Mardi 26 février 2008 à 4:35

Le serrer dans mes bras, savourer mais comprendre tout doucement que le voyage se termine.

Les instants partagés se transforment dans la solitude des regrets.

Vouloir toujours plus et ne pouvoir en obtenir davantage. Ne plus pouvoir accepter le partage, l'absence de gage.

Tout arrêter même si ça fait mal, même si c'est impensable, irréalisable.

Tout arrêter, résignée.

Lundi 25 février 2008 à 3:15

Retour.

    Réflexion.

       Rendez-vous.

             Respiration.

                  Retrouvailles. 

            Résignation

         Rareté

      Rature

Rupture

      

Samedi 23 février 2008 à 12:26

Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre Attendre ...

23h36: Ne pas savoir et se poser des questions. Que reste-t-il?

Vendredi 22 février 2008 à 11:13

"Est-ce qu'il va me faire un signe?... 

 Si seulement, je pouvais ... lui manquer"

Quelle référence! Comme je tombe bien bas!

Pourtant, aller mieux. Y penser mais ne pas se miner. Attendre, se languir mais espérer et sourire

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Jeudi 21 février 2008 à 19:50

Lui écrire mais faire en sorte qu'il ne puisse pas lire.

Lui écrire pour aller mieux, pour aller bien.

Lui écrire et finir par se taire pour le laisser seul, pour le laisser faire. Pour qu'il puisse enfin profiter de ses vacances avec elle, avec eux.

Ne plus lui écrire même si ça manque, même si ça fait mal.

Le silence est d'or, le silence dort , DORE.

Mercredi 20 février 2008 à 22:23

Se détester, se faire honte et pourtant continuer.

Rester trois jours et trouver le temps long. N'accepter aucune remarque, obliger l'autre à se sentir coupable. Le rendre coupable alors qu'il n'y peut rien. Lui reprocher de faire attention à vous, lui reprocher son indifférence. Peu importe ce qu'il fait, émettre un reproche.

Se sentir mal, se sentir sale. Le moindre repas avalé et s'empresser de le vomir: pour ne pas grossir? Pour ne pas manger? Pour avoir une excuse pour aller mal?

Penser à lui, se rappeler, l'imaginer, rêver.

Se dire qu'il faudrait tout arrêter, non pas pour soi mais pour elles. Elles qui subissent les conséquences de cet état de dégénérescence. Elles qui espèrent que tout aille mieux. Elles qui n'osent plus de peur que le mal s'amplifie. Elles qui d'un sourire vous disent qu'elles vous aiment aussi. Elles.

Tout arrêter? Se le dire mais ne pouvoir l'envisager.

Dimanche 17 février 2008 à 11:41

lire, lire et lire pour oublier...

2 jours seulement!

17h30: Finir de lire et ne pas oublier!

Samedi 16 février 2008 à 1:40

Une semaine sans le voir, le lire, l'entendre, le toucher ...   Ne se concentrer que sur le quotidien et en apprécier les perles:

- J'ai perdu une dent, annonça-t-elle tout excitée.

- Oh, tu sais, la petite souris n'existe pas, c'est les parents, lui répondit-elle.

- Ben, je sais, lui rétorqua-t-elle fièrement: le père Noél me l'a dit en secret!

Vendredi 15 février 2008 à 0:31

Lui donner Rendez-vous et le savouver. Se dire que les méchants c'est pas nous mais avoir du mal à se regarder.

Se dire que les autres on s'en fout et ne cesser d'y penser.

S'apercevoir qu'on est fou et ne pouvoir cesser.

Etre dans ses bras et tout oublier.

Etre bien et l'aimer

Jeudi 14 février 2008 à 0:13

Lorsque l'amour s'en va, on pleure, on crie, on part. Mais là, on ne part pas. On reste entre deux. Parce que c'est plus simple, plus égoïste ou plus altruiste. Le roi est mort, vive le roi.

On ne vivra pas ensemble, non pas par idéologie, le souhait d'un amour infini. On ne vivra pas ensemble parce que notre vie, on l'a déjà installée, déjà empaquetée. Que cette vie-là, elle existe et qu'on arrive à voir où elle va.

Alors, tout arrêter, cesser de se rencontrer, les retrouver. Tout arrêter pour que notre vie puisse repartir.

On ne peut pas, on ne veut pas. Nos rencontres, nos sourires, nos désirs nous font rêver. Absence de contingence, de quotidien, des rencontres que pour le lien. On n'a rien à partager, notre nous n'existera jamais. Il ne livrera que nos baisers.

Ne pas se quitter, ne pas les quitter. Accepter le double, le mensonge, la dualité parce que c'est plus simple même si c'est compliqué. Parce qu'on ne veut pas les blesser. Parce qu'on sait notre lien voué à la stérilité.

Alors profiter des instants qui nous sont donnés. Profiter même si ça nous empêche de dormir, de leur sourire.

Profiter car tout arrêter, ce n'est pas les retrouver mais nous perdre.

Je ne lui dirai pas que je l'aime car les mots me font peur, parce que je ne veux aucun leurre. Et pourtant mes yeux ne savent mentir, mon sourire lui soupire...

Mardi 12 février 2008 à 22:04

Si je pouvais sortir de chez moi et hurler, est-ce que je le ferais. Est-ce que cela suffirait à me faire aller mieux, à me faire cesser d'y penser. J'ai failli écrire de l'aimer.

Je ne veux plus continuer, la frustration devient douleur. L'attente se fait langueur, longueur et aigreur.

Je ne veux plus être là devant mon écran à attendre un signe, un message,  une chanson.

Je ne veux plus le voir, lui sourire et le maudire dès qu'il doit partir. Parce qu'inévitablement il se doit de partir.

J'ai l'impression qu'il ne cesse de jouer. Sincèrement, en toute tranquillité, sans méchanceté.

Pauve petite fille sans nourrice attachée au soleil... Pourquoi sont-ce ces mots auxquels je pense?

Je suis malade! A tous les sens du terme. Malade comme le pense mon médecin au point de vouloir que je reste chez moi.

Malade comme le penserait mon psy si j'en avais un.

Malade dès que je le vois et surtout complètement malade dès que je ne le vois pas.

C'est trop bête, trop stupide. C'est donner trop d'importance à une banale romance sans lendemain et d'ailleurs sans aujourd'hui. Une romance de gamins qui se tiennent par la main.

La main, ses mains, il ne faut pas que j'y pense. Elles me font trop d'effets pour qu'elles me permettent de l'oublier.

Sentir ses mains sur mes reins, c'est la folie qui recommence, l'envie qui s'avance.

Dimanche 10 février 2008 à 15:52

Ne plus oser lui écrire de peur d'être ridicule. Ne plus oser lui écrire de peur de lui déplaire. Ne plus oser lui écrire mais en mourir d'envie alors écrire ces articles qu'il ne saura connaître.

J'avais passé un samedi magique, au creux de ses mains, partageant sa fougue. Le dimanche fut pathétique, douloureux, moribond.

Il va partir, me quitter, bientôt, à pas de loup. Il va partir et il ne restera rien de cette folie.

Je le regarde s'éloigner sans oser lui crier ma douleur. Je le regarde me torturer et ne peux lui ouvrir mon coeur.

Je lui propose de tout arrêter mais pour lui le jeu demeure. Les vacances vont arriver, elles signeront le linceul.

J'aurais voulu ne pas être triste, j'aurais voulu ne pas lui en vouloir, j'aurais voulu l'aimer ailleurs que dans ces couloirs de la nature reverdie.

J'aurais voulu ...

Dimanche 10 février 2008 à 2:07

Les jours sont passés. Une chanson, un aller en raison et le retour en déraison.

La fougue de ses baisers, la chaleur de ses caresses, la tendresse de ses mains, je vais bien.

La fougue de ses baisers, la chaleur de ses caresses, la tendresse de ses mains, c'est ma fin.

Il faudrait arrêter, il faudrait s'arrêter mais en vérité, je n'ai qu'une envie, CONTINUER

Mercredi 6 février 2008 à 21:48

Ces mots répétés qui résonnent dans mon cervelet. Mots en écho qui me transcendent.

Des moments partagés, silencieux, gais, volubiles et inquiets. Des moments partagés toujours plus forts, plus intenses.

Jusqu'où peut-on aller? Jusqu'où peut-on nous entrainer?

Parfois la peur reprend le dessus, la douleur d'une issue perdue.

Parce que rien n'est possible, rien n'est envisageable et tout est souhaité et envisagé.

Je le ressens encore, ses bras semblent m'étreindre même lorsqu'il est parti. Je ne parviens pas à l'oubli.

Mardi 5 février 2008 à 22:10

Ne jamais savoir combien de temps cela va durer. Ne jamais savoir s'il va pouvoir rester. Ne jamais pouvoir résister.

Et toujours CONTINUER!

S'empêcher de lui écrire alors que le désir vous paralyse. S'empêcher de hurler à ces mots répétés: vous n'avez aucun nouveau message!

Et si tout s'arrêtait?

Dormir, dormir, dormir

Mardi 5 février 2008 à 0:15

Il joue. Il ne dit rien, n'écrit que quelques mots.

Il souffle le chaud et le froid.

Et moi, émoi?

Je ne sais pas!

Samedi 2 février 2008 à 18:49

Partir de chez soi furieuse, exacerbée, incontrôlable;

Partir de chez soi le ventre noué, la gorge serrée, le cri silencieux.

Rejoindre ce lieu qui fut l'espace d'un instant un café des délices. Errer, marcher, pleurer peut-être, espérer encore le voir apparaître en sachant que l'espoir est vain.

Repartir.

La porte fermée, le verrou bouclé, condamnée à attendre un hypothétique gardien, le froid vous tenaille, vaciller et regarder les autres, ceux qui comme vous sont bloqués. Remarquer que tous sont plusieurs, personne n'est seule. C'est un lieu de joie, de fête, de jeux et de retrouvailles. Ce n'est pas un endroit pour pleurer.

Peu à peu s'ouvrir aux autres. Discuter avec celui-ci, - mignon celui-ci-, échanger des banalités sur cette barrière fermée. Songer au désir secret d'escalader la barrière. Se laisser à rire. Retour du gardien, passer par la porte.

Reprendre la voiture, un peu mieux, plus sereine et mesurer la bêtise de votre démarche. Bêtise du manque, bêtise de l'absence. Ne pas le voir, certes mais quelle importance! Vous ne mourrez pas demain (en tout cas vous l'espérez), bientôt vous retrouverez ses mains. Un jour, peut-être vous l'"aimerez". Allez mieux.

Rouler quelques kilomètres, sans savoir où aller. Se laisser bercer par la soufflerie, la douceur de la mélodie. Se laisser rêver. Aller bien

Rentrer.

Samedi 2 février 2008 à 14:56

J'y suis allée. Je savais qu'il ne viendrait pas mais pendant une heure, j'ai attendu. sur ce banc noyé de soleil, j'ai lu.

Lorsque le froid s'est fait plus vif, que mes doigts se sont engourdis, je suis partie: il n'est pas venu.

Dois-je en faire une montagne, déborder de larmes. Je ne le crois pas. J'ai pris l'air, repris mon vélo, retrouvé Hugo, profité de la lumière. Réver

Vendredi 1er février 2008 à 16:58

Il ne mérite pas ce que je lui fais subir, il ne mérite pas qu'un autre m'attire mais je n'y peux rien. Du soir au matin et du matin au soir, c'est à lui que je pense, lui qui m'est devenu important, lui que mes yeux recherchent, à qui mes mains aspirent et je ne saurais en dire davantage.

Pourtant que cette distance nécessaire, cette discrétion indispensable me frustrent.

Ne pas se voir est la destinée de cette histoire. N'est-ce pas pour savourer davantage les moments passés ensemble, les heures volées?

Je vais bien, je vais mieux, je sens que je guérie, que la faim me retrouve.

Parler de lui, de lui, de nous et de nous à celui qui sait toujours m'écouter, ne pas me juger, parler de tout, de rien, ce fut une telle délivrance que malgré la fatigue, malgré le manque de sommeil, le manque de calorie, je vais BIEN

Vendredi 1er février 2008 à 8:26

Pour ce coup de fil et cette heure que tu as accepté de me consacrer, je te remercie.

J'ai enfin pu parler de lui, de nous, de nous. J'ai pu enfin verbaliser mes doutes, mes envies et mes inquiètudes. Cela m'a fait du bien. Certes, cela ne change rien puisque mes esprits sont toujours autant embrumés mais je me suis sentie bien l'espace de quelques instants. Tu m'as écoutée, parlée mais jamais tu ne m'as jugée, jamais tu ne m'as énoncé quelconque morale. Merci

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