agit à sa guise, sans se soucier de c e qu'il me fait subir car ce qui compte, c'est lui, lui et encore lui!
Il faut que j'arrête cela. Je suis profondément malheureuse depuis qu'il ne cesse de me montrer que je ne suis rien, qu'il me signale que je ne suis rien.
Il refuse d'en parler, il refuse d'admettre qu'il a commis un impair.
Seule sa sérénité compte, la mienne, il s'en fout et je vais mal, de plus en plus mal chaque jour et dès que j'essaie de m'en sortir, il en rajoute une couche, dès que j'essaie d'être bien il me montre que je ne vaux rien.
Je ne veux plus de cette vie là mais je n'arrive pas à m'en sortir, je n'arrive pas à trouver la force d'aller ailleurs.
JE n'en peux plus!

Il me voit pleurer et tout ce qu'il sait dire c'est "s'il te plait" comme si cela se commandait. Je me fous de ce qu'il veut et, non, cela ne me plait pas ce qu'il a fait, et oui cela entraîne mes larmes. Il ment, je le sais mais lui s'en moque

JE ressasse comme une pauvre folle, je ressasse incapable de mener un propos cohérent. Je ressasse parce que je voudrais que ça sorte, que crève l'abcès, qu'on m'enlève ce poids qui me désole.
Lui, de toute façon, me tournera le dos, fera celui qui ne voit rien et qui n'a rien à dire.
Il m'a définitivement tuée, il m'a définitivement ôté toute dignité et toute possibilité de m'en sortir.
Je voudrais hurler mais je n'y arrive pas. Mon corps ne veut plus manger tant il a de douleur.
Il est impossible de lui parler, il est impossible de lui faire comprendre. Il fait ce qu'il veut et ce qu'il veut c'est que je parte. Alors, il faut que je le fasse et cela doit commencer dès ce week end avec ce voyage à Amsterdam/

Au secours, au secours, au secours. Je ne vais pas pouvoir rester ici, je suis trop meurtrie

Lundi 17 octobre 2011 à 20:24

Les vapeurs d'alcool embrument ma tête, les picotements du whisky parcourent mon oesophage, et me brûlent l'estomac. La nausée me surprend dans cet estomac vide mais je garderai pour moi les gorgées accumulées. Boire, et boire encore avant d'ingérer le délicieux cocktails alcools et somnifères pour oublier que ma vie est une vie de merde.
Une fois de plus nous ne partirons pas ensemble, une fois de plus ma proposition ne l'a pas convaincu, une fois de plus il fait de moi une larve, une alcoolique.
Je dois partir sans lui, quoi qu'il m'en coûte, quoi qu'il en dise.
Ma vie est un ramassis d'inutilité, de pleurs et de souffrance. Il me faut dire stop et partir, oui partir même s'il ne vient pas.

Je pensais qu'il me ferait ce cadeau, qu'il me récompenserait de mes maux, qu'il m'aiderait à tenir.
Mais, il a refusé et ce refus sonne le glas de ma servitude.

J'ai trop bu, une fois de plus, une fois de trop.

Dimanche 16 octobre 2011 à 20:15

Chacun accepte ce qu'il veut et moi, cela, je ne l'accepte pas. C'est à une autre qu'il a compté ses premiers problèmes, ce genou douloureux. C'est trop, c'est le signe de plus, le signe de trop.
Regarder les minutes et comprendre, malheureusement comprendre qu'il est allé là-bas. Me rendre compte que je ne le supporte pas et que je ne le supporterai jamais.
Il aurait pu arriver avant 19h, arriver plus tôt mais il a choisi d'aller à la Folie. Je refuse de me battre, je refuse d'accepter alors je le laisse et pars sans regret.
J'ai décidé de passer le week end prochain à Amsterdam, sans lui, parce que dorénavant ma vie sera sans lui.
J'ai cessé de résister, de lutter, j'ai décidé de le laisser et de me retrouver.

Je vais rester là en attendant la fin des travaux, mais entre nous, c'est fini parce qu'il l'a choisi et que je ne veux pas être une maîtresse qu'on délaisse.

Il a tout gâché alors que j'avais tout mis en oeuvre pour faire aller.
Il a tout gâché pour avoir la paix.
il l'aura mais sans moi.

Mardi 11 octobre 2011 à 20:40

Qui me dira, les mots d'amour qui font si bien du mal
Qui m'aidera à décrocher toutes les étoiles...

J'ai souvent cette chanson qui trotte dans mal tête, je l'ai toujours eue depuis que je l'ai entendue mais auhourd'hui elle me semble encore plus proche de ma vie, plus proche de mon vide.
Je ressens le besoin impérieux de me confier, de parler, de me soigner. Je comprends que ce que je vis, ce que je ressens, ce que je subis n'est pas normal, n'est pas sain et suppose que je suis malade, problèmatique et qu'il me faut de l'aide.
Je ne devrais pas agir comme je le fais et je ne devrais pas me laisser faire comme je le fais. Je ne devrais pas poursuivre cette relation qui n'en est pas une, qui n'en est plus une si toutefois elle a existé.
Il m'a entraîné dans ce monde de l'adultère puis de la nouvelle réalité en ne cessant de me répéter qu'il ne pourrait jamais modifier sa vie . Il n'a cessé de me le répéter, de tout faire pour me quitter et aujourd'hui, qu'il est avec moi, je ne me sens aucune légitimité, aucune certitude pour cette vie-là.
Je me suis souvent dit que s'il mourait, je vivrais, que si je mourais, il vivrait et que s'il vivait, je mourrais. J'ai souvent cette impression que le bonheur ne peut bénéficier à nous deux et que c'est lui qui sera le moins malheureux.
Je ne cesse de me demander pourquoi il en est ainsi, comment nous en sommes arrivés là.
Il a commis la plus grave des erreurs, ne pas assumer et ne pas savoir me quitter, la retrouver. Sans doute ai-je participé à cet échec mais, je sais qu'elle a eu un rôle aussi prépondérant dans cette impossible séparation. C'est à ce moment là qu'il aurait dû partir et ne rien choisir, il aurait dû sacrifier son confort pour permettre à chacune de résister. Mais, il en était incapable car il voulait tout garder, tout sauver pense-t-il mais c'est sa tranquillité qu'il voulait sauver, il ne voulait pas assumer les dégâts qu'il avait développés.
Moi, j'étais trop amoureuse et sans doute trop fière pour comprendre ce qui se tramait. J'ai trop accepté, me suis trop laissée dominer. J'aurais dû résister, exister et ne pas la laisser m'enfoncer. Je sens aujourd'hui, le sursaut de mon égo mais il est encore bien loin et je me sens toujours aussi inférieure, aussi peu autorisée à exister.
Je sais que son absence me rend douloureusement triste, jalouse, incapable d'agir correctement. Je ne parviens pas à être sereine.
J'ai envie de partir, envie de m'enfuir mais je ne le peux pas. J'ai des obligations qui me clouent là.

Il faudrait que je parle, que je me soigne pour pouvoir enfin trouver la force de vivre pour moi.

Dimanche 9 octobre 2011 à 0:07

Elle arrive, on le sait tous les deux.
Elle sera ivre, elle hurlera, il la calmera et la ramènera.
Elle arrive, on le sait tous les deux.
Il dérive, seul, comme il le veut.

Samedi 8 octobre 2011 à 12:49

Qui va enfin entendre ces cris qui se heurtent à la bienséance de mon âme? Mon silence criminel renonce à lutter et me condamne

Jeudi 6 octobre 2011 à 20:47

- et vous n organisez pas un séjour pour sa dernière année. - ce serait à nous de prévoir. -ce serait chouette! -Tu m imagines avec mon groupe de vieux, je devrais fermer ma cabine à double tours. Vlan, dans la tronche. Comment ai je pu penser à un séjour où nous irions ensemble. Je regrette d être là ce soir. Aurais mieux fait d aller à authie. Son nombrilisme me tue et son double jeu et ses cachotteries aussi

Mercredi 5 octobre 2011 à 21:00

Il faut que je me rende à l’évidence, ce genre de mec ne me rendra jamais heureuse. Je n’ai  déjà pas une facilité au bonheur mais vivre avec quelqu’un comme lui c’est y renoncer complètement. Jamais, il ne pourra me permettre d’exister car il pensera toujours à lui et seulement à lui. Il ne sera jamais capable de renoncer à quelque chose même banale pour moi.

Là, je lui dis que je n’ai pas le temps de regarder Dexter, va-t-il y renoncer pour me permettre de travailler et attendre que je sois disponible ? Impossible. Il a envie de le regarder, il le regarde, et se donnera de bonnes excuses, je vais regarder le début… Foutaise.

Je ne veux plus vivre avec un tel égoïste parce qu’il me détruit, me détruit chaque jour un peu plus. Il ne comprend pas que je vais mal, que je supporte mal de ne plus voir ces gens qui faisaient mon quotidien et me donnaient l’impression d’exister un tout petit peu, d’être un tout petit peu appréciée. Il ne sait pas ce que c’est que se retrouver dans une pièce où personne ne vous parle, ne vous voit, ne vous connaît. Lui qui disait détestait la cantine s’y rend de plus en plus régulièrement. Je crois que sans moi il n’y aurait jamais mis les pieds, maintenant que je n’y ai plus accès, il me laisse seule pour y manger et me donnant ainsi une double peine.

Je n’en peux plus. Je ne supporte plus de vivre ça chaque jour, chaque instant sans existence et espoir d’amélioration.

Mardi 4 octobre 2011 à 20:58

La douleur ne se controle pas, ne se mesure pas et je crois que le bonheur se mesure à la capacité à absorber la douleur; plus vous êtes heureux moins les sentiments ont d'emprise sur vous, moins vous attachez d'importance aux désagréments, plus vous êtes capables de dépasser les petits tracas quotidiens.
Mais quand le malheur ou la dépression s'empare de vous, rien ne peut vous rassurer, tout vous semble insurmontable et chaque grain de sable devient un rocher qui vous bloque l'accès à la sérénité.
Je suis malheureuse, incapable de profiter du quotidien et de ce qui m'entoure, incapable d'exister tant la peur et la solitude m'accaparent. Je suis malheureuse et je ne parviens pas à assumer mon quotidien.
Je suis percluse de jalousie et de douleur face à ma situation. Je ne vois qu'inconvénient, incapacité à réagir, à exister, à me sentir valable, à ne pas me morfondre, à ne pas me dénigrer.
Et, le quotidien ne fait qu'accentuer cette sensation, ne fait que me montrer son incapacité à me rendre heureuse.

Je dois le quitter et je dois quitter cette vie. Seules mes filles me rendent pleinement heureuses, seules elles me rendent fières.

Aujourd'hui, je n'ai pas mangé, bêtement, pour ne pas me voir seule, pour ne pas me sentir seule, pour me punir sans doute, pour le punir aussi. Parce qu'il n'a pas compris que manger là-bas, c'était me montrer que lui n'avait rien perdu, je n'ai pas voulu descendre dans la rue avaler quelque sandwich qui, de toute façon ne serait pas passé. Je n'ai donc dans l'estomac que ce croissant avaler ce matin. Quelques calories pour une longue journée de travail, quelques calories et un très grand verre de vin. Et encore, si je n'avais pas mes filles à véhiculer, je sais que ce verre aurait été nettement plus démesuré.
Je ne dis rien mais je ne peux faire comme si tout allait bien. je ne veux plus faire semblant. J'ai souffert de ce sms tellement froid, de cette annonce tellement distante. Tout le monde verrait ce que je refuse de comprendre. Et j'ai mal, tellement mal que mon estomac a refusé d'avaler le dîner et qu'il peut ainsi, pendant plusieurs jours refuser tout apport de nourriture.
Je vais perdre du poids, encore un peu plus de mon rein mais je n'y peux rien. Je vais trop mal pour aller mieux, je suis trop triste pour ne pas me laisser aller par cette attitude certes puérile mais incontrolable.
Je ne suis rien, et je voudrais être le centre de son monde.
J'ai mal, terriblement mal et mon estomac me rappellera qu'il est là pour me montrer que je suis aussi mal que ça

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