Tout d'orange vêtu, entre classe et ridicule, grotesque et sublime, il a affronté les tremblements de son émotion pour pousser cette chanson. Plus beau, plus vrai et sans doute plus sincère que les plus grands discours, il a confié ses plaisirs, sa fierté, son devoir et la foi de son père. Il a souri, jeté des regards en quête de soutien, de notre lien, il a souri et il a cessé de chanter.
Une porte se ferme ou plutôt une nouvelle s'ouvre. Une porte hésitante, inquiétante, des possibles impossibles, des envies déviantes, une liberté contrainte, une peur du vide et du trop plein.
Les questions ont fusé, il a fallu affronter les réponses, toutes avec un fond de vérité mais aucune réellement vraies. Que peut-on faire quand on a 63 ans, une famille éparpillée, une ex-femme détruite, aux aguets, toujours espérant et une compagne si jeune que jamais elle ne pourra longuement vous accompagner, cesser comme vous de travailler? Que peut-on faire quand on ne sait plus vers où l'on va car on a perdu en route les raisons de vos choix? Que peut-on faire quand votre plaisir égoïste se cogne à votre abnégation grégaire?
Les applaudissements ont salué sa prestation autant que son être. Il n'y a pas eu de foulards mais le respect d'une carrière réussie. Non pas de ces carrières exceptionnelles, modèles, non, simplement le parcours d'un homme qui a tenté d'amener le plus grand nombre le plus loin possible. Plus de tableau noir, plus de triangle, plus de cercle hésitant et sourd... Ne reste que les lettres sans mots ni patrie dans une attente endolorie.
Une porte se ferme ou plutôt une nouvelle s'ouvre. Une porte hésitante, inquiétante, des possibles impossibles, des envies déviantes, une liberté contrainte, une peur du vide et du trop plein.
Les questions ont fusé, il a fallu affronter les réponses, toutes avec un fond de vérité mais aucune réellement vraies. Que peut-on faire quand on a 63 ans, une famille éparpillée, une ex-femme détruite, aux aguets, toujours espérant et une compagne si jeune que jamais elle ne pourra longuement vous accompagner, cesser comme vous de travailler? Que peut-on faire quand on ne sait plus vers où l'on va car on a perdu en route les raisons de vos choix? Que peut-on faire quand votre plaisir égoïste se cogne à votre abnégation grégaire?
Les applaudissements ont salué sa prestation autant que son être. Il n'y a pas eu de foulards mais le respect d'une carrière réussie. Non pas de ces carrières exceptionnelles, modèles, non, simplement le parcours d'un homme qui a tenté d'amener le plus grand nombre le plus loin possible. Plus de tableau noir, plus de triangle, plus de cercle hésitant et sourd... Ne reste que les lettres sans mots ni patrie dans une attente endolorie.
P.S: Un petit emprunt à J. Supervielle!