Samedi 9 août 2008 à 17:53

INJUSTE

HURLEMENT

INSUPPORTABLE

Et lui, il ment? A qui?

Samedi 9 août 2008 à 12:33

Ecrire, rédiger, écrire notre histoire pour pouvoir se calmer, s'apaiser. Ressentir la chaleur des moments vécus, se réchauffer par le souvenir et espérer un doux avenir.

Ecrire de longues heures durant pour occuper le temps, pour aspirer le néant. Ecrire et aller mieux, réaliser la réalité de cet amour, de nous deux.

Ecrire et regretter, regretter notre situation, notre lâcheté, notre manque de folie.

Ecrire et l'aimer, encore , toujours, l'aimer malgré lui, malgré les orages, malgré elle, malgré ses messages.

Ecrire et espérer, l'attendre en occupant les heures qui finissent par passer. Mais plus le temps passe, plus les heures se font longues, l'angoisse profonde et la crainte que tout s'effondre. Si je ne le voyais pas, s'il n'appelait pas, je ne le veux pas, je ne le supporte pas.

Vendredi 8 août 2008 à 15:31

Je ne dois plus lui écrire, le laisser tranquille, lui permettre de vivre cette vie qu'il a choisie. Je ne dois plus lui téléphoner, le déranger, lui rappeler que je l'attendais.

Je ne dois plus mais j'en ai envie alors, alors je ne le ferai pas, je viendrai ici dévider mon chagrin, mon incapacité à vivre le quotidien.

Découvrir la joie du lexomil, il était ma drogue, il devient mon dealer. Il a prévu une longue peine, a saisi l'intensité de ma douleur.

J'aurais voulu tellement de choses que ce néant m'indispose, s'oppose à toute possibilité de sourire. Et pourtant, il va falloir continuer, retrouver quelques projets, lutter, lutter contre ce que je ressens, lutter contre ces images qui me martèlent et m'entraînent vers l'oppression, lutter contre ce besoin, cette envie, cette obsession. LUTTER.

Dois-je comprendre que pour lui la page est tournée, qu'il a déjà tout oublié. Il part vers ces vacances qu'ils doivent préparer, qui doivent les relier. Il part vers ces vacances, il ne lui aura pas fallu longtemps pour changer de partenaire. Comment peut-il? Comment a-t-il pu? J'imagine la scène mais je dois la refouler car l'imaginer me fait pleurer. S'il me disait qu'il ne se passera rien, qu'il s'agit d'un leurre, qu'il n'y sera pas bien. Cela me permettrait-il de l'accepter? Cela me ramènerait-il à ces vacances de printemps?

Mais il la désire encore, il l'a toujours désirée, moi, je n'existe plus et je ne peux le supporter.

Et crève le silence, et se poursuit l'absence.

Poursuivre le lien parce qu'il est trop fort, parce qu'il est inévitable, parce qu'il nous est essentiel. Poursuivre le lien malgré ces vacances avec elle. Poursuivre le lien malgré la douleur, malgré la rancoeur, pour un peu de chaleur, quelques doses de douceur et la possibilité du bonheur.

Jeudi 7 août 2008 à 11:19

Le respect mène à tout et surtout à la négation du soi.

Parce que je ne peux pas, je ne dois pas l'appeler, je m'enfonce dans une dépression qui m'éloigne de toute lucidité, de toute capacité d'exister. Parce que je dois respecter cette demande qui lui permet de rendre supportable son quotidien, le mien devient un tourbillon sans fin. Respecter son besoin de silence, sa nécessaire absence m'oblige à une souffrance qui ne parvient à s'estomper. Se leurrer, occuper frénétiquement le temps mais ne pouvoir empêcher les larmes de perler, l'estomac se nouer et souhaiter simplement tout arrêter, dormir et ne plus se réveiller.

Pourtant se lever, lutter, lutter contre ses envies, lutter contre ses pensées, obliger son esprit à amorcer les images de l'hostilité. Jamais n'y parvenir alors se borner à attendre, à attendre un signe, un mot et désirer sans pouvoir se contrôler un geste, une caresse. Alors lutter contre soi-même, contre ses pulsions et espérer que cette lutte ne sera pas vaine.

Respecter ses souhaits pour qu'il puisse rester loin de ce que je désirerais, réalité inacceptable. Pourquoi son bien-être est-il plus important que le mien? Pourquoi me refuse-t-il ces appels qui me permettraient quelques moments sereins? Parce que pour lui ce serait trop dur, la situation serait trop lourde? Ne se soucie-t-il pas des conséquences que ce silence a pour moi: larmes, hoquettements, incapacité à rester chez soi, à supporter le moindre mot, obligation de s'isoler, de nier sa propre vie. Il veut pouvoir continuer à vivre, lui importe-t-il ce que cela signifie pour moi? Et pourtant, j'accepte ce besoin, ce désir, je l'accepte parce que j'ai besoin qu'il aille bien, parce que j'espère qu'il va revenir. Je vais mal, il va bien. Deux réalités incommensurables.

48 heures de désolation et les heures s'égrainent sans horizon. Quelle solution s'offre à moi si ce n'est cette nonchalence, cette absence d'énergie, cette languissante agonie. Rien ni personne pour me sortir de cette torpeur, aucune excuse pour extirper cette douleur, ne pouvoir la nommer, la montrer et devoir malgré tout continuer, mais continuer comment, avec quelle envie, quel avenir?

MAL, tellement MAL que j'en perds tout sens moral

Mercredi 6 août 2008 à 10:33

L'indifférence, le silence et l'absence de mots: triste fin.

J'étais donc la seule à aimer, je suis donc la seule à pleurer.

Les apparences sont-elles parfois trompeuses? Oublie-t-on rapidement la réalité de l'autre en y plaquant la sienne? N'est-ce pas manquer de confiance en soi que de croire que l'oubli est simple et rapide? N'est-ce pas manquer de tolérance que de croire que ce qui nous est possible est possible pour tous?

Ces apparences dans ce monde de l'absence déraisonne le silence et le transforme en un bourdonnement qui assomme.

L'absence et le silence sont les soeurs de la souffrance, ils la canalisent, l'optimisent et la distillent sans permettent la victoire de la conscience et de l'aisance.

Mardi 5 août 2008 à 15:16

J'avais mis dans ma vie des poussières de rêve, je les avais étalées sous les yeux de mes nuits et je les contemplais dans l'espoir d'un réveil éclairé. J'avais mis dans cette histoire le meilleur de moi-même, mes sourires, mes envies, le plaisir de la vie. J'avais contemplé son visage endormi dans l'espoir de le contempler durant de longues nuits. Je l'ai embrassé, sans détour, sans retenue pour lui montrer mes sentiments étendus. Mais je ne pouvais pas lutter contre sa vie, ses espoirs, ses absences de folie. Je ne pouvais pas lutter contre les années, ces années qui nous séparent, qui ne lui permettent pas un nouveau départ.

J'avais mis dans ma vie un avenir de lumière, un avenir empli de projets et de petits riens, un avenir éclairé par ce nous, par ce lien. J'ai mis dans cet avenir toutes mes forces, toutes mes envies, mes plus belles armes. Mais l'avenir n'aura jamais la couleur de ses yeux, la chaleur de ses mains, la présence du lien. L'avenir ne pourra pas être sur notre chemin. Il n'y aura certainement que le rien, le gouffre et la peur du destin.

J'ai mis dans cet avenir trop de forces, trop de moi pour réussir maintenant à construire autre chose. Il n'avait pas la force, il n'a plus le courage et je suis trop méprisable pour mériter un autre sort que ce délaissement, cet isolement, cet oubli qui l'attend. Il a retrouvé ses bras, a baisé ses lèvres, il retrouvera le chemin de son désir, de ses draps et je ne pourrai plus contempler cet homme-là.

Il a mis dans ma vie des poussières de rêve mais il est reparti. Ne me reste que l'espoir qu'un jour il me retrouve, se redonne cette envie de parcourir notre route.

J'ai mis dans cet amour trop de joie, de plaisir et d'envie pour ne pas vouloir à chaque instant le sauver, l'aimer comme avant. Avant le mensonge, avant la révélation, avant qu'il ne retrouve ses plaisirs d'avant. J'ai découvert trop de bonheur et de plaisirs inespérés pour accepter soudain de tout arrêter, de tout oublier comme s'il n'avait pas existé.

J'avais mis dans mon avenir des poussières de rêve, mais il les a balayées avec la force de la raison, la peur et la certitude du pardon. 

Mardi 5 août 2008 à 4:30

Douleur

Mal

Solitude

Besoin

Désir

Frustration

Lien

Lui

Nous

Une histoire essentielle qui ne peut se rompre pour elle

Lundi 4 août 2008 à 4:43

Ne pas pouvoir le retenir, comprendre que l'on n'aura pas la force de lutter et se laisser tomber. Imaginer les futures heures d'absence, le silence qui ronge, l'attente qui se prolonge. Avoir beau se répéter que l'on ne peut rien y faire, que son choix est sincère, la panique s'installe, le mal prend place et le vide terrasse. Six mois inutiles, à la conclusion trop prévisible, six mois d'espèrance mais la réalité est désespérante.

Messieurs, mesdames applaudissez; le spectacle est terminé!

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