Mardi 16 avril 2013 à 21:45

Parce que ça ne suffisait pas, il me faut en plus supporter cette douleur atroce, ce dos qui se serre, se bloque, ce poids qui me condamne à ces allers-retours inutiles, cette chaleur qui m'endort et me déconnecte de  toute réalité concrète.
PArce que ça ne suffisait pas, il me faut encore lutter contre ça.

"On dirait que t'es tout le temps malade", alors, on fait comment pour lutter contre ça!

Dimanche 14 avril 2013 à 1:10

Ainsi va la vie, de rencontres et de ruptures, d'acceptation et de renonciation.
Un homme qu'on a aimé et qu'on quitte, qui ne vous aime plus que vous n'aimez plus. Et pourtant, la peur de le perdre, la peur de perdre les enfants de cet amour terminé.

Des amis qui vous aident, vous soutiennent, suent pour vous, pour qu'un toit vous réconforte, qu'un possible soit à venir.

Ainsi va la vie, chaotique, misérable et complétement imprévisible.

Je ne suis pas forte, je ne suis pas drôle, je suis cette immense vide empli d'inquiétude et d'inertie.

Quand le bonheur est à portée de main, il faut savoir le saisir et non le broyer pour des lendemains qui déchantent.

Jeudi 11 avril 2013 à 18:37

*on ne me comprendra pas, je ne me comprends pas, je ne peux expliquer et je ne peux me changer.
Depuis cette nouvelle qui a chamboulé ma vie je perds tous mes repères, je perds toutes mes certitudes, je perds jusqu'à la sérénité de cette relation qu'on avait, je croyais, construite.
Peut-on vouloir tout et son contraire, peut-on ne pas se projeter parce qu'on ne peut fermer son passé. Je suis là, il est là-bas, dans son esprit c'est désormais une image d'elle qui flotte et qui l'enivre. Elle, comme une usurpatrice dans cette vie qu'égoïstement je programmais, elle comme une ridicule tentative de conserver ce que j'ai pourtant rejeté. Je devrais l'aider, le remercier mais je n'y parviens pas, apeurée par la terrible réalité, par la prise de conscience de ces conséquences que j'ai provoquées, endolorie par ses mots si acerbes, par ses révélations emplis de vide et de froideur. Je ne suis qu'une EX, je ne suis plus rien que la mère de ses enfants, je en suis plus dans son avenir, n'existe plus dans son présent, je suis un passé qu'il a terminé, dont il savoure les enfants mais qu'il a gommé de ses souvenirs. Rien, tout effaçait, tout gommait comme si tout cela n'avait jamais existé.
Les douleurs, les mots violents, l'impossible communication et la fin odieuse d'une union qui fout le camp. Rien, il ne voulait plus rien de ces années passées, plus rien de ce serment partagé, plus rien de ses fondations posées.
Pourquoi la douleur me tiraille alors que mon coeur ne bat plus pour lui. Pourquoi la torpeur, la terreur s'emparent de mon corps, de mon coeur au point de pouvoir y penser sans hurler?

Et pourtant, la sérénité semble ici plus réelle que jamais, la complicité peu à peu se retrouve mais tout cela me semble une trop cruelle réalité, un prix trop cher à payer, une impossible liberté.

Je ne sais plus que dire, que penser, que vivre; Je l'ai menacé, insulté, méprisé parce qu'il n'a pas su me réconforter, me protéger, me rassurer. La faille est béante et les choix extrêmes. A-t-on toujours le choix? Est-on aussi incapable de choisir? Incapable d'assumer?

Quel sera mon futur? Quel sera mon passé? Tout est balayé et il n'y a plus rien à sauver?
Je croyais qu'il était encore quelque part avec moi et je comprends soudain qu'il m'a rayée depuis bien longtemps.

Est-ce vraiment parce qu'on croit à l'amour que la vie est impossible?

Mercredi 10 avril 2013 à 20:57

On fait bloc, on fait face mais le sort s'acharne. Alors que tout enfin semblait pouvoir s'arranger, le désordre a préféré reprendre ses droits, la difficulté a regagné sa place. Tout devient trop dur, trop tendu, trop insupportable.
Et pourtant, il est là, la sérénité de notre couple n'a pas été aussi belle depuis longtemps mais c'est cette autre vie qui fout le camp, cette autre histoire qui m'oblige à tout laisser pour les retrouver puisqu'il refuse de les prendre en compte.

Tout semblait plus calme mais la tempête est de nouveau là. Et c'est dur de se battre contre le père de ses enfants, dur d'admettre que dorénavant il vous méprise

Mardi 9 avril 2013 à 22:55

Tout perdre et laisser la folie vous emporter.

Samedi 6 avril 2013 à 16:04

La semaine tant redoutée s'est achevée, tout le monde est reparti et il en a bien profité. Tout n a pas été facile mais nous en sommes sortis grandis, plus forts, plus proches. Bizarrement les heures passées là bas n ont permis que de confirmer que leur histoire était finie meme si la nôtre n est pas encore en place. Les douleurs persistent et les incertitudes demeurent mais peu à peu la sérénité s installe, les douceurs, les partages reprennent. Mais tout n est pas résolu. Reviendront bientôt les invitations qu'il acceptera sans moi, les vacances qu'on ne partagera pas, les frustrations de ne pas etre tjs quelqu'un dans sa vie. Je n ai pas su etre patiente, je n ai pas su etre une maitresse, je n ai pas su choisir.

Mercredi 3 avril 2013 à 22:03

Tout n'est que luxe, calme et volupté... enfin, presque!

Respire!

Lundi 1er avril 2013 à 16:08

quelques aveux expirés, un rendez-vous sans préambule, des baisers échangés et l'angoisse qui recule.

Où allons nous? Comment taire la peur? Comment éviter le leurre?

Leur présence nous rapproche, mes efforts le dynamise mais la peur approche toujours et les possibilités s'amenuisent.

Dimanche 31 mars 2013 à 19:43

Les efforts, c'est toujours dans le même sens!

Vendredi 29 mars 2013 à 9:19

... ôte mon oxygène!

Mardi 26 mars 2013 à 20:42

C'est étrange la nourriture, se nourrir. C'est étrange de ne pas pouvoir manger sans avoir peur, peur d ingérer, de revivre, de vomir. C'est étrange de passer des mois à prendre 5kg et quelques jours pour en perdre 3. la balance penche encore du bon coté, les 46 sont encore loin mais la menace revient, les passages à peine le repas terminé au-dessus de cet espace si peu ragoutant. La mine chiffonnée et pourtant le sourire aux lèvres, je les écoute, les soutient, les apprécie. Je les rencontre, leur souris et espère un avenir ébloui.

Lundi 25 mars 2013 à 18:02

Quand la froideur devient témoignage, quand la douleur devient compagne, il n'y a plus que le vent et le froid, plus que la pluie et la peur.

En 10 jours un univers s'effondre et la terre tourne, tourne, continue chaque seconde.

Ils arrivent, il part, comme une synchronisation qui se dit hasardeuse. Ils arrivent, il joue le père merveilleux.

Le lit est mon refuge, mon estomac se vide et mes espoirs s'envolent au-delà de toute crise.

Vendredi 22 mars 2013 à 22:33

Faire des efforts et les voir partir en fumée... Dans cette odeur qui me signale pourquoi j'ai fait 30 km pour l attendre!

Jeudi 21 mars 2013 à 21:28

La douleur ne s'estompe pas mais je la domestique...

Mercredi 20 mars 2013 à 20:42

Je suis happée par la tornade et ne m en défais pas. Je ne pensais pas que ce serait si difficile, que je ne pourrais pas le vivre sereinement. J essaie parce que je lui dois, parce qu'il le mérite de lui rendre la vie facile mais ce n est pas évident. J'ai peur de perdre cette facilité qui nous liait, peur de perdre son sourire, peur qu'il raye cette famille qu'on avait maintenue. Il ne parle pas mais tente de faire les efforts nécessaires pour que la cordialité retrouve cette maison. Mon autre vie s éloigne et cet amour qui s efface me semble dérisoire par rapport aux sourires des enfants. Je n ai plus la force de me battre, de le séduire. Les difficultés succèdent aux difficultés et les accalmies semblent évadées à tout jamais. Je suis dans le tourbillon et je ne tente pas d y résister, je me laisse emporter par lui, ne préservant que les quelques heures de travail et toutes les heures passées avec elle. Je ne mange plus et ai du ingérer un croissant et quelques morceaux de pain depuis dimanche. Et pourtant je ne m effondre pas complètement car je puise toute l'énergie en mes filles, tiens pour Elles et me sens, avec elles, bien.

Dimanche 17 mars 2013 à 20:48

Le laisser prendre son envol, comment? Pourquoi?
Le laisser prendre son envol et ne pas trop penser à soi.

Dur, dur et la peur surtout que ce soit elles qui s'éloignent de moi.

Finies les conneries, finies les pensées égoïstes, il y a péril en la demeure et la lutte sera terrible, mais elle doit rester en tout respect pour  ne lutter que pour encore exister.

Dimanche 17 mars 2013 à 0:38

Les jours s'écoulent de nouveau comme si la neige n'avait jamais été là, ne restent que les "papiers gras de la fête", les blocs de glace noircis par les gaz d'échappement et les monticules, restes nostalgique d'un bonhomme et des rires des enfants.
Les jours sont plus délicats puisqu'il l'a rencontrée, elle, qui le fait ne plus être là, ne plus toujours penser à elles, elle qui semble tellement là que j'ai peur qu'elle perturbe cet équilibre fragile avec celui qui demeurera à jamais le père de mes enfants. Peur qu'il me faut raisonner mais que je ne dois pas négliger pour ne pas l'empêcher de mener une vie qu'il espère.
Les jours avancent et avec eux les travaux se relancent. Forcément le travail en pâtit mais j'ai besoin de cet abri. AUjourd'hui le parquet fini, c'est un autre endroit que j'ai eu l'impression d'admirer.

Tout semble de plus en plus doux malgré les difficultés qui ne manquent d'exister, malgré sa distance, malgré sa négligence mais les sourires, les moments que j'adorais reviennent peu à peu et on apprend tout doucement à retrouver un deux. Mais qu'il est difficile parfois de vivre la différence, qu'il est compliqué de voir l'horloge tourner sans pouvoir revenir sur les ans qui nous séparent.

Jeudi 14 mars 2013 à 21:48

Il a rencontré quelqu'un, et pourtant j'ai peur, tellement peur!

Mercredi 13 mars 2013 à 22:00

Passer pour des fous parce que vous pédalez, ou plutôt tentez de pédaler sur des monticules de neige, se retrouver face à des blocs de glace plus haut que vous, faire demi-tour, choisir un autre chemin pour toujours le même résultat; se retrouver face à des ribambelles de voitures laissées là, abandonnées, certaines laissant apercevoir leurs clignotants comme un appel désespéré et rechercher en vain une porte de sortie pour quitter le village, accéder à cette maison pour poursuivre les travaux, se résigner et rentrer se mettre au chaud.
Mais ne pouvoir rester en place, l'envie de les voir elles fait pousser des ailes, profiter d'une fenêtre ouverte, développer des tonnes de prouesse et les retrouver elles, bâtisseuses de igloo, les retrouver elles et les serrer si fort qu'elles en ont mal au cou.

Des heures sur un vélo, des minutes sur un écran et l'impression soudain qu'on peut réussir ce qu'on entreprend. Peu à peu prendre des forces en même temps que des kilos, apprendre difficilement mais doucement à les accepteR.

Une journée de vacances supplémentaire, comme pour me requinquer complètement,  une journée de vacances supplémentaire et le futur devient présenthttp://verone.cowblog.fr/images/DSCN5000.jpg

Lundi 11 mars 2013 à 21:17

Il a neigé ce matin, comme par magie, comme par un merveilleux coup du destin, il a neigé enfin comme pour prolonger ces vacances qui m'avaient laissée sur les genoux, il a neigé ce matin et c'était bien.

Je suis allée travailler parce que les routes finalement n'étaient pas si mauvaises, je suis allée travailler, pour rien, pour personne et j'ai pu alors combler un peu mon retard, me ressourcer dans cette solitude des couloirs.

Je l'ai revu, lui, avec un sourire que je n'imaginais pas, je l'ai revu, j'ai pu saisir ses rides, son regard trop flou, et je me suis dit, "il n'est pas beau du tout" mais j'ai vu en lui ce sourire qui fait du bien.

J'ai avancé un peu, tout doucement, sur le chemin de mon émancipation, j'ai avancé un peu, tout doucement mais le chemin sera long

<< Page précédente | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | Page suivante >>

Créer un podcast