Lundi 4 février 2013 à 20:27

Aujourd'hui c'est ma fête, je sais tout le monde s'en fout, et sans doute moi la première. Aujourd'hui c'est ma fête et j'ai eu le droit à ce coup de fil des filles qui m'a redonné le sourire, à ce message de lui envoyé en pleine nuit, à ce message d'eux qui ne l'oublient jamais mais je n'ai eu le droit de sa part à aucune attention puisqu'il a oublié qu'aujourd'hui j'étais fêtée.

Il l'a appelée, ça, il n'a pas oublié mais moi, rien!

On n'est pas obligé de poursuivre avec tant d'incertitudes, de colère, de solitude, on n'est pas obligé de se taire après tant d'amertume. J'ai moi, décidé de laisser faire et d'attendre que là-bas soit chez moi!

Aujourd'hui c'était ma fête et il n'a rien fêté.

Il n'aime pas faire de cadeau car, dit-il, il n'aime pas en recevoir, sauf qu'il en reçoit toujours et n'en fait toujours pas. Moi, je m'en moque des cadeaux, c'est pour moi dérisoire, mais le sourire, le moment où l'on montre qu'on a pensé à l'autre, ça, c'est important, ça c'est nécessaire.
Ces détails sont sans importance, juste le symptôme d'une histoire qui ne va plus, d'un besoin d'exploser, d'exister.

Aujourd'hui on est le 4 février et il a oublié.

Dimanche 3 février 2013 à 19:21

J'aimerais pouvoir dire que tout va bien, que la journée fut aussi belle que le dimanche précédent et que haut les coeurs, on va de l'avant.
Malheureusement, je me suis laissée embourbée dans sa dépression acculée par sa froideur et désespérée par cet avenir qu'il ne m'offre plus.

J'ai pourtant passé de beaux moments, comme ces courses dans le sable, cette chute et leurs éclats de rire. J'ai aimé, j'ai souri, j'ai parlé.

Les bandes sont maintenant terminées et l'espoir de voir le chantier se terminer se décuple même si l'attente est cruelle, les finitions longues et difficiles.

J'aimerais pouvoir dire que tout va bien mais tout va vite, le bonheur m'évite et la peur fait escale.

Dimanche 3 février 2013 à 0:08

Je parle, tu parles, il n'écoute pas!

Finie la peur de l'épée de Damoclès

Le silence et l'abnégation ne m'ont servi à rien sinon à me détruire. Aujourd'hui, je dis ce que je pense et je poursuis ma renaissance

Samedi 2 février 2013 à 15:46

"je ne suis pas sûre de vouloir continuer"

Ca faisait longtemps et ça me fait de plus en plus mal...

Les barrières tombent, les vérités s'affutent.

C'est quand on ne réagit plus qu'on comprend qu'on est mort!

Je ne réagis plus...

Samedi 2 février 2013 à 0:13

"j'ai essayé d'appeler J-M le plus vite possible!"

Malheureusement, ce n'est pas ce que tu as fait...

Désolée de te le faire remarquer, désolée de ne plus croire en tes mensonges, désolée d'oser maintenant parler!

Vendredi 1er février 2013 à 23:38

Belle soirée d'opéra, arts florissants les âmes et nous menant vers un sourire et une petite complicité (avec mon aide, bien sûr)
Mais la douceur fut de courte durée, un retour, une douloureuse nouvelle et une incapacité à nous accorder pour la gérer. Je ne le connaissais pas, il le connaissait que trop. La mort renvoie à la peur et développe la tristesse.

Il n'a pas su être tendre, il n'a pas su être avec moi et je le regarde nous enfoncer encore plus avec ce trépas.

Ce n'est pas mon histoire, ce n'est pas ma vie. JE ne suis rien, je le sais et chaque événement me le rappelle à l'envi.


C'est une douleur qu'on ne partagera pas, qui, encore plus nous éloignera!

Mardi 29 janvier 2013 à 22:47

des peurs, des craintes, des fantasmes et des moments doux, sans façade.

Où va-t-on?

Lundi 28 janvier 2013 à 20:35

Ca va, ça va, ça dure... et ça m'étonne mais ça fait du bien!

Dimanche 27 janvier 2013 à 19:49

Ainée, 1ère cadette; cadette, 1ère minime; benjamine, 1ère poussine!

Et un dimanche comme ça, tout tranquille, où tout va!

Un week end en suspension, plein de douceur et d'émotion

Et la fierté, fierté d'être la mère de trois première (même quand elles ne sont pas premières d'ailleurs!)

Samedi 26 janvier 2013 à 11:03

Quelques instants de bien etre. Le soleil a eu raison de la neige et mon corps revit pour quelques heures. Je l aime. La réciproque ne fonctionne pas. C'est douloureux mais on ne choisit pas. Je l aime et il fait tout pour que je ne souffre pas. Tout ce qui ne lui coute pas.

Samedi 26 janvier 2013 à 2:56

Cheminée éteinte. Son en sourdine sol blanc. Un manque humiliant une douleur recurente. La fin, VITE

Vendredi 25 janvier 2013 à 21:54

Faire confiance, quand les faits vous condamnent, faire confiance quand le silence vous entrave, faire confiance quand la douleur émane, faire confiance quand on n'a jamais eu raison de faire confiance.

Je suis à bout, comme si j'arrivais au bout.

Souvent le soir, je pleure, et la nuit, c'est au bout d'une corde que mon rêve me mène, m'apaise. Souvent je pleure, il met ses bras autour de moi mais je n'y crois pas, plus, je ne peux plus. Quand on ne trouve plus sa place, quand notre force ne nous permet pas de partir, quand notre courage ne nous permet pas d'exister, c'est une douleur extrême.

Il ment souvent, par omission, en silence et ce silence me rend encore plus mal car je sais, malgré moi, la vérité.

Mercredi 23 janvier 2013 à 20:30

inexorablement je m'enfonce malgré ses efforts, malgré sa tendresse.
Inexorablement je m'enfonce et perds toute adresse.

Je n'arrive plus à trouver du sens à tout cela, je n'arrive plus à trouver des forces, à me sentir bien.
Je n'arrive plus à jongler entre les vies, entre les vides et les rien.

Je n'y arrive plus, c'est un fond sans fin

Mardi 22 janvier 2013 à 22:07

C'est qssez insupportable d'avoir besoin d'ecrire et de devoir attendre. Insupportable de se sentir otage. Je n'en peux plus et suis très fatiguée, épuisée.

Et pourtant, il fait des efforts, se montre prévenant mais je suis trop déprimée, trop fatiguée pour etre réceptive à quoi que ce soit.

Dimanche 20 janvier 2013 à 11:05

L'un près de l'autre et cette impression de rien...
Corrections, sans correction, cents corrections!

Non-dit, peur, incompréhension, et impossible communication...

Et pourtant, parfois des étincelles de rencontre, des moments de conversation, de partage, de communion...

Et ce désir!



Le week end se termine, je ne les aurais que peu vues mais je ne sais être pour elles, sans lui. JE dois me rattraper, et je le peux lorsque je n'ai pas peur, lorsqu'elle ne rôde pas. Le week end se termine entre tension et attention, attente et délicatesse entre douceur et appréhension. Quelques coups de pédales, un repas peu frugal et ce film qui nous dit que le bonheur ne doit être dans les yeux de l'autre mais en soi-même. Je ne sais maîtriser ce bonheur là!

Le week end se termine et la vie me surprend à espérer ... une autre vie que la sienne.

Samedi 19 janvier 2013 à 19:36

Dire et répéter qu'on a honte, qu'on regrette, qu'on ne voulait pas.
Dire et répéter qu'on n'aurait pas dû, qu'on ne voulait pas, qu'on déteste cela.
LE dire si fort, l'étaler si fort que les mots sonnent faux, que les excuses ne passent pas.
Et pourtant, s'émouvoir, laisser la colère s'en aller et l'aimer/
Et pourtant, avoir dorénavant compris que les excuses n'ont pas de prix, que toujours il les oublie.

Jamais rien ne changera, jamais il ne lui parlera, jamais il n'osera, jamais il ne l'affrontera.

Toujours les mensonges, les faux-semblants, pour avoir la paix, pour éviter l'ouragan.

Se sentir humiliée, se sentir lésée.

Elle m'avait dit, quand on aime vraiment on veut le bonheur de l'autre alors pourquoi aujourd'hui l'empêche-t-elle de vivre vraiment.

Je ne sais pas être la seconde, je ne sais pas être dans un autre monde, je ne sais pas faire semblant, choisir entre la douleur et le sang. Je ne sais pas, je ne sais pas alors je tente de vivre pour moi, malgré les douleurs qu'il m'inflige, malgré sa froideur, la dérive. Tenter de remonter la pente, pour elles, pour qu'elles aient le droit à leur enfance.

Alors, préparer les futures vacances et ne plus penser, ne plus imaginer.

Elle l'a condamné à la souffrance parce qu'il a osé m'aimer. Je devrais lui répondre mais je suis trop faible, trop stupide alors je me tais et la laisse me détruire avec ses atrocités.

cette poupée qui demandait ma mort, ces mails effacés, ces termes injurieux, ces crises répétées, rien, rien ne lui donnera le droit de s'excuser, elle se sent au-dessus de tout, au-dessus de moi, mais finalement, elle, elle détruit les autres là où moi, j'encaisse pour que les autres aillent bien

Vendredi 18 janvier 2013 à 0:49

Marcher plusieurs km, 5 en fait dans le froid, dans la nuit. Marcher seule alors que minuit sonne et ne croiser personne. Marcher seule, dans la colère, dans la détresse, l impossible vie. Marcher malgré le froid qui paralyse, malgré la peur qui tétanise, mais marcher vers cet ailleurs qui deviendra mon univers, cet autre qui deviendra mien. Marcher, pleurer, crier, toujours marcher mais toujours avancer, toujours malgré le froid. Ne plus rien espérer seulement l arrivée, cette nouvelle ère. Le froid et la colère ne me quittent pas et ne me quitteront plus. Je ne veux plus tous ces mensonges, toutes ces hypocrisies, je ne veux plus ces affronts. Marcher et comprendre que ce lieu c'est mon futur, mon possible. J'ai de la chance, cette chance qui m est offerte de pouvoir habiter une maison qui m appartient, qu'ils restaurent pour que j y sois bien. J y serai certes seule mais sans doute mieux. Il est des réalités qui vous ouvre les portes de votre intériorité. Il ment, trompe, trahit. Il a cessé d y croire, il a cessé de croire en nous, il nous a tués mais il n y aura qu'un mort si je ne fais rien, un mort ou plutôt une morte, moi

Jeudi 17 janvier 2013 à 22:02

Peut-on dire à l'autre qu'il l'excite alors que c'est faux, juste pour faire semblant, juste pour garder sa place. Que pense alors l'autre? Que pense alors l'une? Vivre une nouvelle vie est chose impossible quand l'autre refuse de vous quitter, quand vous n'avez rien à lui reprocher, quand il vous aime encore.

Aimer, à perdre la raison disait l'autre, à ne plus avoir d'horizon. C'est ainsi que je l'aime et sans doute quand la corde ornera mon cou, l'oraison sera funèbre.

Jeudi 17 janvier 2013 à 19:37

Un haussement d'épaules.
Je ne veux, peux, supporte plus.

Quand je rentre, je me démerde!

Mercredi 16 janvier 2013 à 11:56

De nuit blanche en nuit de 12h, je n'arrive plus à retrouver des forces, à me sentir bien, de nuit blanche en nuit de bébé, mon corps dit stop, mon cerveau s'est arrêté. J'assure mon travail, sans éclat mais personne remarque la pauvreté de mes apports, la nullité de ces leçons. Ils sont là, vaille que vaille, souriant, enthousiastes, agréables et sympathiques. Le diable me tente parfois de ne pas venir mais la raison l'emporte et coûte que coûte, je suis là.

Mais, en moi, la dépression gagne, la tristesse s'installe malgré la sérénité, malgré ses quelques efforts. Mais il est des attitudes qui me font mal, qui aggravent la douleur, l'impossible retour à l'équilibre. Pourtant, les choses avancent, les travaux se poursuivent et prennent forme. Les travaux qui devraient me rendent joyeuses sont sources de conflit intérieur. Que ferai-je une fois la maison terminée? Où serai-je? Qui serai-je?

J'ai mal, tellement mal. Je ne suis plus rien.

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