Mardi 9 décembre 2008 à 12:35

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Lundi 8 décembre 2008 à 17:45

Tu détestes Noël. Moi, je crois que jusqu’à cette année, c’était le moment de l’année que je préférais : entendre les enfants développer leur rêve, les soirées froides mais avec cet air sec qui vous donne envie de rester dehors, les illuminations blanches, la décoration du sapin, l’odeur du sapin décoré, les lumières qui clignotent, les levers de soleil magnifiques à une heure raisonnable, les retrouvailles entre copains, les repas de famille où l’on revoit tous ses cousins, les fêtes, les repas où l’on mange et boit bien, les chants de Noël, les spectacles pour les enfants qui se multiplient, les vacances sans pluie, un air de fête qui m’allait bien.

En 2008, Noël c’est ton absence qu’il me faudra encore gérer, les faux-semblants qui sont de plus en plus lourds à supporter, les heures à t’attendre, les minutes en ta présence qui ne font que défiler, les pleurs qui se multiplient, la déprime qui n’est pas loin, les kilos repris mais la peur de la boulimie, les soirées toujours aussi avenantes mais qui accroissent la sensation de solitude, les copains et la famille qu’on évite, les vacances qui irritent…

 

Samedi 6 décembre 2008 à 9:27

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Samedi 6 décembre 2008 à 2:06

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Jeudi 4 décembre 2008 à 20:57

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Mercredi 3 décembre 2008 à 19:46

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Mardi 2 décembre 2008 à 11:48

Sourire, aller mal mais ne pas le dire, ne pas laisser entrevoir cette déprime qui s'éveille et m'empêche de dormir.
Ne plus rien lui dire, ne plus rien espérer parce que jamais il ne me donnera autre chose que ces quelques minutes de liberté, ces instants non occupés. Il ne s'organisera jamais pour me retrouver, pour vivre à mes côtés. Alors, ne plus écouter cet amour qui me languit, ne plus entendre ce désir qui m'envahit et laisser le silence prendre vie.
Il est chez lui, il est avec elle et je ne serai jamais rien d'autre qu'une bouffée d'oxygène, une porte de sortie pour les petits moments de folie.
L'accepter pour ne plus sombrer, pour refouler les larmes qui ne cesse de couler. Le détester, l'oublier ou mieux l'installer dans une indifférence détâchée. Espacer les rencontres jusqu'à ce que les espaces remplacent les rencontres. Espacer sans le dire, se quitter sans se l'avouer. Doucement comme on sort d'une chambre à pas de loup pour ne pas réveiller l'enfant endormi. Endormir mon amour pour qu'il cesse de hurler, d'appeler au secours.
Il ne viendra pas et je ne le reverrai pas. Je l'attendrai et ferai semblant d'aller bien. Je vais hurler devant les autres et sourire devant lui. Je vais pleurer dans ce lit solitaire et cacher mes larmes derrière une course dans le froid de l'hiver.
Ma vie n'a plus de sens, il a effacé les dernières couleurs.

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