Mardi 27 octobre 2009 à 23:23

Envoyé un message et n'avoir que le silence comme retour, le silence, l'absence, l'absence, le silence. Rien d'autre. J'abandonne et regrette déjà mais je ne peux plus, je ne veux plus vivre comme ça. J'ai envoyé ce message comme une bouteille à la mer et je pars vers d'autres rivages, vers d'autres oublis amers.
Je n'en peux plus. J'ai laissé ma vie et je n'ai plus rien; Il ne veut pas de moi, il se préfère sans moi et demain je vivrai seule, sans personne pour me prendre dans ses bras. Demain, je serai seule là-bas, sans force, sans savoir pourquoi je suis là. plus rien. Le néant. je me fais peur parce que mes idées noires m'entraînent vers un désespoir qui n'est guère de bon conseil. Peur de ne pas trouver celui qui pourra m'aider.
Le silence me répond, je fonds, je descends au fond et me perds, perds la raison.
Partir, ppur ne plus pleurer, pour ne plus l'attendre, pous ne pas avoiir à le détester.
Il veut être seul alors qu-il semble m'aimer. Je ne suis plus capable d'exister, la douleur est trop forte; il l'a dit lui-même, il comprend qu'on puisse mettre unterme lorsque la douleur est si forte. Mettre un  terme parce que plus personne ne nous retient. J'ai quitté unhomme qui m'aimait pour vivre avec un homme qui ne veut pas de moi. Le premier a fini par me laisser, le second ne m'accueille pas. J'ai tout perdu et n'ai plus rien à reconstruire alors que je pe nsais qu'il était mon avenir! En finir, je veux en finir!

Lundi 26 octobre 2009 à 22:08

Passer quelques minutes au téléphone et avoir envie de hurler de douleur. Je ne vais pas bien, il le sait, il le sent mais il ne retient que ces sms auxquels il ne répond pas. J'aurais dû ne pas lui répondre, ne pas me donner une nouvelle raison d'avoir mal, de défaillir. Je l'embrasse et il me dit "bye bye" comme à une copine, comme à une vulgaire connaissance. Il ne sait pas combien je vais mal, combien je ne me sens plus à ma place nulle part. Des reproches et encore des reproches alors qu'il fuit, alors qu'il est loin et laisse aux autres le soin de me supporter, de me permettre de résister. Il s'en fout lui, il fait du vélo, va au foot, discute, vit. Il n'a pas ce poids de ne pouvoir gérer, de devoir prévoir mais de ne pas programmer parcce qu'il est incapable de me dire quand il va rentrer.
Les jours passent et mes vacances trépassent. Envie de me retrouver seule, de partir loin. Je ne suis pas capable d'être une mère acceptable, je ne suis pas capable d'être d'humeur remarquable parce qu'il est loin, parce qu'il sait bien que la douleur, le chagrin m'entraînent vers un désespoir sans fin.

Jeudi 15 octobre 2009 à 20:24

Les articles se rapprochent et c'est mauvais signe, notre histoire prend l'eau comme un radeau mal ficelé dont certaine s'acharne à couper les ficelles. Notre histoire prend l'eau et mes yeux inondent à nouveau, les larmes pleuvent et le désarmement aussi. Je ne peux plus tenir et je crains le pire tant la montagne de chagrin me semble insurmontable. Pourtant, ce soir, ici, j'arrive encore un peu à retrouver un sens à ma vie parce qu'elles sont là et qu'elles sont très loin de tout ce malheur-là.
Pourtant, j'aurais voulu crier à la terre mon bonheur de l'aimer, j'aurais voulu prouver que mon choix était juste mais il avait raison, il avait lui vu juste, il ne peut pas changer de maison puisqu'elle le condamne à une culpabilité éternelle. Ne plus pouvoir retrouver le sourire, la sérénité et la légèreté des premiers jours, ne plus pouvoir vivre sans craindre son retour, la vie lui est impossible, l'avenir invisible alors il veut partir et me laisser sans lui.
Et pourtant, il m'aime, il m'aime d'un amour inimaginable, il me regarde, me désire et se montre charitable mais il m'a enfin annoncé la douleur de son dessein, partir et me laisser, retourner vers les siens.
Je lui reprocherai toujours de n'avoir pas essayé, de n'avoir pas tout fait pour faire vivre notre amour. Oui, il est vieux, oui, il vieillit chaque jour davantage, mais il a encore plein d'atouts et d'avantages et il m'est toujours aussi cher et aussi désirable.
Le temps se meurt pour nous et je refuse toutes ces larmes, je veux lutter contre son manque de courage, son absence de clairvoyance. ELle l'a détruit et il accepte cette déchéance comme un juste retour de sa nuisance. Il oublie que je l'aime et que mon amour est si fort que je ne peux accepter que cet amour soit mort.

Dimanche 11 octobre 2009 à 12:47

Je n’ai plus qu’ici pour déverser ma colère, mon extrème colère, et mon immense lassitude. Je ne peux plus la supporter, je ne peux plus la comprendre, je n’arrive plus  qu’à la haïr et à la mépriser. Je n’arrive pas à lui répondre parce qu’elle m’impressionne, parce que j’ai peur et je ne supporte pas cet effet qu’elle a sur moi. Je la trouve laide et vulgaire mais je ne peux l’affronter, pas assez forte, pas assez hargneuse, pas assez stupide aussi peut-être.

Mais elle a réussi, elle m’a éloignée de lui, l’a obligé à s’enfermer dans sa coquille, l’obligé à me mettre à l’écart. C’est la seule chose qu’elle souhaite, qu’il ne puisse plus vivre. Elle monte ses enfants contre lui, leur présente les faits comme elle l’entend mais il ne se défend pas, se laisse enfoncer, détruire, humilier. Alors, si je ne suis pas suffisamment importante pour qu’il puisse lutter contre cela, je ne vais pas résister.

 

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