Mercredi 7 mai 2008 à 15:58

L'aventure était belle, la journée s'annonçait pleine d'étincelles mais tout est terminé. Plus rien ne pourra arriver.

J'ai tellement aimé ses baisers, ses bras, ses mots que devoir tout oublier, devoir tout effacer me semblent impossible. Je ne parviens pas à imaginer cette nouvelle vie qui commence. Je ne parviens pas à imaginer que demain je serai seule alors que lui sera là-bas, aves elle.

J'aimerais pouvoir le frapper, le rosser mais dès que je le vois mes bras n'ont qu'un seul souhait: l'enlacer.

Je l'aime, je l'ai aimé. Je ne pouvais le dire mais maintenant, qu'est-ce que ça fait?

Comment fait-on pour arrêter de pleurer? Comment fait-on pour ne pas avoir envie de hurler? Comment fait-on pour ne pas toujours y penser?

Je regrette maintenant de ne pas lui avoir dit à quel point je l'aimais. Je regrette de ne pouvoir le retrouver. Je regrette d'être trop lâche ou trop raisonnable. Je regrette de l'aimer.

Mardi 6 mai 2008 à 0:13

Pause. Silence. Son absence me trouble, m'impatiente, me "mélancolise". Il est des situations qu'on croyait connaître et dont on se rend compte qu'on ne les réalisait pas. Doit-on avoir vécu pour comprendre? L'empathie nécessite-t-elle l'expérience similaire puisqu'elle ne saurait être identique? Je ne le croyais pas, je me rappelle ce devoir de philosophie qui expliquait que la connaissance de soi nécessitait autrui et par conséquent que pour connaître autrui, ce dernier ne devait pas être soi (tout le monde suit!). Pourtant, cette expérience me permet de réaliser qu'à la lecture de ces oeuvres romanesques (Une vie de Maupassant par exemple), j'étais loin de comprendre ce que signifiait ne pas être légitime. Je ne pouvais saisir le malaise de cette maîtresse lors de la rencontre du couple officiel, les heures d'attente, les silences obligatoires, les non-dits et les incertitudes quotidiennes. Le portrait semble si noir, le cadre si peu romanesque qu'une question s'avance, insoluble: Pourquoi? Pourquoi accepter ce rôle si infâme de la maîtresse? Pourquoi continuer cette liaison épisodique où les heures d'attente et de silence outrepassent les rares heures d'amour et de partage? Pourquoi accepter l'inquiétude, l'incertitude, les heures de malaise, d'attente, les images saisissantes de l'autre dans ses bras? Pourquoi? Quel lien permet cet asservissement? Quel sentiment justifie cette frustration? Peut-on aimer quand le mot même ne saurait être prononcé? Peut'on désirer quand il faut toujours repousser la réalisation du désir? Peut-on accepter partager ce qui ne saurait l'être? Il semblerait que non et pourtant ma réponse est oui, oui et encore oui. Parce qu'aujourd'hui, je n'imagine pas que notre lien se brise. Parce qu'aujourd'hui penser à lui m'est agréable, indispensable. Parce qu'en ce moment, savoir qu'il pense à moi me satisfait. Parce que lui sourire, le regarder, le désirer me procurent un plaisir qui ne peut se remplacer. Parce que même si les moments de plaisir ne sont que trop rares, ces moments intenses permettent de frôler le bonheur et amorcent de longs jours de souvenirs lumineux.

Pause. Le silence encore. Qui pourra dire la difficulté d'aimer quand on n'a pas la liberté?

Lundi 5 mai 2008 à 18:14

Parler de lui, encore, et encore. Parler de lui, penser à lui, n'aimer que lui. Parler de lui, lui qui me hante; lui, ma drogue dure qui ne connaît de méthadone; lui qui m'euphorise et me tétanise.

Son visage, son torse, sourire me charment sans bruit;

                                   sa voix, ses anecdotes, ses souvenirs m'attachent à lui;

                                                               ses mains, sa bouche, son désir m'enchaînent à lui!

"Je suis sombée en esclavage" de sa présence, de ses loisrs, de son temps libres. Ma liberté a accepté cette prison dorée, elle s'est laissée embrasser, embarquer et ne proteste pas malgré la situation, ne se rebelle pas malgré la frustration.

Dimanche 4 mai 2008 à 23:24

Sarah Mclachlan!

Comment fait-on quand on n'arrive pas à laisser l'autre vivre sa vie? Quand on ne veut pas qu'il soit raisonnanble? Quand on ne veut pas être raisonnée?

Comment fait-on quand l'envie vous démange à tel point que vous en gâchez votre dimanche soir et broyez du noir?

Comment fait-on pour aimer lorsqu'on ne peut pas se voir, quand on doit se contenter de messages envoyés?

Comment fait-on pour cesser d'aimer lorsqu'on est amoureuse, amoureuse à lier?

Do what you have to do but don't forget me!

Vendredi 2 mai 2008 à 20:44

Se réveiller le sourire aux lèvres, des souvenirs plein la tête, aller bien.

Travailler le coeur léger ou plutôt empli de grâce. Rayonner et transmettre le plaisir, voir les autres vous sourire, aimer vivre!

Se quitter sans larmes échangées, dans un éclat de rire. Se quitter sans se séparer.

Jeudi 1er mai 2008 à 12:26

24 heures dans la vie d'une femme,

24 ans dans la vie d'un homme

24 heures dans une journée

24 ans qui nous séparent!

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